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Le téléenseignement, une forme de théâtre expérientiel pour Colette George

Le téléenseignement, une forme de théâtre expérientiel pour Colette George

Je me sens un peu plus animée durant mes leçons virtuelles. C'est comme si j'étais une comédienne dans une pièce de théâtre.

14 mai 2020/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (20392)/Commentaires ()/
Le téléenseignement, une expérience formatrice

Le téléenseignement, une expérience formatrice

J'ai eu le bonheur de vivre l'expérience de l'enseignement à distance il y a une douzaine d'années dans un autre contexte et cette expérience continue d'influencer l'utilisation que je fais de la technologie dans l'enseignement des mathématiques en salle de classe depuis ce temps.

1 mai 2020/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (21168)/Commentaires ()/
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Les jeunes de l’école Père Mercure au fait de l’actualité sanitaire

Les jeunes de l’école Père Mercure au fait de l’actualité sanitaire

J’ai proposé à mes élèves un défi, non obligatoire : faire une capsule vidéo pour la salle de classe au sujet de la COVID-19. J’ai reçu 10 vidéos sur 13 élèves !

30 avril 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (25095)/Commentaires ()/
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Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ?

Pénurie de juristes bilingues : la solution du côté de l’immersion ?

Le manque de juges, avocats, procureurs et greffiers bilingues en milieu minoritaire est une réalité de longue date. Mais l’immersion, de plus en plus populaire au pays, pourrait constituer une piste de solution.

14 avril 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (26489)/Commentaires ()/
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Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial

Les nouvelles écoles fransaskoises absentes du budget provincial

La construction de nouvelles écoles fransaskoises devra attendre

Dans son plan de dépenses de plus de 14 milliards de dollars, rien n’est prévu pour la construction des nouvelles écoles tant attendues par les Fransaskois.

9 avril 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (22728)/Commentaires ()/
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Le CÉF adopte le télétravail et le télé-enseignement

Le CÉF adopte le télétravail et le télé-enseignement

Depuis le 20 mars, les écoles fransaskoises sont fermées en raison de la pandémie de la COVID-19. Le personnel du CÉF opte désormais pour le télétravail et le télé-enseignement.

3 avril 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (23645)/Commentaires ()/
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École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

École à distance : Les élèves du CÉF ont hâte de se brancher

Les élèves du Conseil des écoles fransaskoises pourront suivre leurs cours en ligne dès le 6 avril.

3 avril 2020/Auteur: Sébastien Durand – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (25412)/Commentaires ()/
Le CÉF lance une application pour téléphone intelligent

Le CÉF lance une application pour téléphone intelligent

Le CÉF a dévoilé, le 12 mars 2020 une a,pplication pour téléphone intelligent qui permettra aux familles et aux élèves d'avoir accès en tout temps à l'information dont elles ont besoin.

19 mars 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (22679)/Commentaires ()/
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« Maman, je garde les enfants ! »

« Maman, je garde les enfants ! »

L’Association des parents fransaskois (APF) a offert un atelier sur la garde d’enfants en proposant aux jeunes âgés de 11 à 15 ans la formation Gardiens avertis à Saskatoon le 15 février, à Regina le 22 et à Prince Albert le 29.

12 mars 2020/Auteur: Leslie Garrido Diaz – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (20176)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne

Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne

Les inscriptions pour le programme de journalisme en français du Collège Mathieu sont finalement ouvertes. 

29 février 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local - APF/Nombre de vues (27469)/Commentaires ()/
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Un nouvel examen de certification pour les infirmières

Un nouvel examen de certification pour les infirmières

Plusieurs intervenants francophones espèrent qu’un nouvel examen devienne une alternative à l’examen d’agrément national pour les infirmières qui est, depuis 2015, le seul examen obligatoire pour être certifié infirmière au Canada, exception faite du Québec et du Yukon, mais dont la traduction fait l’objet de critiques.

