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Festival fransaskois 2024
L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

L’enseignement peut-il sauver le français en Louisiane ?

Le choix de Théo, documentaire coproduit par le professeur Thomas Cauvin et réalisé par Mi KL Espinasse, met en lumière le renouveau du français en Louisiane grâce au succès de l’immersion.

5 juillet 2018/Auteur: Lucas Pilleri (Francopresse)/Nombre de vues (33707)/Commentaires ()/
Balises: Louisiane
Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Appui des députés communautaires aux revendications scolaires fransaskoises

Pour le président de l’ACF, Roger Gauthier, « quand il est question de nos droits constitutionnels, on a un devoir d’appuyer ceux qui les revendiquent. »

25 juin 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (32978)/Commentaires ()/
Une belle initiative au CÉF

Une belle initiative au CÉF

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a décidé de remettre une ceinture fléchée fransaskoise à ses finissantes et finissants.

12 juin 2018/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (34515)/Commentaires ()/
Balises:
Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

REGINA - Les années 1968 étaient une période de beaucoup de changements, de revendications politiques, culturelles et sociales, ce qui explique pourquoi les chercheurs s’y attardent.

7 juin 2018/Auteur: Hervé Niragira/Nombre de vues (28326)/Commentaires ()/
Cours sur les premiers soins en santé mentale

Cours sur les premiers soins en santé mentale

MOOSE JAW - Les 5 et 6 mai derniers, une douzaine de personnes ont participé à une formation sur les premiers soins en santé mentale, animée par Francine Proulx-Kenzle et Roger Gauthier à Moose Jaw.

10 mai 2018/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (33217)/Commentaires ()/
Balises:
Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

50 ans d'enseignement en français à l'Université de Regina

REGINA - Voilà maintenant 50 ans que les étudiants et professionnels ont la possibilité d’étudier le français et d’apprendre en français à l'Université de Regina.

10 mai 2018/Auteur: Céline Galophe/Nombre de vues (35940)/Commentaires ()/
Balises:
Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

REGINA - Selon un communiqué émis par le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), une entente conclue avec la province permettra à l’École Mgr de Laval de compter sur un deuxième pavillon pour désengorger ses locaux actuels.

24 avril 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (37636)/Commentaires ()/
Balises: CPIP

C’est fait, une bataille gagnée par le CPIP !

Regina aura une deuxième école élémentaire

Communiqué du Collectif des parents inquiets et préoccupés faisant part de la décision du gouvernement de la Saskatchewan de louer les anciens locaux de l’école St Andrew pour dépeupler le pavillon primaire de l’école Monseigneur de Laval. 

24 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (28955)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Mise à jour de la cause du CPIP

Mise à jour de la cause du CPIP

Résultats prometteurs de la médiation !

En octobre 2017, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a déposé un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour la construction d’une nouvelle école primaire à Regina et l’offre des programmes et services équivalents à ceux des écoles de la majorité anglophone.

12 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (32277)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Lancement de "Contre toute attente"

Lancement de "Contre toute attente"

50 de vie francophone à l’Université de Regina

REGINA - Le 15 mars 2018 , une quarantaine de personnes se sont rendues à La Cité universitaire francophone pour assister au lancement du livre Contre toute attente de l’historien Michael Poplyansky et du chercheur Abdoulaye Yoh.

29 mars 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (34093)/Commentaires ()/
Lire avec fiston

Lire avec fiston

Travail d’équipe pour donner le gout de la lecture aux garçons

Lire avec fiston est un projet qui vise à donner le gout de la lecture aux garçons de 3e et 4e années en prêchant par l’exemple.

29 mars 2018/Auteur: Julien Cayouette (Le Voyageur)/Nombre de vues (32132)/Commentaires ()/
Balises:
Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Comité des langues officielles en tournée

Un groupe de sept membres du Comité permanent des langues officielles des Communes a récemment séjourné dans l’Ouest canadien pour s’informer sur place de l’état critique des services à la petite enfance francophone.

25 mars 2018/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33196)/Commentaires ()/
Balises:
Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

En septembre 1968, le Centre d’études bilingues de Regina voyait le jour au cœur de l’Université de Regina. Cinquante ans plus tard, La Cité universitaire francophone et le programme du Bac en éducation française sont les fiers représentants de la francophonie à l'université.

