Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere
La géocachette : une façon ludique de découvrir la Saskatchewan

La géocachette : une façon ludique de découvrir la Saskatchewan

Cet été encore, des passionnés de géocachette se sont lancés à la chasse au trésor tout en découvrant le patrimoine fransaskois grâce aux géocaches placées par le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS).

Depuis 2013, le CÉCS offre un programme de géocachette en Saskatchewan. « C’est vraiment une initiative du secteur tourisme, explique Jean de Dieu Ndayahundwa. On veut faire découvrir le monde francophone, notre patrimoine et nos lieux historiques à partir de la géocachette », précise le gestionnaire du développement économique communautaire et entrepreneurial au CÉCS.

La géocachette est un jeu semblable à la chasse au trésor. Datant du début des années 2000, l’activité utilise la géolocalisation afin de guider les « géocacheurs » à trouver des contenants cachés aux quatre coins de la planète.

Image
Une géocache se trouve au musée de Willow Bunch. Crédits: Leanne Tremblay

Ces contenants se trouvent principalement à l’extérieur et contiennent souvent un registre à signer ainsi que des objets à recueillir, comme des autocollants ou des jouets. Les heureux gagnants doivent en retour laisser un autre objet pour le géocacheur suivant.

À la découverte du patrimoine

« Avant de trouver la géocache, il faut d’abord lire une description », souligne Jean de Dieu Ndayahundwa. Cette dernière donne des informations sur la géocache et constitue donc une occasion pour le CÉCS de mettre de l’avant le patrimoine local.

« Cela nous laisse représenter notre monde francophone en Saskatchewan. En plus, ces informations bilingues sensibilisent les géocacheurs à la langue française parce que tout le monde peut jouer à la géocachette. »

Le CÉCS a placé une centaine de géocaches à travers la province. La plupart d’entre elles mettent à l’honneur des Fransaskois célèbres ou des communautés fransaskoises.

Francis Denis, avide géocacheur à Saskatoon, préfère s’adonner à cette activité à l’extérieur de la ville. « La géocachette nous donne un sens de l’aventure et nous aide à mieux connaître notre communauté. On découvre de nouveaux sites, y compris leur importance historique. »

La langue française ne se trouve pas seulement dans les descriptions des géocaches bilingues. « Je laisse des messages et commentaires en français afin de laisser savoir aux gens de la Saskatchewan qu’il y a des francophones ici », confie Francis Denis.

Pour tous les âges

En plus de faire découvrir le patrimoine francophone, la géocachette fait bouger ses adeptes. « Un bénéfice de la géocachette est l’activité physique, note Jean de Dieu Ndayahundwa. Il faut sortir et marcher, même s’il n’est pas nécessaire de trop se fatiguer. »

L’utilisateur du nom de SaskAcadie, un autre géocacheur passionné de Regina, donne raison à l’agent du CÉCS. « Certaines géocaches sont juste à côté de la rue, mais pour d’autres ça prend une demi-journée pour les trouver ! »

Et l’activité est également bonne pour la santé mentale du joueur : « C’est un exercice qui permet de se distraire. C’est un hobby et tous les hobbies ont des bénéfices mentaux. »

Que ce soit en famille, avec des amis, ou de façon solitaire, Francis Denis, lui, joint l’utile à l’agréable lors de ses parties de géocachette.

« Il y a des initiatives environnementales comme Trash in, Cache out où on ramasse des déchets en géocachant, ce qui cultive un sens communautaire en soi. Il y a aussi des événements sociaux où les géocacheurs peuvent rencontrer d’autres accros et partagent leurs histoires. »

Celui qui est aussi enseignant et directeur adjoint de l’École canadienne-française de Saskatoon intègre même la géocachette dans ses cours. 

Image
Les géocaches se déclinent sous de nombreuses formes, parfois insolites ! Crédits: Leanne Tremblay

« On apprend à utiliser un GPS en cherchant des géocaches en éducation physique. En sciences sociales, on crée des géocaches : on recherche un lieu et on rédige une histoire à inclure dans la description de la géocache. Ensuite, on la place pour que le public puisse la trouver. »  

Un jeu collectif

Le CÉCS se réjouit de l’engouement que suscite la formule : « Selon les registres, plus de 2 000 personnes ont essayé de trouver nos géocaches », relève Jean de Dieu Ndayahundwa.

Toutefois, aucun employé de l’organisme économique n’est affecté à l’entretien des géocaches en ce moment. Or, la pluie ou la présence humaine peuvent parfois entraîner leur destruction ou disparition.

Image
Il faut parfois avoir recours à des transports alternatifs pour atteindre les géocaches. Crédits: Leanne Tremblay

« Dans le futur, on va essayer de trouver des organisations communautaires et régionales qui peuvent nous aider à maintenir les géocaches qui se trouvent dans leur communauté. Cela nous aidera à garder ce programme viable », exprime l’agent.

 

Imprimer
4622

Leanne TremblayMarie-Lou Bernatchez

Autres messages par Leanne Tremblay
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Une miniécole de médecine pour y voir clair

Une miniécole de médecine pour y voir clair

Le premier volet de la 24e édition de la Miniécole de médecine de l’Université d’Ottawa s’est consacré entièrement au sens de la vue, présentant l’anatomie de l’œil et jetant les bases de la prévention des troubles de la vision.

