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Festival fransaskois 2024
La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

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Les 80 élèves de l’école Ducharme de Moose Jaw ont fait preuve de bienveillance au cours des mois de novembre et décembre 2019.

27 janvier 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (21185)/Commentaires ()/
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La réussite des enfants au coeur du congrès des parents fransaskois

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SASKATOON - L’Association des parents fransaskois (APF) a tenu son symposium le 26 octobre autour du thème « Être parent en 2019 ».  L’événement a rassemblé 128 participants.

1 décembre 2019/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (25225)/Commentaires ()/
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Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

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Survol des activités organisées par les écoles fransaskoises pour souligner le jour du Souvenir.

29 novembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26453)/Commentaires ()/
Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

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Regina a accueilli le congrès du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada

REGINA - Le Collège Mathieu était l'hôte du congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada les 6 et 7 novembre 2019. Le thème de cette année : « Le numérique, un dénominateur commun. »

28 novembre 2019/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (27335)/Commentaires ()/
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Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Entretien avec Ronald Ajavon, directeur général du Conseil des écoles fransaskoises

Le CÉF travaille à établir un modèle unique d’école communautaire citoyenne en Saskatchewan. Il vise à favoriser à la fois la réussite des élèves et l’épanouissement des communautés.

19 novembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (23564)/Commentaires ()/
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École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

Une semaine après que les Franco-Colombiens aient demandé de meilleures écoles devant la Cour Suprême…

2 novembre 2019/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (23200)/Commentaires ()/
Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Le NCLEX (National Council Licensing Examination) fait trembler bien des candidats francophones au programme de sciences infirmières. Si dans sa version anglaise plus de 80 % d’entre eux réussissent au niveau national, le taux de réussite tombe à 30 % pour les candidats en français.

31 octobre 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (27874)/Commentaires ()/
Une communauté dévouée pour son école

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Un nouveau terrain de jeu pour l'École Providence de Vonda

Grâce à la mobilisation des parents, du personnel et de la ville, l’École Providence de Vonda s’est paré d’un terrain de jeu flambant neuf pour le plus grand plaisir des enfants.

23 septembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (30575)/Commentaires ()/
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Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

L’école Monseigneur de Laval, Pavillon secondaire des Quatre Vents à Regina, n’a rien à envier aux établissements de la majorité.

23 septembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (24164)/Commentaires ()/
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La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

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Un programme offert de la maternelle à la 3e année

SASKATOON - Les étudiants de la maternelle à la 3e année de l’école St. Michael Community School à Saskatoon auront l’occasion de suivre le premier programme d’apprentissage de la langue michif offert dans la ville et l’un des deux seuls programmes à l’échelle de la province.

15 septembre 2019/Auteur: Jean-Philippe Deneault/Nombre de vues (26585)/Commentaires ()/
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Retrouvailles au Collège Mathieu

Retrouvailles au Collège Mathieu

45 ans après avoir terminé leurs études au Collège Mathieu d'anciens élèves se sont rencontrés à Gravelbourg.

 

29 août 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27002)/Commentaires ()/
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Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

SASKATOON - Sur près de 1 200 professeurs à l’Université de la Saskatchewan, on compte une vingtaine de francophones. L'Eau vive en a rencontré six.

21 juillet 2019/Auteur: Jean-Philippe Deneault/Nombre de vues (28303)/Commentaires ()/
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Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Née à Saskatoon, Amélie a effectué tout son parcours scolaire à l’École canadienne-française, depuis la garderie jusqu’à la 12e année. Elle part maintenant étudier les sciences en français à l’Université d’Ottawa.

19 juillet 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (25029)/Commentaires ()/
Quand les jeunes s’investissent pour la science !

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Remise des prix Expo-science 2019

REGINA - Le 20 juin dernier, à l’école Monseigneur de Laval de Regina, on a pu assister à un spectacle de chansons, de danses concocté par les classes de 3e année,ainsi qu'à la remise des prix aux gagnants de l’Expo-sciences qui s‘était déroulée au début du mois.