28 janvier 2020/Auteur: Marc Poirier (Francopresse)/Nombre de vues (23343)/Commentaires ()/
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La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

La bienveillance à l’honneur à l’école Ducharme

Les 80 élèves de l’école Ducharme de Moose Jaw ont fait preuve de bienveillance au cours des mois de novembre et décembre 2019.

27 janvier 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (20656)/Commentaires ()/
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La réussite des enfants au coeur du congrès des parents fransaskois

La réussite des enfants au coeur du congrès des parents fransaskois

SASKATOON - L’Association des parents fransaskois (APF) a tenu son symposium le 26 octobre autour du thème « Être parent en 2019 ».  L’événement a rassemblé 128 participants.

1 décembre 2019/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (24697)/Commentaires ()/
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Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

Les élèves fransaskois honorent la mémoire des anciens combattants

Survol des activités organisées par les écoles fransaskoises pour souligner le jour du Souvenir.

29 novembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (25911)/Commentaires ()/
Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Le Collège Mathieu surfe sur la vague du numérique

Regina a accueilli le congrès du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada

REGINA - Le Collège Mathieu était l'hôte du congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada les 6 et 7 novembre 2019. Le thème de cette année : « Le numérique, un dénominateur commun. »

28 novembre 2019/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (26665)/Commentaires ()/
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Omayra Issa : Une femme d’idées engagée

Auteur: Jean-Philippe Deneault - (Initiative de journalisme local - APF)/8 février 2020/Catégories: Société, Femmes, La vie des élèves

Ancienne étudiante de l’École canadienne-française de Saskatoon et journaliste à Radio-Canada en Saskatchewan, Omayra Issa revient d’une conférence internationale pour jeunes leaders émergents à Marrakech, au Maroc. Retour sur le parcours d’une Africaine francophone établie depuis une vingtaine d’années dans l’Ouest canadien, « bâtisseuse de ponts ».

Parlez-nous de votre expérience en décembre dernier au Maroc, offerte par le groupe de réflexion Policy Centre for the New South.
Leur mission est de contribuer à l’amélioration des politiques publiques dans le monde. Chaque année, ils sélectionnent une cinquante de jeunes à travers le monde qui sont des leaders dans leurs domaines pour un programme de formation en leadership. J’ai aussi participé aux Atlantic Dialogues, une conférence internationale qui m’a beaucoup marquée.

Cette expérience m’a permis de réaliser que les questions liées à la paix et à la réconciliation, aux changements climatiques, aux politiques internationales, à l’inclusion et à la diversité préoccupent les gens autant au Canada qu’ailleurs dans le monde. Je suis heureuse de partager mes perspectives et de pouvoir faire des ponts avec le Canada et l’Afrique et le reste du monde à ma propre manière. Je conçois mon travail comme bâtisseuse de ponts.

Vous vous décrivez comme une femme noire dans les Prairies canadiennes. Pouvez-vous préciser ?
Je vis et travaille dans l’Ouest canadien depuis près de 20 ans. Autrement dit, je suis une femme des Prairies canadiennes. Il se trouve aussi que je suis une femme noire. Je constate que prendre la parole et de l’espace en tant que femme noire n’est ni banal ni facile dans le monde où je vis. Or, la présence et l’implication des personnes noires dans les Prairies datent de plus d’un siècle. Pour moi, c’est important de ne pas perdre cela de vue. Je parle de mes origines parce qu’elles me définissent. C’est mon essence. Je suis une femme noire. Je suis une Africaine. Je suis une Canadienne. Je suis une femme des Prairies. Je suis une citoyenne du monde. J’estime que c’est une chance d’avoir différentes perspectives.

Quelle place occupe la littérature dans votre parcours ?
La bibliothèque a toujours été un sanctuaire pour moi. J’ai grandi dans une famille où la lecture était importante. Mon père avait une bibliothèque personnelle très impressionnante avec des auteurs aussi variés que Victor Hugo, Boris Vian, Léopold Sédar Senghor ou encore Toni Morrison. J’ai grandi entourée de livres et, très tôt, j’ai commencé à lire et à écrire.