19 mai 2020/Auteur: Sébastien Durand/Nombre de vues (30881)/Commentaires (0)/
Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Des élèves fransaskois se livrent face à la pandémie

Déjà un peu plus d’un mois que les jeunes Fransaskois sont passés de la salle de classe à la table du salon et ont échangé leurs stylos pour un clavier. Comment vivent-ils cette transition et quel regard portent-ils sur la situation?

16 mai 2020/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (37476)/Commentaires (0)/
La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

La francophonie de l’Ouest menacée : «Sauvons Saint-Jean!»

L’Association canadienne-française de l’Alberta, soutenue par plusieurs associations, est partie en croisade pour défendre le Campus Saint-Jean dont l'avenir est menacé par d’importantes coupes budgétaires.

16 mai 2020/Auteur: Geoffrey Gaye – (Le Franco)/Nombre de vues (21400)/Commentaires (0)/
Le téléenseignement, une forme de théâtre expérientiel pour Colette George

Le téléenseignement, une forme de théâtre expérientiel pour Colette George

Je me sens un peu plus animée durant mes leçons virtuelles. C'est comme si j'étais une comédienne dans une pièce de théâtre.

14 mai 2020/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (22071)/Commentaires (0)/
Le téléenseignement, une expérience formatrice

Le téléenseignement, une expérience formatrice

J'ai eu le bonheur de vivre l'expérience de l'enseignement à distance il y a une douzaine d'années dans un autre contexte et cette expérience continue d'influencer l'utilisation que je fais de la technologie dans l'enseignement des mathématiques en salle de classe depuis ce temps.

1 mai 2020/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (23178)/Commentaires (0)/
Les jeunes de l’école Père Mercure au fait de l’actualité sanitaire

Les jeunes de l’école Père Mercure au fait de l’actualité sanitaire

J’ai proposé à mes élèves un défi, non obligatoire : faire une capsule vidéo pour la salle de classe au sujet de la COVID-19. J’ai reçu 10 vidéos sur 13 élèves !

30 avril 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26662)/Commentaires (0)/
Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ?

Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ?

Le manque de juges, avocats, procureurs et greffiers bilingues en milieu minoritaire est une réalité de longue date. Mais l’immersion, de plus en plus populaire au pays, pourrait constituer une piste de solution.

14 avril 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (28869)/Commentaires (0)/
Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial

Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial

La construction de nouvelles écoles fransaskoises devra attendre

Dans son plan de dépenses de plus de 14 milliards de dollars, rien n’est prévu pour la construction des nouvelles écoles tant attendues par les Fransaskois.

9 avril 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (25380)/Commentaires (0)/
Le CÉF adopte le télétravail et le télé-enseignement

Le CÉF adopte le télétravail et le télé-enseignement

Depuis le 20 mars, les écoles fransaskoises sont fermées en raison de la pandémie de la COVID-19. Le personnel du CÉF opte désormais pour le télétravail et le télé-enseignement.

3 avril 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (25384)/Commentaires (0)/
École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

Les élèves du Conseil des écoles fransaskoises pourront suivre leurs cours en ligne dès le 6 avril.

3 avril 2020/Auteur: Sébastien Durand – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (27500)/Commentaires (0)/
Le CÉF lance une application pour téléphone intelligent

Le CÉF lance une application pour téléphone intelligent

Le CÉF a dévoilé, le 12 mars 2020 une a,pplication pour téléphone intelligent qui permettra aux familles et aux élèves d'avoir accès en tout temps à l'information dont elles ont besoin.

19 mars 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (24340)/Commentaires (0)/
« Maman, je garde les enfants ! »

« Maman, je garde les enfants ! »

L’Association des parents fransaskois (APF) a offert un atelier sur la garde d’enfants en proposant aux jeunes âgés de 11 à 15 ans la formation Gardiens avertis à Saskatoon le 15 février, à Regina le 22 et à Prince Albert le 29.

12 mars 2020/Auteur: Leslie Garrido Diaz – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (22121)/Commentaires (0)/
Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne

Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne

Les inscriptions pour le programme de journalisme en français du Collège Mathieu sont finalement ouvertes. 

29 février 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local - APF/Nombre de vues (29651)/Commentaires (0)/
Un nouvel examen de certification pour les infirmières

Un nouvel examen de certification pour les infirmières

Plusieurs intervenants francophones espèrent qu’un nouvel examen devienne une alternative à l’examen d’agrément national pour les infirmières qui est, depuis 2015, le seul examen obligatoire pour être certifié infirmière au Canada, exception faite du Québec et du Yukon, mais dont la traduction fait l’objet de critiques.

28 janvier 2020/Auteur: Marc Poirier (Francopresse)/Nombre de vues (24873)/Commentaires (0)/
La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

Les 80 élèves de l’école Ducharme de Moose Jaw ont fait preuve de bienveillance au cours des mois de novembre et décembre 2019.

27 janvier 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (22545)/Commentaires (0)/
RSS
Première45679111213Dernière

 - vendredi 22 novembre 2024