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Les écoles fransaskoises réussissent leur rentrée malgré la pandémie

Les écoles fransaskoises réussissent leur rentrée malgré la pandémie

Rentrée scolaire

La rentrée scolaire fransaskoise a eu lieu du 8 au 11 septembre partout dans la province. L’eau vive s’est entretenue avec quelques parents pour faire le bilan d’une semaine riche en émotions.

17 septembre 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (16465)/Commentaires ()/
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Des pistes de réflexion pour financer l’éducation postsecondaire francophone

Des pistes de réflexion pour financer l’éducation postsecondaire francophone

La récente victoire du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSFCB) en Cour suprême laisse présager une possible expansion de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.

28 août 2020/Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Nombre de vues (16186)/Commentaires ()/
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Quand on l’attaque, la francophonie contre-attaque

Quand on l’attaque, la francophonie contre-attaque

Le Franco (Alberta) – L’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) promet une phase II de la campagne «Sauvons Saint-Jean» dès la rentrée. L’appel à des manifestations et une action en justice sont sur la table. 

24 août 2020/Auteur: Geoffrey Gaye (Le Franco)/Nombre de vues (19148)/Commentaires ()/
Rentrée scolaire : des parents se confient

Rentrée scolaire : des parents se confient

Une rentrée sous le signe de la fébrilité et de la solidarité

À quelques semaines du jour J, beaucoup d’interrogations subsistent. Tantôt confiants, tantôt inquiets, plusieurs parents fransaskois se sont confiés à l’Eau vive.

20 août 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (16318)/Commentaires ()/
Catégories: 2020Éducation
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Dans ce temps-là !

Dans ce temps-là !

À l’époque où j’étais élève à la fin de l’élémentaire, quand arrivait le mois de juin, nous étions assez intenables dans les classes... La fête de la Saint-Jean-Baptiste marquait le début des vacances estivales. Les classes s’étaient terminées la veille et on avait vidé nos pupitres. Plus de devoirs. Plus de leçons. 

16 juillet 2020/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (22394)/Commentaires ()/
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Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Après plusieurs années d’attente et une entente de principe avec le gouvernement de la Saskatchewan qui tardait à se concrétiser, une nouvelle école primaire francophone verra finalement le jour dans la capitale provinciale.

13 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (29547)/Commentaires ()/
Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Le tout premier programme d’immersion en Saskatchewan est apparu à Saskatoon en 1968. Cinquante ans plus tard, ils sont plus de 16 500 à travers la province à se retrouver sur les bancs du programme qui fait de plus en plus d’adeptes.

8 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri, avec les informations de Diane Lacasse/Nombre de vues (27134)/Commentaires ()/
Balises: immersion
Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Produire local, le nouveau défi des francophones de Regina

REGINA - LAssociation canadienne-française de Regina a inauguré son tout premier jardin communautaire le 15 juin dernier sur le terrain de l'École Mgr de Laval.

1 juillet 2020/Auteur: Leslie Diaz – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (31059)/Commentaires ()/
Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Après 10 ans de lutte judiciaire, la Cour suprême du Canada a tranché en faveur des parents franco-colombiens. Cette décision historique a été chaudement saluée par la communauté fransaskoise.

29 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (28322)/Commentaires ()/
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L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

Ateliers scolaires Gardiens de lys'toire par la Société historique de la Saskatchewan

À travers sa série d’ateliers pédagogiques, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) donne vie à l’histoire dans la salle de classe des écoles de la province. 

28 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (27318)/Commentaires ()/
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La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

Les universités francophones du pays misent sur l’inscription d’étudiants internationaux. Les mesures sanitaires en place affecteront directement les inscriptions.

14 juin 2020/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (22178)/Commentaires ()/
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Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Trois semaines après que l’Association canadienne-française de l’Alberta a lancé une campagne de mobilisation pour sauver le Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, l’incertitude règne toujours quant à l’avenir de l’établissement.

13 juin 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault – Francopresse /Nombre de vues (24014)/Commentaires ()/
Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Si tout va bien à la rentrée de septembre, le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) ira de l’avant avec un concept nouveau en Saskatchewan, mais qui a fait ses preuves dans d’autres provinces: l’école communautaire citoyenne.

13 juin 2020/Auteur: André Magny (Initiative de journalisme local – APF – Ouest)/Nombre de vues (25819)/Commentaires ()/
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La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême du Canada a donné raison aux francophone de la Colombie-Britannique, qui réclame depuis dix ans devant les tribunaux que le système scolaire de langue française soit mis à égalité avec le système anglophone.

