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Festival Cinergie 2024
Le téléenseignement, une forme de théâtre expérientiel pour Colette George

Le téléenseignement, une forme de théâtre expérientiel pour Colette George

Je me sens un peu plus animée durant mes leçons virtuelles. C'est comme si j'étais une comédienne dans une pièce de théâtre.

14 mai 2020/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (20404)/Commentaires ()/
Le téléenseignement, une expérience formatrice

Le téléenseignement, une expérience formatrice

J'ai eu le bonheur de vivre l'expérience de l'enseignement à distance il y a une douzaine d'années dans un autre contexte et cette expérience continue d'influencer l'utilisation que je fais de la technologie dans l'enseignement des mathématiques en salle de classe depuis ce temps.

1 mai 2020/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (21185)/Commentaires ()/
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Les jeunes de l’école Père Mercure au fait de l’actualité sanitaire

Les jeunes de l’école Père Mercure au fait de l’actualité sanitaire

J’ai proposé à mes élèves un défi, non obligatoire : faire une capsule vidéo pour la salle de classe au sujet de la COVID-19. J’ai reçu 10 vidéos sur 13 élèves !

30 avril 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (25107)/Commentaires ()/
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Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ?

Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ?

Le manque de juges, avocats, procureurs et greffiers bilingues en milieu minoritaire est une réalité de longue date. Mais l’immersion, de plus en plus populaire au pays, pourrait constituer une piste de solution.

14 avril 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (26520)/Commentaires ()/
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Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial

Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial

La construction de nouvelles écoles fransaskoises devra attendre

Dans son plan de dépenses de plus de 14 milliards de dollars, rien n’est prévu pour la construction des nouvelles écoles tant attendues par les Fransaskois.

9 avril 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (22756)/Commentaires ()/
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Le CÉF adopte le télétravail et le télé-enseignement

Le CÉF adopte le télétravail et le télé-enseignement

Depuis le 20 mars, les écoles fransaskoises sont fermées en raison de la pandémie de la COVID-19. Le personnel du CÉF opte désormais pour le télétravail et le télé-enseignement.

3 avril 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (23683)/Commentaires ()/
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École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

Les élèves du Conseil des écoles fransaskoises pourront suivre leurs cours en ligne dès le 6 avril.

3 avril 2020/Auteur: Sébastien Durand – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (25468)/Commentaires ()/
Le CÉF lance une application pour téléphone intelligent

Le CÉF lance une application pour téléphone intelligent

Le CÉF a dévoilé, le 12 mars 2020 une a,pplication pour téléphone intelligent qui permettra aux familles et aux élèves d'avoir accès en tout temps à l'information dont elles ont besoin.

19 mars 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (22694)/Commentaires ()/
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« Maman, je garde les enfants ! »

« Maman, je garde les enfants ! »

L’Association des parents fransaskois (APF) a offert un atelier sur la garde d’enfants en proposant aux jeunes âgés de 11 à 15 ans la formation Gardiens avertis à Saskatoon le 15 février, à Regina le 22 et à Prince Albert le 29.

12 mars 2020/Auteur: Leslie Garrido Diaz – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (20204)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne

Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne

Les inscriptions pour le programme de journalisme en français du Collège Mathieu sont finalement ouvertes. 

29 février 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local - APF/Nombre de vues (27514)/Commentaires ()/
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Un nouvel examen de certification pour les infirmières

Un nouvel examen de certification pour les infirmières

Plusieurs intervenants francophones espèrent qu’un nouvel examen devienne une alternative à l’examen d’agrément national pour les infirmières qui est, depuis 2015, le seul examen obligatoire pour être certifié infirmière au Canada, exception faite du Québec et du Yukon, mais dont la traduction fait l’objet de critiques.

28 janvier 2020/Auteur: Marc Poirier (Francopresse)/Nombre de vues (23368)/Commentaires ()/
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La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

Les 80 élèves de l’école Ducharme de Moose Jaw ont fait preuve de bienveillance au cours des mois de novembre et décembre 2019.

27 janvier 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (20685)/Commentaires ()/
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La réussite des enfants au coeur du congrès des parents fransaskois

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SASKATOON - L’Association des parents fransaskois (APF) a tenu son symposium le 26 octobre autour du thème « Être parent en 2019 ».  L’événement a rassemblé 128 participants.

1 décembre 2019/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (24723)/Commentaires ()/
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Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

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Survol des activités organisées par les écoles fransaskoises pour souligner le jour du Souvenir.

