Skip Navigation
Grève Postes Canada accès PDF Fonds l'Eau vive banniere
Bénétoilà : pour une fransaskoisie plus engagée
Mehdi Mehenni - IJL-Réseau.Presse
/ Catégories: Société, Bénévolat

Bénétoilà : pour une fransaskoisie plus engagée

En plus d’aider les organismes à organiser des événements, le programme Bénétoilà, lancé par le Service d’accueil et d’inclusion francophone (SAIF-SK) fin avril, aide les nouveaux arrivants à mieux s’intégrer dans la communauté fransaskoise. Une initiative bienvenue alors que le manque de bénévoles se fait criant.

Après deux années de restrictions sanitaires, les Fransaskois renouent peu à peu avec la vie communautaire. Mais, la pandémie étant passée par là, la machine communautaire a quelque peu perdu de son dynamisme, tout comme l’engagement de ses membres. 

C’est pourquoi le programme Bénétoilà, lancé à la fin du mois d’avril, est venu « reconnecter les Fransaskois avec leur communauté », souligne Till Kohlen, promoteur du projet au SAIF-SK.

Il s’agit donc d’un programme de « bénévolat pour étudiants et nouveaux arrivants, encourageant la transition culturelle et les opportunités d’intégration dans les associations fransaskoises ».

Le principe, explique Till Kohlen, qui est notamment agent d’accueil au parcours francophone pour le SAIF-SK, est de recenser les événements, d’évaluer les besoins des organismes organisateurs et de se lancer ensuite à la recherche de bénévoles. 

Un début d'engouement  

Les premiers courriels ont été envoyés en mai afin de présenter le programme auprès des organismes communautaires. Le SAIF-SK a rapidement reçu deux retours de formulaire, un document à remplir par les demandeurs de bénévoles pour spécifier leurs besoins.

Vitalité 55+ Saskatchewan organisait alors sa première assemblée générale en personne depuis le début de la pandémie. Le programme Bénétoilà a pu leur fournir deux bénévoles, puis trois autres, un peu plus tard, lors du Festival fransaskois en juillet. 

Vitalité 55+ devait présenter ses services et programmes, en plus d’organiser des jeux intergénérationnels. Les trois bénévoles lui ont ainsi été d'un grand apport, souligne l’agente de développement Kholoud Jdi.  

« C'était mon rôle de les guider et de leur montrer comment nous aider. C'était ma première expérience avec eux et ça s'est bien passé. C’était très bien », rapporte Kholoud Jdi, satisfaite.

L’agente envisage déjà le prochain événement de Vitalité 55+ : « Au mois de septembre, nous reprenons nos activités destinées aux personnes aînées. Comme ça a bien fonctionné avec les trois bénévoles, on va attendre le mois d'août pour présenter une nouvelle demande. » 

Une tâche ardue

Le programme Bénétoilà semble tomber à pic, à l’heure où il devient de plus en plus difficile pour les organismes communautaires de trouver des bénévoles.  

Pour preuve, en septembre 2021, Vitalité 55+ avait lancé un service intitulé Sentinelle entre aînés. Le but était de trouver des bénévoles pour appeler au téléphone les personnes aînées afin de briser leur isolement.

Kholoud Jdi indique que les membres de son organisme ont dû se résigner à accomplir la tâche eux-mêmes, avant de contacter des personnes de leur entourage pour les convaincre d’aider. 

Le Centre culturel fransaskois (CCF) a lui aussi demandé l’aide de bénévoles dans le cadre du Festival fransaskois. Grâce à Bénétoilà, six personnes ont prêté main-forte. Mais le recrutement n’aura pas été chose aisée.

« Nous avions pu obtenir l’engagement de douze bénévoles, raconte Till Kohlen du SAIF-SK, mais seulement six se sont présentés le jour du festival. »  

La récolte est parfois encore plus mauvaise. Une autre demande de trois bénévoles avait été déposée pour une soirée de célébration de la Saint-Jean-Baptiste à Zenon Park mais, cette fois, « nous n’avons pas pu trouver de bénévoles », regrette Till Kohlen.  

Vers un élargissement du projet

Les bénévoles étant généralement de nouveaux arrivants, Till Kohlen explique que ces derniers n’ont souvent pas de voiture et qu’il leur est difficile de se déplacer. 

En outre, les nouveaux arrivants se concentrent principalement dans les grandes villes comme Saskatoon, Regina et Prince Albert. Trouver des bénévoles pour des régions rurales comme Zenon Park s’avère ainsi compliqué.

Malgré tout, il se trouvera toujours des bénévoles prêts à répondre à l’appel, à l’instar de Samuel Kengne. Entre mai et juillet, ce nouvel arrivant s’est porté volontaire pour l’organisation de deux événements communautaires avec Vitalité 55+.  

Originaire du Cameroun et installé depuis quelques mois à Saskatoon, Samuel Kengne travaille temporairement dans le domaine du déménagement. Avant son arrivée au Canada, il était gérant d’une entreprise de transport routier de marchandises. 

« Comme je suis nouvel arrivant et client de SAIF-SK, ils m'ont contacté et j'ai tout de suite accepté », témoigne-t-il. De nature sociable, Samuel Kengne affirme que le meilleur moyen pour lui de nouer des contacts avec la société fransaskoise était de « passer par le bénévolat ».  