12 juin 2020/Auteur: Marc Poirier – Francopresse /Nombre de vues (29970)/Commentaires ()/
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André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

Fils et petit-fils de colons de l’Ouest, André Moquin a œuvré toute sa vie pour l’avancement de l’éducation en français dans sa province.

2 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (31107)/Commentaires ()/
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Martine Noël-Maw: de passion et d'écriture

Auteur: Mychèle Fortin/6 février 2020/Catégories: Arts et culture, Littérature, Théâtre

Ernest Dufault, alias Will James, est un Québécois d'origine, voleur de bétail, artiste et écrivain, devenu l'incarnation du cowboy d'Hollywood et de l'Ouest américain. Un métier qu'il a appris sur un homestead près de Val Marie. C'est son histoire qu'on retrouve à la Troupe du Jour du 14 au 23 février, avec Will & Ernest. La pièce, signée par l’auteure fransaskoise Martine Noël-Maw, est la première œuvre grand public de l'écrivaine qui a une douzaine de romans à son actif. Le fruit d'une véritable saga.

Tout commence en 2013 lorsque Martine Noël-Maw voit le documentaire de Jacques Godbout, Alias Will James. C'est le coup de cœur. « Pendant cinq ans, j'ai parcouru des milliers de kilomètres, lu des milliers de pages, des dizaines de romans, de biographies... » Elle travaille et cogite sur ce personnage mythique pendant ces années ponctuées d'ateliers, de stages et de bourses du Saskatchewan Arts Board.

C'est lors de la retraite annuelle des écrivains fransaskois de Muenster en 2015 qu'elle écrit Hommage to a hero fragmenté, qui deviendra un monologue dans Will & Ernest. « Parce que j'ai écrit ce monologue, j'ai commencé à voir mon héros sur scène plutôt que dans un film. Quand j'écris un roman, je vois l’action qui se déroule comme dans un film. Mais là, j'ai commencé à voir l’action se dérouler sur scène ».

C'est la même année à Entr'arts, une rencontre formative d'artistes à Banff, que naissent les premières scènes de la pièce. Le reste appartient à l’histoire, pourrait-on dire, mais pas tout à fait. La saga Will James n'est pas encore terminée puisque deux romans sur le héros sont en chantier : un pour adultes, adapté de la pièce, et un pour adolescents, Le secret de Luca.

De Rouyn-Noranda à Regina

Martine Noël-Maw est une décrocheuse qui n'a jamais terminé ses études secondaires. À 18 ans, elle quitte son Abitibi natale pour la métropole afin de devenir mannequin. C'est sa passion pour la littérature qui la pousse à retourner aux études, d'abord au Cégep, puis à l'Université de Montréal. Par la suite, elle devient consultante au sein d'un important cabinet de relations publiques. En 1993, elle débarque à Regina pour occuper un poste chez Financement agricole Canada. 

Venue en Saskatchewan pour le travail et pour perfectionner son anglais, Martine y a trouvé l'amour. L'amour tout court et, aussi, l'amour des Prairies. « La Saskatchewan a vraiment été une révélation pour moi. J'avais toujours voulu écrire. Mais c'est ici, dans la vallée Qu' Appelle, à Fort San, où m'a emmenée Tim [son amoureux], que ça s'est produit. Fort San a été le déclencheur », raconte-t-elle. De ce déclencheur est né son premier roman, Dans le pli des collines, paru en 2004.

Elle reconnaît qu'être écrivaine francophone en milieu minoritaire n'a pas toujours été facile.  « Maintenant, on a le cercle des écrivains à Regina, il y a la retraite  à Muenster. Mais quand j'ai commencé, je ne connaissais absolument personne en Saskatchewan qui écrivait en français. Je me suis jointe à la Saskatchewan's Writers Guild où j'ai connu plein d'auteurs anglophones qui me disaient : ‘Why do you write in Latin, why don't you write in English?’ »

Quand on lui demande si elle aurait écrit si elle était restée au Québec, elle répond que non. « J'étais passionnée par mon travail en relations publiques, je travaillais énormément. Je n'aurais jamais trouvé le temps et l'espace pour écrire ». Le mot « passion » revient souvent dans le discours de Martine : elle est vraiment passionnée par la vie et par son art.  Elle écrit, traduit et édite.

Depuis 2006, l’écrivaine partage son amour de la littérature et de la langue française avec des jeunes en donnant des ateliers. Plusieurs ont débouché sur des romans jeunesse qu'on retrouve dans la collection eSKapade des Éditions de la nouvelle plume. Le dernier en date, Regarde derrière toi !, publié en 2018, est né d'ateliers avec les écoles Ducharme et St-Margaret de Moose Jaw.

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Mychèle Fortin

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 - mercredi 25 décembre 2024