29 novembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (25950)/Commentaires ()/
Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Regina a accueilli le congrès du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada

REGINA - Le Collège Mathieu était l'hôte du congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada les 6 et 7 novembre 2019. Le thème de cette année : « Le numérique, un dénominateur commun. »

28 novembre 2019/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (26699)/Commentaires ()/
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Une recherche linguistique à l’écoute des Fransaskois

Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /21 février 2020/Catégories: Initiavive de journalisme local - APF, 2020, Société, Francophonie

Fort de l’Île-à-la-Crosse en 1820

Fort de l’Île-à-la-Crosse en 1820

La communauté de l’Île-à-la-Crosse, dont le poste de traite fortifié date de 1778, est l’un des berceaux du michif.
Le 28 janvier, la conférence Les langues fransaskoises : une analyse sociolinguistique s’est tenue à l’Université de la Saskatchewan à Saskatoon. Le linguiste Jeffrey Klassen, qui souhaite étudier de près les variétés de la langue française dans la province, est venu à la rencontre des Fransaskois qui joueront un rôle important dans ses travaux.

Une quinzaine de personnes étaient présentes lors de la conférence, qui était aussi transmise via vidéo à La Cité universitaire francophone à Regina. En se basant sur des données historiques, démographiques et sociolinguistiques, Jeffrey Klassen a présenté les premiers éléments de sa recherche en construction.

« Peu de chercheurs en Saskatchewan se penchent sur le français parlé dans la province », souligne-t-il. L’universitaire compte bien y remédier en mettant sur pied d’ici la fin du mois de février un groupe de recherche avec Henri Biahé et Marie-Diane Clarke, professeurs de français à l’Université de la Saskatchewan. « Le groupe sera ouvert à la communauté, dans un esprit collaboratif, civique », souligne Jeffrey Klassen.

Jeffrey Klassen

Jeffrey Klassen

Jeffrey Klassen est linguiste et travaille à l’Université de Saskatchewan en tant qu’attaché temporaire. Il donne des cours de grammaire, de sociolinguistique et d’acquisition. Il a obtenu son doctorat à l’Université McGill en 2016 où il a mené de la recherche sur la production et la compréhension de la proéminence acoustique en anglais et en espagnol. Il s’intéresse aux recherches sur la variation linguistique, surtout en ce qui concerne la production et la compréhension des traits phonétiques dans plusieurs langues.
Une recherche participative

Passionné par les langues minoritaires, le linguiste souhaitait rencontrer les Fransaskois pour les sonder. « Je veux faire de la recherche pour la communauté, et non sur la communauté », précise-t-il. Il tire ainsi quelques enseignements de sa présentation publique : « Apparemment, il y a des gens qui peuvent reconnaître un accent d’un village ou d’un autre. C’est très intéressant. Ça veut dire qu’il y a des marqueurs sociolinguistiques qui varient d’une communauté à l’autre. »Jeffrey Klassen est né au Manitoba dans une famille mennonite qui parlait le bas allemand, ou Plattdeutsch, un dialecte allemand. Il a grandi à Edmonton et Ottawa et a appris le français en immersion et à l’université. Aujourd’hui marié à un Français, le passionné de langues aime avant tout « voir la façon dont les gens marquent leur identité dans leur façon de parler ».

La langue dans toute sa diversité

Les études existantes font état de deux sortes de français dans la province : le français laurentien et le français hexagonal. Le premier provient des francophones venus de la vallée du Saint-Laurent. Le second vient des immigrants européens originaires de France, Belgique et Suisse. Les deux se sont progressivement mélangés, donnant naissance à une certaine variabilité linguistique.

Le michif, un mélange du français et du cri, sera lui aussi étudié. « C’est le résultat de la première exposition au français dans la province, donc il y a peut-être des traits linguistiques préservés dans le michif qu’on ne retrouve pas ailleurs », espère le chercheur. La communauté de l’Île-à-la-Crosse dans le nord de la province, fondée en 1778 comme poste de traite, compte notamment plus d’une centaine de locuteurs du michif.

Étudier pour conserver

Environ 7 000 langues sont actuellement parlées dans le monde, mais 40 % d’entre elles sont en danger de disparition. « On est en train de perdre une diversité linguistique. En perdant une langue, on perd beaucoup de savoirs », alerte le linguiste. La moitié de la population mondiale n’en utilise en fait qu’une vingtaine. Le michif, par exemple, ne compte qu’un millier de locuteurs sur la planète.

Le titre de la conférence, Les langues fransaskoises, intentionnellement au pluriel, renvoie à l’idée que « le français d’ici est une langue en soi, incluant le michif, qu’il y a plusieurs français et beaucoup de façons de le parler », souligne Jeffrey Klassen. En outre, les immigrants d’ascendance africaine viennent eux aussi ajouter à cette diversité linguistique, note-t-il.

Une fois n’est pas coutume, l’élément déclencheur aura été Denise Bombardier. En octobre 2019, la journaliste sortait son documentaire Denise au pays des francos, déplorant la qualité du français en Saskatchewan. « Son attitude m’a étonné car elle est sociologue, elle devrait savoir que les normes sociolinguistiques varient selon beaucoup de facteurs. Quand on décrit une variété linguistique, on utilise des termes objectifs, pas des jugements de valeur », estime l’universitaire qui parle même de discrimination linguistique. Son étude permettra peut-être de lutter contre.

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Lucas Pilleri

Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF

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 - jeudi 2 mai 2024