16 juillet 2019/Auteur: Linda Morales/Nombre de vues (25803)/Commentaires ()/
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Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

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Terry Gaudet et Michel Forest honorés par la Saskatchewan High Schools Athletic Association

Terry Gaudet et Michel Forest, enseignants respectivement à l’École St-Isidore à Bellevue et à l’École Mathieu de Gravelbourg, ont chacun reçu le Prix du service de la Saskatchewan High Schools Athletic Association (SHSAA). Ces récompenses viennent souligner l’implication remarquable des deux instituteurs pour le sport à l’école.

13 juillet 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (28019)/Commentaires ()/
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Le pronom iel s’implantera-t-il en fransaskoisie ?

Auteur: Jeffrey Klassen/27 février 2022/Catégories: À langues déliées

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Crédit : Emmanuel Ikwuegbu / Unsplash

Depuis novembre dernier, le monde grammatical s’écharpe après que la version en ligne du dictionnaire Le Robert a reconnu le mot iel. De quoi s’agit-il et de quelle façon les Fransaskois se l’approprient-ils ?

Iel est un pronom de la troisième personne du singulier qui sert à faire référence à une personne sans devoir évoquer son genre. Par exemple, on pourrait dire ou écrire : « Iel est mon aimable collègue », où iel signifierait il, elle ou autre.

Les lexicographes qui créent les dictionnaires ne choisissent pas leurs mots au hasard. En outre, un bon lexicographe ne se laisse pas guider par l’opinion politique. Peu importe les paroles du ministre français de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, qui estime que cet ajout conduit à « triturer la langue française », c’est surtout la fréquence d’usage qui informe la composition d’un dictionnaire. Le Robert a donc ajouté iel en vue d’une croissance remarquable de l’usage de ce pronom épicène.

Curieux de savoir à quoi le langage neutre ressemble en fransaskoisie, j’ai contacté Jacq Brasseur, fondateur de l’entreprise Ivy + Dean experts-conseils qui œuvre à intégrer la justice sociale et l’équité au sein des organismes communautaires, qui se définit comme une personne non binaire, ne s’identifiant donc ni comme homme ni comme femme. 

Dans sa vie, l’utilisation du pronom iel a eu un réel impact sur son bien-être. Pour l’expliquer, Jacq évoque le concept de dysphorie de genre. Ce concept désigne une réaction psychologique que l’on éprouve lorsque quelqu’un s’adresse à soi en utilisant le mauvais genre (un acte qui s’appelle le mégenrage). 

Imaginez-vous que quelqu’un vous appelle madame alors que vous êtes monsieur, ou l’inverse. Les gens qui sortent des catégories traditionnelles du genre – non-binaires, transgenres – risquent souvent d’être mégenrés. Les activistes du genre demandent alors aux gens de respecter les pronoms et l’accord de genre (masculin/féminin/neutre) qu’une personne peut signaler. Cela pourrait demander un peu d’effort au début, mais au final l’effet sera positif pour la personne concernée.

La popularité actuelle du pronom iel est certainement liée à ces efforts de conscientisation. Par ailleurs, il entraîne avec lui toute une nouvelle grammaire neutre. L’organisme québécois Divergenres présente cette grammaire dans son Guide de Grammaire Neutre et Inclusive qui propose des néologismes épicènes tels que cousaine pour cousinauditeurice pour auditeur, ou encore jumelleau pour jumeau.

Il reste à voir si les lexicographes assisteront à un usage croissant de ces autres néologismes neutres et inclusifs. D’ailleurs, Jacq m’indique que le langage neutre est toujours en développement chez les Fransaskois. Cette démarche serait ralentie par le fait que les personnes non binaires et transgenres doivent souvent passer par l’anglais pour trouver des services spécialisés et créer des liens communautaires. 

Toujours selon Jacq, ce manque pourrait avoir des effets nuisibles sur la langue française en contexte minoritaire. Iel et ses semblables seraient forcés à abandonner la langue française si elle ne sait évoluer.

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 - dimanche 30 juin 2024