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Festival fransaskois 2024
Jean-Marie Michaud (EV)
/ Catégories: 2015, Arts et culture

Galala : une série prometteuse haute en couleurs

Galala à Saskatoon

Galala à Saskatoon

L’animatrice Nathalie Nadon et Mario Lepage, la « personnalité-vedette » de l’édition du Galala enregistré à Saskatoon.
Photo : Jean-Marie Michaud (2015)
Saskatoon - Unis, la nouvelle chaine-télé associée à TV5, gagne à être connue. Avec le Galala, elle offre aux téléspectateurs canadiens l’opportunité de découvrir le bonheur qu’ont les jeunes francophones, de 5 à 15 ans, à s’exprimer en français à travers le pays. 

« Le Galala – la série-télé novatrice de onze émissions de la chaîne Unis – donne aux jeunes francophones le message qu’ils sont importants à l’échelle du pays », nous a confié madame Danièle Caloz, la productrice du Galala, lors d’une entrevue accordée à L’eau vive le 26 septembre dernier au Centre de production de la Troupe du Jour. « On donne aux jeunes le message qu’ils sont importants à l’échelle du pays. (...) Il faut que leurs rêves les soutiennent pendant leur jeunesse. »

« Ce qui me fascine chez nos jeunes candidats, d’ajouter Nathalie Nadon, la dynamique animatrice franco-ontarienne du Galala, « c’est l’amour qu’ils ont pour le français. Ça devrait surprendre les gens qui s’étonnent de la résilience de la langue française en milieu minoritaire. » Elle a cité à l’appui des commentaires reçus parmi les jeunes participants à cette compétition artistique : « Ça me fait vibrer de chanter en français. » « J’aime parler en français parce que c’est l’fun. » 

Cette fierté illuminait la scène lors de l’enregistrement de l’émission. Peut être parce que nos jeunes de 5 à 15 ans – et particulièrement ceux en immersion – doivent travailler très fort à leur apprentissage.

« Le Galala vient nourrir cette flamme » soulignait Nathalie. « C’est un élément marquant, déclencheur même, qui va faire que ces jeunes là vont vouloir continuer à parler français toute leur vie, parce qu’il auront la fierté d’avoir participé à quelque chose d’envergure. » 

Une occasion en or pour faire découvrir les talents des régions

Comme l’explique madame Caloz, « Chaque émission aura sa personnalité, car d’une ville à l’autre on découvre de nouvelles couleurs. Les francophones ont épousé des ukrainiens, des polonais, des anglophones, des africains, etc. Leurs petits francophones nous apportent des talents vraiment originaux. » 

Après une campagne d’auditions intense d’un bout à l’autre du pays, huit numéros ont été sélectionnés pour chacune des dix villes-vedettes, de Kelowna en Colombie-Britannique à Dieppe au Nouveau-Brunswick. Tous les modes d’expression artistiques étaient les bienvenus – chant, danse, slam, théâtre, humour, art oratoire, chant-choral, arts martiaux, magie, numéros de cirque, en groupe ou en solo.

Le public présent lors de l’enregistrement du 26 septembre à Saskatoon a été ravi par cette approche. La joie et l’émotion étaient dans l’air car les prestations de nos jeunes nous ont tout simplement époustouflés. 

Le dévouement des parents, professeurs et entraîneurs de nos concurrents mérite d’être souligné. C’est grâce à leur enthousiasme que nos jeunes se sont illustrés.

Une lourde tâche pour le jury 

Galala à Saskatoon

Galala à Saskatoon

L’animatrice Nathalie Nadon et Mario Lepage, la « personnalité-vedette » de l’édition du Galala enregistré à Saskatoon sous l'oeil bienveillant du réalisateur Jocelyn Forgues.
Photo : Jean-Marie Michaud (2015)

Malgré son étonnement, Mario Lepage, notre musicien-auteur-compositeur bien connu, s’est dit honoré d’avoir été invité comme juge et personnalité-vedette locale pour l’occasion. Il devait faire face à un défi de taille : après avoir observé attentivement et commenté chacune des performances, il lui incombait de désigner le numéro gagnant.

Conscient qu’être juge sans subjectivité est presque impossible, surtout face à autant de diversité, Mario s’est illustré par un choix des plus judicieux – qu’il nous faut taire évidemment jusqu’à la diffusion de l’émission. 

La onzième émission du Galala rassemblera les dix finalistes régionaux à Hawkesbury le 4 mars, alors qu’un comité de sélection qui devra désigner le gagnant du Grand Trophée Galala.

Si jamais vous passez dans le coin... vous y ferez certainement de belles découvertes.

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