En grandissant au Niger, je fréquentais une bibliothèque publique qui était garnie d’auteurs classiques français. C’est là où j’ai été introduite à des auteurs comme Maupassant ou Balzac. Une fois arrivée au Canada, la bibliothèque publique de Saskatoon et celle de mon école secondaire ont favorisé mon épanouissement et ma transition. J’ai lu des auteurs comme Gabrielle Roy ou Margaret Atwood et je me suis éduquée sur l’histoire de mon nouveau pays. Je lis constamment. Certains vont dans des temples, des églises ou des mosquées, moi je vais dans des bibliothèques.

Vous avez fait des études en science économique et en littérature anglaise. Comment conciliez-vous ces disciplines ?
J’ai toujours conçu mes deux formations en économie et en littérature comme étant complémentaires. D’une part, mes études en sciences économiques me permettent d’avoir une compréhension globale de la société, des dynamiques sociales, politiques et économiques. La finance est au cœur du monde globalisé dans lequel on vit. Je voulais avoir des outils pour comprendre le monde, et l’économie en est un très puissant. D’autre part, mes études en littérature me permettent de comprendre les nuances du monde. On sait bien que les écrivains nous offrent un regard éclairé sur le monde qui va au-delà des formules.

Vous avez parlé de « biopouvoir » lors du colloque sur les médias francophones à l’Université Saint-Anne en octobre 2019. De quoi s’agit-il ?
Les médias francophones jouent un rôle essentiel dans les communautés : celui d’informer. Cela veut dire qu’ils doivent assurer une reddition des comptes et poser des questions difficiles sans complaisance ni idées reçues. Les médias ont un rôle essentiel à jouer pour couvrir des histoires avec compétence et exigence. La question du biopouvoir chez Michel Foucault renvoie aux différentes manières dont certaines actions peuvent porter préjudice aux groupes qui ont moins de pouvoir, de visibilité ou de représentation. C’est important d’en parler.

Que représente la Francophonie pour vous ?
La Francophonie est au cœur de mon travail et de mon identité. En tant que journaliste francophone au Canada, je contribue à la vitalité de la francophonie. Sur le plan personnel, je suis originaire du Niger, un pays qui cofondé l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) dans les années 1960. C’est d’ailleurs pour cela que les célébrations du 50e anniversaire de l’OIF vont s’ouvrir à Niamey en mars prochain. En tant que journaliste francophone canadienne, qui connaît les réalités du français en milieu minoritaire, et qui est originaire d’un des pays fondateurs de la francophonie internationale, je pense que mon rôle est triplement important. 

Vous avez été nommée pour un YWCA Saskatoon Women of Distinction Awards dans la catégorie « Community Building ». Pouvez-vous nous décrire l’impact de votre travail ?
J’ai reçu cette nomination en raison des sujets d’enquête et de reportages sur lesquels je me penche, notamment les communautés autochtones, issues de l’immigration, la diversité. Je me penche sur des sujets qui touchent aux grandes questions auxquelles nous faisons face en Saskatchewan. Le journalisme est un puissant moyen de contribuer à la société.

Avez-vous des projets d’écriture en cours ?
Je prépare actuellement un essai sur les expériences des personnes afrodescendantes dans les Prairies. J’étudie les archives, les publications dans les médias depuis le début du 20e siècle et je m’appuie aussi sur les réalités contemporaines. C’est un terrain fertile à la réflexion qui est peu exploité. J’explore aussi dans cet essai mon expérience comme personne noire qui vit dans les Prairies canadiennes depuis près de 20 ans. C’est une démarche intellectuelle qui est très importante pour moi. 

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Balises: Omayra Issa
Jean-Philippe Deneault

Jean-Philippe Deneault - (Initiative de journalisme local - APF)

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  • Initiative de journalisme local (APF)L'Association de la presse francophone (APF) fait partie des sept organisations mandatées par le Gouvernement du Canada pour mettre sur pied l'IJL. Ce projet a pour but d'offrir de la couverture journalistique dans les régions mal desservies du pays ou à propos des enjeux locaux qui ne sont pas couverts par les médias.

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