Festival fransaskois 2024
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
2645
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
3669
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
3630
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
3733
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
4491

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Métis et Fransaskois : quelques réflexions après la conférence de David Bouchard

Author: Laurier Gareau/Wednesday, November 16, 2016/Categories: 2016, Société, Autochtones / Métis, Francophonie

David Bouchard

David Bouchard


Photo: Céline Galophe (2016)
L’auteur fransaskois, David Bouchard, était l’invité de la Cité universitaire francophone le mardi 1er novembre dernier et personne ne peut nier son talent de conteur. Pendant une heure, il a réussi à tenir en haleine un public d’environ 80 jeunes universitaires et élèves du secondaire avec ses histoires et sa musique.

David Bouchard a grandi à Gravelbourg dans les années 1950 et 1960; il a fréquenté le jardin d’enfance et le Collège Mathieu avant d’entreprendre une carrière dans l’enseignement. C’est plus tard dans sa vie qu’il a découvert ses racines métisses; du côté de sa grand-mère Mercier de Ponteix et aussi de son père Bouchard, originaire de Beauchamp, Saskatchewan.

Selon l’auteur de plus de 75 livres, les Mercier de Ponteix n’auraient jamais avoué durant sa jeunesse avoir du sang autochtone, contrairement aux Métis de Willow Bunch.

C’est cette affirmation qui m’a poussé à faire une réflexion sur nos souvenirs de jeunesse, surtout en ce qui concerne le métissage dans la communauté fransaskoise. J’ai été confrère de classe de David Bouchard de 1965 à 1969. J’ai été élevé à Saint-Isidore de Bellevue, à deux pas de Batoche et du lieu de la résistance des Métis de 1885. J’ai souvent fréquenté les Métis de Duck Lake, Batoche, Saint-Laurent et Saint-Louis, jeunes et vieux, et je sais qu’il y avait des centaines de jeunes Métis, hommes et femmes, qui cherchaient par tous les moyens à s’intégrer dans la communauté franco-canadienne de l’époque afin de cacher leur sang autochtone. La souffrance de leurs parents et grands-parents causée par des francophones, surtout le clergé et les religieuses qui ne se gênaient pas pour leur dire qu’ils parlaient mal le français, avait incité plusieurs familles à chercher des moyens de cacher leurs origines métisses.

La même réalité se vivait à Lebret, à Beauchamp (Spalding), à Willow Bunch et dans de nombreuses autres communautés mixtes. Dans ces années-là, au Collège Mathieu des années 1960, il y avait de nombreux jeunes garçons de Willow Bunch, Saint-Victor, Val Marie ou Lebret qui n’auraient jamais admis avoir du sang métis dans les veines, mais qui sont aujourd’hui de fiers détenteurs de cartes Métis. Ce ne sera que dans les années 1980 que les attitudes commenceront à changer, qu’il sera préférable de s’associer à la Nation Métis plutôt qu’à la communauté fransaskoise. Entre temps, la plupart d’entre eux ont abandonné la langue française et, surprise, surprise, en anglais leur dialecte tellement critiqué par les curés, les religieuses et les chefs de la francophonie disparaît et personne ne pourrait dire qu’ils sont Métis s’ils ne s’affichaient pas ainsi. 

En fait, ce ne sont pas seulement les francophones de Ponteix qui ont cherché à cacher leurs ancêtres métis à l’époque. Si ma mémoire est juste, il y avait seulement deux gars au collège durant mes années comme élève qui n’avaient pas peur de s’identifier comme Métis, Lloyd Chartrand de Saint-Laurent au Manitoba et Eugène Larocque de Lebret. Aujourd’hui j’ose croire qu’ils n’étaient pas les seuls.

David Bouchard mérite le respect de tout le monde pour être devenu un porte-parole engagé de la Nation Métis. Il est important de reconnaître les erreurs du passé vis-à-vis les Métis et les Autochtones et c’est par ses écrits et ses conférences que mon vieux confrère du Collège Mathieu nous mène dans le processus de réconciliation.

Print

Number of views (24281)/Comments ()

Laurier Gareau

Laurier Gareau

Other posts by Laurier Gareau
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

Actualité économique

Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15

Financement Patrimoine canadien 2014-15

L’inquiétude grandit

26011

À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement pour l’année qui débute. 

Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français

Grand rassemblement de l’éducation en français

La francophonie est-elle un atout économique?

19211
Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand rassemblement de l’éducation en français (GREF) qui s’est déroulé à Ottawa les 11 et 12 avril. Selon un expert, « chaque dollar provenant de...
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles

Prix BRAVO bénévoles

Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures...
25088
Atelier sur la littératie financière Atelier sur la littératie financière

Atelier sur la littératie financière

Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé...
18629
Le francothon s'en vient Le francothon s'en vient

Le francothon s'en vient

C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014,...
12561
AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg

AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg

Le Centre culturel Maillard a été l’hôte de l’assemblée générale annuelle (AGA) de la Chambre...
25913
RSS
First1112131415161719
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top