Le SAIF-SK veut encourager cet engagement. L’organisme fournit par exemple des attestations de bénévolat aux nouveaux arrivants afin qu’ils enrichissent leur CV.

De plus, l’association vise à élargir le programme Bénétoilà aux étudiants internationaux et est en passe de conclure un accord intéressant avec la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina.  

« L’idée est que les étudiants internationaux qui viennent en Saskatchewan peuvent gagner des points de crédit en participant au programme Bénétoilà. C'est en cours d'élaboration », fait savoir Till Kohlen.

Enthousiaste, le promoteur du projet note que « plus on a de bénévoles, plus on pourra organiser d’événements. C’est vraiment une situation gagnant-gagnant. »   

Imprimer
7106

Mehdi Mehenni - IJL-Réseau.PresseMarie-Lou Bernatchez

Autres messages par Mehdi Mehenni - IJL-Réseau.Presse
Contacter l'auteur

Contacter l'auteur

x
 Ateliers d'écriture dans des écoles d'immersion

Ateliers d'écriture dans des écoles d'immersion

Un projet novateur à Debden et Prince Albert

PRINCE ALBERT - La commission scolaire Saskatchewan Rivers Public School Division, située à Prince Albert, accueille un tout premier projet GénieArts sur son territoire. Les écoles Vickers Public School et Debden School sont les hôtes de cette initiative rassembleuse.

11 mars 2015/Auteur: René Beauparlant (EV)/Nombre de vues (33622)/Commentaires (0)/
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont réunis le vendredi 6 mars dernier afin de participer à un atelier sur l’éveil à la lecture chez les jeunes enfants. Le lendemain une formation était offerte aux intervenants en petite enfance.

11 mars 2015/Auteur: Danielle Raymond (EV)/Nombre de vues (27273)/Commentaires (0)/

Une étape importante pour le postsecondaire francophone en Saskatchewan

SASKATOON - C’est surtout le dossier du postsecondaire qui a retenu l’attention de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lors de sa rencontre à Saskatoon les 6, 7 et 8 mars 2015.

10 mars 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (30482)/Commentaires (0)/
5 mars 2015/Auteur: Frédéric Dupré (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (26727)/Commentaires (0)/
Visite au Carrefour Horizons

Visite au Carrefour Horizons

Le 26 février dernier, les étudiants du Certificat en français langue seconde du Département de français de l’Université de Regina sont venus faire la tournée des organismes fransaskois, logés au Carrefour Horizons de Regina

5 mars 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (28012)/Commentaires (0)/
Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

REGINA - Le 27 février 2015, Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, une soixantaine d’élèves de l’École Mgr de Laval, à Regina, ont participé à l’organisation d’une journée d’activités sous la gouverne de Mbaye Biteye, enseignant d’origine sénégalaise. 

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (35808)/Commentaires (0)/
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Journée du Chandail rose à Gravebourg

Le 25 février, les élèves de l’École Beau Soleil et École secondaire Collège Mathieu, à Gravelbourg ont souligné la journée du Chandail rose, visant à lancer un message contre l’intimidation

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (33287)/Commentaires (0)/

Le Conseil des écoles fransaskoises pleure le décès soudain d’un de ses élèves

St-Isidore-de-Bellevue, le 4 mars 2015 - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) - en particulier la communauté scolaire de l'École St-Isidore à Bellevue - est en deuil suite au décès de l'un de ses étudiants plus tôt aujourd'hui, comme il a été rapporté dans les médias. 

4 mars 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27572)/Commentaires (0)/
L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’institut français est devenu le premier établissement en Saskatchewan reconnu par le Centre de langue française de la CCI Paris Ile-de-France, pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF). 

4 mars 2015/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (30517)/Commentaires (0)/
L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

IQALUIT - On entend rarement parler de l’École des Trois-soleils, à Iqaluit, la plus nordique des écoles françaises de la planète. Même quand ça va mal.

20 février 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24323)/Commentaires (0)/
Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

REGINA - Pour la 3e année consécutive, le carnaval célébrant les cultures métis et canadienne-française a battu son plein à l’école George Lee de Regina le 12 février dernier. Pour l’organisatrice de l’événement, Jessica Irvine, enseignante de français de base à cette école, tous attendaient la journée du carnaval avec impatience et l'événement a été un franc succès. 

20 février 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette /Nombre de vues (29009)/Commentaires (0)/
L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden a célébré la semaine de français/deuxième langue du 2 au 6 février. Le thème cette année était Comment fais-tu vivre le français dans ton école? 

20 février 2015/Auteur: Anne Blais (EV)/Nombre de vues (35026)/Commentaires (0)/
Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Le Collège Mathieu désire remercier toutes les personnes qui ont consacré du temps aux activités d’apprentissage avec les enfants du 27 janvier au 1er février dernier, dans le cadre de notre programme de littératie familiale. Les activités réalisées, très diversifiées et enrichissantes, visaient à susciter le goût de la lecture pour le développement intellectuel et le bien-être des enfants.

12 février 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (24328)/Commentaires (0)/

À l’heure de la littératie à Prince Albert

À l'initiative de sa directrice, Sandra Hassan Farah, le Centre éducatif Trésors du Monde de Prince Albert a participé à l'événement 15 minutes de littératie familiale organisé par le Collège Mathieu.

12 février 2015/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (30352)/Commentaires (0)/
La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

5 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (37066)/Commentaires (0)/
RSS
Première2021222325272829Dernière

 - mercredi 18 décembre 2024