Skip Navigation
Festival Cinergie 2024
Steve Souvenir
/ Catégories: 2020, Sport

Du vélo en hiver, si impensable que ça ?

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, la pratique du vélo est devenue populaire dans plusieurs villes du monde. La ville de Regina n’a pas échappé à cet engouement et a vu déferler de nombreux cyclistes ces derniers mois. Mais qu’en est-il désormais avec l’avènement de la poudre blanche dans le décor urbain ?

Cet été, les cyclistes ont pris d’assaut les pistes cyclables et les parcs provinciaux. Les entreprises de vélo ont ressenti ce nouvel intérêt et ont vendu plus de bicyclettes qu’à la même époque lors des années précédentes.

Avec l’arrivée de la neige, les cyclistes se font de plus en plus rares dans le paysage urbain. Malgré tout, les cyclistes purs et durs persistent, conscients des bienfaits pour leur santé mentale et physique, ainsi que leur porte-monnaie.

À l’Université du Minnesota, une récente étude sur les modes de transport a conclu que « le vélo est le moyen de transport qui procure le plus de bonheur ». Les chercheurs ont ainsi établi un lien positif entre les déplacements journaliers à deux roues et le bien-être émotionnel. De quoi faire réfléchir les automobilistes ou usagers de transports en commun.

Pédaler malgré le froid et la neige

Faire du vélo en hiver est une habitude pour Angèle Poirier, une cycliste passionnée membre du collectif Bike Regina qui se définit comme une « une véloiste urbaine à longueur d’année ».

Cette cycliste chevronnée veut faire changer les mentalités et promouvoir les bienfaits du vélo à la fois pour le corps et la société. « Je suis fière de ne pas contribuer au réchauffement global », dit-elle avec conviction.

Toutefois, pédaler dans l’hiver saskatchewanais est une activité qui s’apprivoise. « Parfois, j'avoue que c'est difficile de faire du vélo urbain. Après une longue journée, quand je suis en retard, ou quand il pleut, c'est vrai que le trajet est moins intéressant », reconnaît celle qui utilise son vélo comme moyen de transport principal depuis 20 ans.

Angèle Poirier explique que l’impatience des conducteurs de voiture la perturbe aussi, notamment quand « ils baissent leur fenêtre et crient ‘Tasse-toi !’ ou bien ‘Trouve-toi une licence !’ ». Malgré ces petits embêtements, elle continue de militer pour que la ville aménage l’espace urbain afin de permettre aux cyclistes de rouler en toute sécurité tout au long de l’année.

Une habitude à prendre

Selon la passionnée, l’essentiel demeure dans l’acquisition d’un bon vélo d’hiver permettant la pratique dans les conditions météorologiques les plus rudes. Cette dernière recommande vivement d’acheter son vélo dans les magasins spécialisés et non dans les grandes surfaces comme Walmart, Sport Chek et Canadian Tire. « Leurs vélos sont très lourds, les vitesses vont vous causer des problèmes et les paliers vont être difficiles à tourner », assure-t-elle.

Carrie Sweeney, quant à elle, est une cycliste occasionnelle qui ne se voit pas faire du vélo l’hiver, même si l’idée lui semble parfois attrayante. « Si vous avez des pneus d’hiver adéquats et que vous vous habillez chaudement, ça peut être agréable et confortable », perçoit-elle. Une chose qui démotive la jeune femme est malgré tout le manque d’infrastructures sécuritaires sur la rue Albert de Regina.

De son côté, Tara Solheim est une nouvelle adepte convaincue du vélo d’hiver. « J’adore la nature et l’hiver fait partie de la nature. Quand je sens le vent sur mon visage, je suis heureuse », témoigne-t-elle.

Toutefois, elle aussi fait face à plusieurs défis dans sa nouvelle réalité de cycliste hivernale : « Il est difficile de surveiller le trafic et de réagir rapidement. Il faut être prudent et prendre son temps », conseille-t-elle à tous ceux qui auraient envie de mettre le pied au pédalier cet hiver.

Imprimer
11758

Steve SouvenirSteve Souvenir

Autres messages par Steve Souvenir
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Entretien avec Ronald Ajavon, directeur général du Conseil des écoles fransaskoises

Le CÉF travaille à établir un modèle unique d’école communautaire citoyenne en Saskatchewan. Il vise à favoriser à la fois la réussite des élèves et l’épanouissement des communautés.

19 novembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (23112)/Commentaires (0)/
École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

Une semaine après que les Franco-Colombiens aient demandé de meilleures écoles devant la Cour Suprême…

2 novembre 2019/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (22602)/Commentaires (0)/
Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Le NCLEX (National Council Licensing Examination) fait trembler bien des candidats francophones au programme de sciences infirmières. Si dans sa version anglaise plus de 80 % d’entre eux réussissent au niveau national, le taux de réussite tombe à 30 % pour les candidats en français.

