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Rentrée scolaire : des parents se confient

Rentrée scolaire : des parents se confient

Une rentrée sous le signe de la fébrilité et de la solidarité

À quelques semaines du jour J, beaucoup d’interrogations subsistent. Tantôt confiants, tantôt inquiets, plusieurs parents fransaskois se sont confiés à l’Eau vive.

20 août 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (15990)/Commentaires ()/
Catégories: 2020Éducation
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Dans ce temps-là !

Dans ce temps-là !

À l’époque où j’étais élève à la fin de l’élémentaire, quand arrivait le mois de juin, nous étions assez intenables dans les classes... La fête de la Saint-Jean-Baptiste marquait le début des vacances estivales. Les classes s’étaient terminées la veille et on avait vidé nos pupitres. Plus de devoirs. Plus de leçons. 

16 juillet 2020/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (21989)/Commentaires ()/
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Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Après plusieurs années d’attente et une entente de principe avec le gouvernement de la Saskatchewan qui tardait à se concrétiser, une nouvelle école primaire francophone verra finalement le jour dans la capitale provinciale.

13 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (28553)/Commentaires ()/
Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Le tout premier programme d’immersion en Saskatchewan est apparu à Saskatoon en 1968. Cinquante ans plus tard, ils sont plus de 16 500 à travers la province à se retrouver sur les bancs du programme qui fait de plus en plus d’adeptes.

8 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri, avec les informations de Diane Lacasse/Nombre de vues (25691)/Commentaires ()/
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Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Produire local, le nouveau défi des francophones de Regina

REGINA - LAssociation canadienne-française de Regina a inauguré son tout premier jardin communautaire le 15 juin dernier sur le terrain de l'École Mgr de Laval.

1 juillet 2020/Auteur: Leslie Diaz – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (30593)/Commentaires ()/
Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Après 10 ans de lutte judiciaire, la Cour suprême du Canada a tranché en faveur des parents franco-colombiens. Cette décision historique a été chaudement saluée par la communauté fransaskoise.

29 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (27184)/Commentaires ()/
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L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

Ateliers scolaires Gardiens de lys'toire par la Société historique de la Saskatchewan

À travers sa série d’ateliers pédagogiques, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) donne vie à l’histoire dans la salle de classe des écoles de la province. 

28 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (26943)/Commentaires ()/
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La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

Les universités francophones du pays misent sur l’inscription d’étudiants internationaux. Les mesures sanitaires en place affecteront directement les inscriptions.

14 juin 2020/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (21790)/Commentaires ()/
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Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Trois semaines après que l’Association canadienne-française de l’Alberta a lancé une campagne de mobilisation pour sauver le Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, l’incertitude règne toujours quant à l’avenir de l’établissement.

13 juin 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault – Francopresse /Nombre de vues (23629)/Commentaires ()/
Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Si tout va bien à la rentrée de septembre, le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) ira de l’avant avec un concept nouveau en Saskatchewan, mais qui a fait ses preuves dans d’autres provinces: l’école communautaire citoyenne.

13 juin 2020/Auteur: André Magny (Initiative de journalisme local – APF – Ouest)/Nombre de vues (25415)/Commentaires ()/
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La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême du Canada a donné raison aux francophone de la Colombie-Britannique, qui réclame depuis dix ans devant les tribunaux que le système scolaire de langue française soit mis à égalité avec le système anglophone.

12 juin 2020/Auteur: Marc Poirier – Francopresse /Nombre de vues (28813)/Commentaires ()/
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André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

Fils et petit-fils de colons de l’Ouest, André Moquin a œuvré toute sa vie pour l’avancement de l’éducation en français dans sa province.

2 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (30758)/Commentaires ()/
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L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'école fransaskoise remporte un prix international

Six élèves de la 8e année du Pavillon secondaire des Quatre Vents de l'école de Monseigneur on remporté un des deux Prix du public offerts dans le cadre du concours « Slame tes accents » du Centre de la Francophonie des Amériques.

23 mai 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (28300)/Commentaires ()/
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Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

Un vent de solidarité au Canada pour sauver le Campus Saint-Jean

L’appel à l’action de l’ACFA dans le cadre de la campagne «Sauvons Saint-Jean» a été entendu d’un bout à l’autre du pays, et même au-delà de nos frontières. 

19 mai 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault (Francopresse)/Nombre de vues (24032)/Commentaires ()/
Une miniécole de médecine pour y voir clair

Une miniécole de médecine pour y voir clair

Le premier volet de la 24e édition de la Miniécole de médecine de l’Université d’Ottawa s’est consacré entièrement au sens de la vue, présentant l’anatomie de l’œil et jetant les bases de la prévention des troubles de la vision.

19 mai 2020/Auteur: Sébastien Durand/Nombre de vues (30820)/Commentaires ()/
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Michel Marchildon : « pour nous Léon était un géant »

Auteur: Michel Marchildon/9 septembre 2015/Catégories: 2015, Communautaire, Zenon Park, Nécrologie

Léon Marchildon, le sculpteur

Léon Marchildon, le sculpteur

« Quand il s’enfermait dans son atelier de sculpture, au sous-sol, ses mains manipulaient les couteaux, mais son esprit s’envolait ailleurs. Il pouvait y passer des heures, parfois des nuits entières, inconscient du temps qui passe. »
– Michel Marchildon
Photo: Famille Marchildon (2015)
J’étais chez moi à Montréal quand j’ai eu la nouvelle du décès de Léon. On s’était vu tout récemment au 65e anniversaire de mariage de mes parents le 1er août.  Qui aurait crut qu’on se retrouverait tous ici réunis encore une fois dans cette même église. Il avait l’air bien, heureux de nous voir, prêt à faire la fête avec nous. 