1 mars 2018/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (38220)/Commentaires ()/
Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Le 7 février dernier, lors de sa séance régulière à Regina, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a décidé d’accorder une région scolaire distincte à Ponteix, accompagnée d’un siège à la table des conseillers scolaires.

24 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34909)/Commentaires ()/
Balises:
Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Collaboration du Collège Mathieu, Saskatchewan Polytechnic et l'Université de Regina

Le Collège Mathieu, la Saskatchewan Polytechnic et l’Université de Regina ont signé une lettre d’intention visant la collaboration mutuelle au chapitre des programmes d’éducation en français dans le domaine de la santé, le 18 janvier dernier, à la Rotonde de la Cité universitaire.

1 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (33317)/Commentaires ()/
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Le pronom iel s’implantera-t-il en fransaskoisie ?

Auteur: Jeffrey Klassen/27 février 2022/Catégories: À langues déliées

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Crédit : Emmanuel Ikwuegbu / Unsplash

Depuis novembre dernier, le monde grammatical s’écharpe après que la version en ligne du dictionnaire Le Robert a reconnu le mot iel. De quoi s’agit-il et de quelle façon les Fransaskois se l’approprient-ils ?

Iel est un pronom de la troisième personne du singulier qui sert à faire référence à une personne sans devoir évoquer son genre. Par exemple, on pourrait dire ou écrire : « Iel est mon aimable collègue », où iel signifierait il, elle ou autre.

Les lexicographes qui créent les dictionnaires ne choisissent pas leurs mots au hasard. En outre, un bon lexicographe ne se laisse pas guider par l’opinion politique. Peu importe les paroles du ministre français de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, qui estime que cet ajout conduit à « triturer la langue française », c’est surtout la fréquence d’usage qui informe la composition d’un dictionnaire. Le Robert a donc ajouté iel en vue d’une croissance remarquable de l’usage de ce pronom épicène.

Curieux de savoir à quoi le langage neutre ressemble en fransaskoisie, j’ai contacté Jacq Brasseur, fondateur de l’entreprise Ivy + Dean experts-conseils qui œuvre à intégrer la justice sociale et l’équité au sein des organismes communautaires, qui se définit comme une personne non binaire, ne s’identifiant donc ni comme homme ni comme femme. 

Dans sa vie, l’utilisation du pronom iel a eu un réel impact sur son bien-être. Pour l’expliquer, Jacq évoque le concept de dysphorie de genre. Ce concept désigne une réaction psychologique que l’on éprouve lorsque quelqu’un s’adresse à soi en utilisant le mauvais genre (un acte qui s’appelle le mégenrage). 

Imaginez-vous que quelqu’un vous appelle madame alors que vous êtes monsieur, ou l’inverse. Les gens qui sortent des catégories traditionnelles du genre – non-binaires, transgenres – risquent souvent d’être mégenrés. Les activistes du genre demandent alors aux gens de respecter les pronoms et l’accord de genre (masculin/féminin/neutre) qu’une personne peut signaler. Cela pourrait demander un peu d’effort au début, mais au final l’effet sera positif pour la personne concernée.

La popularité actuelle du pronom iel est certainement liée à ces efforts de conscientisation. Par ailleurs, il entraîne avec lui toute une nouvelle grammaire neutre. L’organisme québécois Divergenres présente cette grammaire dans son Guide de Grammaire Neutre et Inclusive qui propose des néologismes épicènes tels que cousaine pour cousinauditeurice pour auditeur, ou encore jumelleau pour jumeau.

Il reste à voir si les lexicographes assisteront à un usage croissant de ces autres néologismes neutres et inclusifs. D’ailleurs, Jacq m’indique que le langage neutre est toujours en développement chez les Fransaskois. Cette démarche serait ralentie par le fait que les personnes non binaires et transgenres doivent souvent passer par l’anglais pour trouver des services spécialisés et créer des liens communautaires. 

Toujours selon Jacq, ce manque pourrait avoir des effets nuisibles sur la langue française en contexte minoritaire. Iel et ses semblables seraient forcés à abandonner la langue française si elle ne sait évoluer.

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 - mardi 2 juillet 2024