Festival fransaskois 2024
Close
Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
2612
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
3643
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
3596
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
3707
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
4461

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
RSS
12345678910Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Droits ancestraux des autochtones

L’obligation de consulter est immédiate

Author: Anonym/Thursday, July 10, 2014/Categories: 2014, Éducation, Autochtones / Métis

L’avocate métisse Aimée Craft est spécialiste de droit autochtone.

L’avocate métisse Aimée Craft est spécialiste de droit autochtone.

Photo : Malachi Griffith

La Cour suprême du Canada vient alourdir le fardeau des gouvernements et des entreprises dans l’exploitation des ressources sur les terres ancestrales. Le jugement du 26 juin pourrait impacter un grand nombre de négociations, partout au pays.

 

« L’obligation de consulter avec les Premières nations s’applique partout où il y a une réclamation, même si elle n’est pas encore prouvée », explique Me Aimée Craft, spécialiste du droit autochtone. C’est l’essentiel de la décision.

 

« La majorité des terres en Colombie-Britannique est encore sujette à des négociations de traité, poursuit-elle, où la question du titre ancestral n’a pas été réglée. Les quelques traités qui existent actuellement ne portent pas sur des grandes étendues. La décision aura donc un grand impact dans cette province, mais aussi là où rien n’est encore décidé, comme dans les Prairies et dans l’Est canadien. » 

 

« J’ai hâte de voir comment vont se jouer les négociations », affirme la professeure associée de l’Université du Manitoba. « Les traités 1, 2 et 3 (Saskatchewan, Manitoba et Ontario) décrivent le territoire avec ses marqueurs géographiques. Le texte des traités parle d’une pleine cession de terre : ce qui est à l’extérieur du territoire décrit pourrait faire partie du titre ancestral. »

 

L’affaire remonte à 1989, au moment où la nation de Tsilhqot’in s’opposait au permis accordé par la Colombie-Britannique pour la coupe du bois sur leur territoire. Le procès a traîné quelques décennies avant que la Cour suprême de la Colombie-Britannique reconnaisse le titre ancestral sur les 1 750 km2 des terres revendiquées. En 2012, la Cour d’appel infirmait cette décision.

 

Dans son jugement unanime, le plus haut tribunal affirme que les Premières Nations ont le premier et dernier mot quant au sort de leurs terres ancestrales. Les conditions pour empiéter sur ces territoires sont précises : l’État doit obtenir le consentement de la communauté concernée. 

 

Sinon il doit produire des preuves d’un « objectif public impérieux et réel » et que son atteinte ne détruira pas le territoire pour les générations présentes et futures. Pour la Cour, les dommages de cet empiétement doivent être inférieurs aux avantages potentiels.

 

Selon Aimée Craft, la décision donne des précisions sur l’obligation de consulter. « Ça permet de clarifier ce qu’on peut demander et où sont les possibilités de réussir. » La Cour a également fait le lien entre l’envergure de la réclamation et celle de la consultation. Le mot clé des négociations serait la certitude.

 

« L’ampleur de la preuve détermine ce qui constitue une réclamation forte, précise-t-elle. La preuve est souvent difficile à obtenir et la certitude encore plus difficile. Les gouvernements, l’industrie et les autochtones n’ont pas la même position. La décision de la Cour va mener à une nouvelle relation tripartite. »

 

Le fédéral étudiera le jugement, a indiqué par communiqué le ministre des Affaires autochtones Bernard Valcourt. « Notre gouvernement croit que la négociation constitue le meilleur moyen de régler les revendications fondées sur les droits et titres ancestraux ». 

 

Dans les Territoires du Nord-Ouest, toutes les terres sont ancestrales, à l’exception de l’extrême-nord, qui fait l’objet d’une entente avec les Inuits. Trois sur cinq réclamations ont été réglées avec le fédéral au cours des années 1990, selon Alain Bessette, le directeur du journal L’Aquilon.

 

« Deux des ententes écartent les droits ancestraux, réglés en vertu de traités remontant à la fin du 19e siècle. La formulation de la troisième n’est pas aussi nette sur l’abandon des droits. Deux autres réclamations en suspens seront touchées par le jugement. »

 

Les autochtones auront un plus grand mot à dire, explique Alain Bessette, résident de Yellowknife depuis 25 ans. « S’il y avait un désaccord, il faudrait que les promoteurs démontrent qu’il n’y aura pas de dommages à long terme. Dans le cas d’une mine d’uranium, par exemple, si ça va faire un gâchis durant un millénaire, un peuple autochtone pourra dire non. Ou il voudra avoir de meilleures garanties que tout sera nettoyé. »

 

Les affaires ne ralentiront pas aux TNO, d’après le journaliste. « L’industrie rebondit toujours. Surtout si, comme pour l’uranium, on ne peut pas en trouver ailleurs. Le jugement n’empêchera pas le développement, mais il donnera plus de poids aux Premières Nations. »

 

Selon l’avocate manitobaine, le jugement pourrait écarter des « positions ridicules » prises par les gouvernements. Comme : « Démontrez que vous étiez ici avant les Européens. » Ou encore : « Nous ne sommes pas d’accord qu’il y avait des Métis au Manitoba en 1870 ».

 

La Cour suprême a reconnu en 2013 les terres promises aux Métis dans l’Acte du Manitoba. « Si les titres ancestraux ont été validés dans cette province, estime Aimée Craft, c’est possible ailleurs, comme en Ontario et au Québec. » Les négociations avec la Couronne sur des compensations n’ont pas encore débuté.

 
Print

Number of views (24713)/Comments ()

Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

Actualité économique

Un fonds pour le développement économique communautaire Un fonds pour le développement économique communautaire

Un fonds pour le développement économique communautaire

25272
REGINA - Avec le Francothon qui arrive à grands pas, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a annoncé, le Jeudi 30 avril, un nouveau fonds pour aider le développement économique communautaire francophone.
Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

Un budget à saveur électorale

22406
OTTAWA – Bien que certains groupes, dont les organismes porte-parole des francophones vivant en situation minoritaire, estiment avoir été complètement ignorés dans le plus récent budget fédéral, le budget en question comprend diverses mesures applaudies de parts et d’autres.
Des nouveaux fonds à la Fondation fransaskoise Des nouveaux fonds à la Fondation fransaskoise

Des nouveaux fonds à la Fondation fransaskoise

La Revue historique et la sauvegarde du patrimoine fransaskois bénéficieront de nouveaux outils de financement.

 

30216
À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage...
33876
RSS
First910111214161718Last
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top