31 octobre 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (27464)/Commentaires (0)/
Une communauté dévouée pour son école

Une communauté dévouée pour son école

Un nouveau terrain de jeu pour l'École Providence de Vonda

Grâce à la mobilisation des parents, du personnel et de la ville, l’École Providence de Vonda s’est paré d’un terrain de jeu flambant neuf pour le plus grand plaisir des enfants.

23 septembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (30002)/Commentaires (0)/
Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

L’école Monseigneur de Laval, Pavillon secondaire des Quatre Vents à Regina, n’a rien à envier aux établissements de la majorité.

23 septembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (23728)/Commentaires (0)/
La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

Un programme offert de la maternelle à la 3e année

SASKATOON - Les étudiants de la maternelle à la 3e année de l’école St. Michael Community School à Saskatoon auront l’occasion de suivre le premier programme d’apprentissage de la langue michif offert dans la ville et l’un des deux seuls programmes à l’échelle de la province.

15 septembre 2019/Auteur: Jean-Philippe Deneault/Nombre de vues (26018)/Commentaires (0)/
Retrouvailles au Collège Mathieu

Retrouvailles au Collège Mathieu

45 ans après avoir terminé leurs études au Collège Mathieu d'anciens élèves se sont rencontrés à Gravelbourg.

 

29 août 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26586)/Commentaires (0)/
Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

SASKATOON - Sur près de 1 200 professeurs à l’Université de la Saskatchewan, on compte une vingtaine de francophones. L'Eau vive en a rencontré six.

21 juillet 2019/Auteur: Jean-Philippe Deneault/Nombre de vues (27677)/Commentaires (0)/
Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Née à Saskatoon, Amélie a effectué tout son parcours scolaire à l’École canadienne-française, depuis la garderie jusqu’à la 12e année. Elle part maintenant étudier les sciences en français à l’Université d’Ottawa.

19 juillet 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (24682)/Commentaires (0)/
Quand les jeunes s’investissent pour la science !

Quand les jeunes s’investissent pour la science !

Remise des prix Expo-science 2019

REGINA - Le 20 juin dernier, à l’école Monseigneur de Laval de Regina, on a pu assister à un spectacle de chansons, de danses concocté par les classes de 3e année,ainsi qu'à la remise des prix aux gagnants de l’Expo-sciences qui s‘était déroulée au début du mois.

16 juillet 2019/Auteur: Linda Morales/Nombre de vues (25342)/Commentaires (0)/
Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

Terry Gaudet et Michel Forest honorés par la Saskatchewan High Schools Athletic Association

Terry Gaudet et Michel Forest, enseignants respectivement à l’École St-Isidore à Bellevue et à l’École Mathieu de Gravelbourg, ont chacun reçu le Prix du service de la Saskatchewan High Schools Athletic Association (SHSAA). Ces récompenses viennent souligner l’implication remarquable des deux instituteurs pour le sport à l’école.

13 juillet 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (27571)/Commentaires (0)/
Une foire des sciences totalement en français

Une foire des sciences totalement en français

Expo-sciences à Mgr de Laval

REGINA - Le jeudi 6 juin 2019 avait lieu la foire des sciences de l’école Monseigneur de Laval. Les élèves de la 3e et de la 5e année étaient présents pour exposer leurs projets de recherche. 

22 juin 2019/Auteur: Linda A. Morales/Nombre de vues (26149)/Commentaires (0)/
Une première cohorte de juristes obtient des certifications en français

Une première cohorte de juristes obtient des certifications en français

SASKATOON - Pour la première fois, cinq étudiantes de l’Université de la Saskatchewan ont reçu ce 5 juin à Saskatoon une certification de common law en français de l’Université d’Ottawa. 

21 juin 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (30198)/Commentaires (0)/
62,6 millions de dollars pour lutter contre la pénurie d’enseignants

62,6 millions de dollars pour lutter contre la pénurie d’enseignants

VANCOUVER - Le lundi 13 mai 2019, la ministre des Langues officielles Mélanie Joly a annoncé une stratégie nationale de recrutement et de rétention des enseignants francophones.

4 juin 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (32814)/Commentaires (0)/
Lettre du président de la SCFPA: Déménagement à l’Académie Rivier

Lettre du président de la SCFPA: Déménagement à l’Académie Rivier

Malgré le fait que l’édifice des Sœurs de la Présentation de Marie ait été construit dans les années 1960, sauf la piscine (années 1980), il s’agit d’une occasion de créer, au-delà du concept de centre scolaire communautaire, un pôle d’attraction et de développement unique en Saskatchewan et dans l’Ouest canadien.

25 avril 2019/Auteur: Michel Dubé/Nombre de vues (27444)/Commentaires (0)/
RSS
Première45679111213Dernière

 - mercredi 8 mai 2024