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Michel Vézina

Félix Leclerc et les phares des Prairies

Félix Leclerc en visite en Saskatchewan

Félix Leclerc en visite en Saskatchewan

Félix Leclerc (à gauche), en compagnie de Raymond Marcotte (au centre) et d’Antonio de Margerie lors de son passage à CFRG Gravelbourg, dans les années 50.
Photo : Musée virtuel de la Société historique de la Saskatchewan
J’étais sur la route, le 8 août dernier, et j’écoutais la radio de Radio-Canada. Quelques émissions ont souligné le décès de Félix Leclerc, il y a 30 ans, le 8 août 1988. Quel beau sujet pour l’été.

Ce grand artiste -- pour ne pas dire cet immense artiste -- a marqué la scène artistique francophone non seulement au Québec, mais aussi dans l’ensemble de la Francophonie. Pour les personnes qui ne le connaissent pas, il a été auteur, compositeur, interprète, poète, écrivain, animateur radio, scénariste, metteur en scène et acteur québécois.

Félix Leclerc a eu un impact profond dans le développement et l’évolution de la littérature francophone. Son nom apparaît sur des routes, des parcs, des édifices, des endroits publics, des navires, des prix et un trophée.

Quand j’étais jeune, nous avions quelques disques de Félix Leclerc. À cette époque, c’était tout un événement d’écouter un disque. Dans notre maison, il y avait un grand meuble dans un coin du salon et la manipulation du bras avec l’aiguille était réservée à quelques adultes. Les albums de Félix Leclerc faisaient partie de la petite collection familiale avec quelques disques de Noël et ceux de Guy Lombardo. Ah! Oui! Il y avait aussi un disque de « Ti-Gus et Ti-Mousse », deux humoristes de l’époque. Or, cet humour « de cabaret » ne passerait plus tellement aujourd’hui, mais correspondait aux mœurs de l’époque.

Un peu plus tard, dans notre salon, est arrivé un tourne-disque portable. Notre collection familiale s’est alors agrandie de quelques disques de musique classique et de succès de l’époque. On écoutait ces disques en format 45 tours (une pièce sur chaque côté du disque). Malgré l’arrivée de ces nouveaux disques, les albums de Félix Leclerc trônaient toujours au centre de la collection et étaient probablement les plus écoutés à la maison.

Qui dit Félix Leclerc, dit des chansons qui sont devenues incontournables. Parmi celles-ci, j’ai toujours eu un faible pour « Le p’tit bonheur », « Moi, mes souliers », « L’hymne au printemps », « Les 100 000 façons de tuer un homme », « Le tour de l’île », « Bozo », « L’alouette en colère »  et une chanson d’un style très différent et humoristique, « Sors-moi donc Albert ». Si on connaît Félix Leclerc pour ses chefs-d’œuvre musicaux, il ne faut pas oublier qu’il a pris la plume aussi pour des pièces de théâtre, des contes, des poèmes et des romans. À l’école, « Pieds nus dans l’aube », « L’auberge des morts subites » et « Adagio » ont été des lectures obligatoires, mais ô combien intéressantes.

Et puis, un beau jour, alors qu’il était encore peu connu, il s’aventure dans les Prairies pour donner quelques spectacles. Il sera interviewé à l’antenne de CFRG 710 AM, à Gravelbourg. C’est lors de cet échange qu’il avait décrit, avec un air poétique, les élévateurs à grain de la Saskatchewan, qui étaient nombreux à l’époque, comme des phares s’élevant dans ces grands espaces des Plaines.

Félix Leclerc a été un grand défenseur de la langue française. L’artiste nous a ouvert le chemin de la défense linguistique et culturelle, un défi encore présent dans nos régions. Il était aussi un profond amoureux du Québec et engagé pour sa souveraineté. Encore aujourd’hui, entre une chanson de Guy Béart et de Jean Ferrat, j’aime bien savourer les pièces de Félix Leclerc.

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