Je ne savais pas quoi penser, quoi ressentir. C’est encore le cas aujourd’hui. Je pense qu’une partie de moi s’était conditionné au fait qu’à son âge, il pourrait partir sans prévenir, qu’il fallait surtout profiter de chaque moment qu’on passait ensemble. Quand j’ai su qu’on l’avait retrouvé dans son jardin, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. Mort à 92 ans dans son lieu préféré, en train de faire ce qu’il aimait faire. Je nous souhaite tous une fin pareille un jour. Pas d’hôpital, pas de maladie débilitante, tout son esprit, accompagné de sa femme, dans cette cour où il a vécu la grande majorité de sa vie, où il a grandi, a élevé ses enfants et terminé ses jours.

Si vous êtes là aujourd’hui c’est que vous connaissiez mon père. Il a été beaucoup de choses pour beaucoup de personnes. Il était notre père, votre oncle, votre voisin, votre collègue, votre ami, votre mari, membre de votre communauté. Vous aviez tous une relation unique avec lui. Pour chacun de nous, sa mort a évoqué des souvenirs différents. Cet homme qu’on appelait affectueusement ‘Dad’ a su toucher de nombreuses vies autour de lui, par son humour, par son originalité, son ouverture d’esprit, la qualité de son écoute. Il savait capter l’attention d’un public et le garder en haleine, mais il savait aussi rester en retrait et simplement écouter. Les gens étaient portés à lui faire confiance, à se confier à lui. Il avait en lui cette énergie vitale qu’on retrouve dans les grands personnages.

C’était un individu complexe et d’une grande profondeur. Il y avait chez lui ce côté fanfaron ou farceur, tout comme il y avait chez lui ce besoin de solitude et de réflexion. Quand il s’enfermait dans son atelier de sculpture, au sous-sol, ses mains manipulaient les couteaux, mais son esprit s’envolait ailleurs. Il pouvait y passer des heures, parfois des nuits entières, inconscient du temps qui passe.

Notre père était quelqu’un qui était bien dans sa peau, qui était en communion avec la nature, cette nature qu’il utilisait pour se nourrir l’âme. Il nous a légué cette capacité de se nourrir des petites choses qui nous entourent. Quand je fais le tour de mes frères et sœurs, il nous a tous  légué quelque chose de particulier. Gérald a reçu son don pour la forme physique et les prouesses en gymnastique. Gisèle a reçu son amour pour la culture des fleurs, son attention au détail et sa douceur. Solange a hérité de son entregens, son rire contagieux, son talent de rassembleur. Daniel, tant qu’à lui, a repris la ferme et suit dans ses pas d’agriculteur et de passioné de la nature. Marielle a hérité de son sourire contagieux et son amour du jardinage, moi (Michel) son goût pour l’histoire, l’écriture, le sport, le voyage… Francis ses talents de communicateur, sa passion pour le hockey et son goût de l’aventure et Eric ses talents en art visuel et sa passion du sport.

A nous tous, il a transmis sa grande fierté d’être Fransaskois. Comme je l’ai souvent répété aux amis, chez nous si tu voulais fumer ou parler anglais, t’allais dehors. Mon père était un homme fier, stoïque, courageux. Il n’hésitait pas à se mettre debout (ou sur une chaise, s’il le fallait), pour se faire entendre. Il avait le courage de ses convictions. C’était aussi un homme d’action qui a participé activement au développement de la société où il vivait.

Il nous laisse avec des milliers d’images. On le revoit en train de sculpter ses crucifix, nous réveiller la nuit pour aller voir les aurores boréales, sortir les gants de balle pour se lancer la balle après la messe du dimanche, pelleter la neige dans l’entrée l’hiver, cueillir des seaux de framboises et de saskatoons pour préparer une de ses fameuses batch de vin, chausser ses patins à 90 ans pour notre traditionel match de hockey sur l’étang.

Oui, il mesurait seulement cinq pieds, mais pour nous c’était un géant.

Les oiseaux qu’il nourissait sont désemparés aujourd’hui. Son atelier de sculpture est silencieux. Sa récolte de raisin restera sur la vigne cette année … et les Fransaskois, eux, perdent leur aîné préféré.

Mais quelle belle vie il a eu. Quel bonheur pour nous tous d’avoir grandi à ses cotés.

•••

Laissez-moi voyager 

Et si un jour je m’arrête

Pour me reposer sur la berge d’un lointain pays

L’estomac vide et assoiffé

Laissez-moi m’asseoir à l’ombre d’un oranger

Ou je peux rêver de chez moi, le jardin, les arbres

Les oiseaux et tout ce que j’ai laissé derrière dans la vallée

Ma famille, mon foyer, sur la prairie

Ma famille, mon foyer… sur la prairie

Léon Marchildon

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Michel Marchildon

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 - vendredi 15 novembre 2024