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Festival fransaskois 2024
Des pistes de réflexion pour financer l’éducation postsecondaire francophone

Des pistes de réflexion pour financer l’éducation postsecondaire francophone

La récente victoire du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSFCB) en Cour suprême laisse présager une possible expansion de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.

28 août 2020/Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Nombre de vues (14971)/Commentaires ()/
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Quand on l’attaque, la francophonie contre-attaque

Quand on l’attaque, la francophonie contre-attaque

Le Franco (Alberta) – L’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) promet une phase II de la campagne «Sauvons Saint-Jean» dès la rentrée. L’appel à des manifestations et une action en justice sont sur la table. 

24 août 2020/Auteur: Geoffrey Gaye (Le Franco)/Nombre de vues (17696)/Commentaires ()/
Rentrée scolaire : des parents se confient

Rentrée scolaire : des parents se confient

Une rentrée sous le signe de la fébrilité et de la solidarité

À quelques semaines du jour J, beaucoup d’interrogations subsistent. Tantôt confiants, tantôt inquiets, plusieurs parents fransaskois se sont confiés à l’Eau vive.

20 août 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (14978)/Commentaires ()/
Catégories: 2020Éducation
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Dans ce temps-là !

Dans ce temps-là !

À l’époque où j’étais élève à la fin de l’élémentaire, quand arrivait le mois de juin, nous étions assez intenables dans les classes... La fête de la Saint-Jean-Baptiste marquait le début des vacances estivales. Les classes s’étaient terminées la veille et on avait vidé nos pupitres. Plus de devoirs. Plus de leçons. 

16 juillet 2020/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (21055)/Commentaires ()/
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Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Après plusieurs années d’attente et une entente de principe avec le gouvernement de la Saskatchewan qui tardait à se concrétiser, une nouvelle école primaire francophone verra finalement le jour dans la capitale provinciale.

13 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (26645)/Commentaires ()/
Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Le tout premier programme d’immersion en Saskatchewan est apparu à Saskatoon en 1968. Cinquante ans plus tard, ils sont plus de 16 500 à travers la province à se retrouver sur les bancs du programme qui fait de plus en plus d’adeptes.

8 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri, avec les informations de Diane Lacasse/Nombre de vues (24125)/Commentaires ()/
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Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Un jardin communautaire à l’école Mgr de Laval à Regina

Produire local, le nouveau défi des francophones de Regina

REGINA - LAssociation canadienne-française de Regina a inauguré son tout premier jardin communautaire le 15 juin dernier sur le terrain de l'École Mgr de Laval.

1 juillet 2020/Auteur: Leslie Diaz – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (29028)/Commentaires ()/
Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême

Après 10 ans de lutte judiciaire, la Cour suprême du Canada a tranché en faveur des parents franco-colombiens. Cette décision historique a été chaudement saluée par la communauté fransaskoise.

29 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (25536)/Commentaires ()/
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L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes

Ateliers scolaires Gardiens de lys'toire par la Société historique de la Saskatchewan

À travers sa série d’ateliers pédagogiques, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) donne vie à l’histoire dans la salle de classe des écoles de la province. 

28 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF/Nombre de vues (25949)/Commentaires ()/
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La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

La pandémie risque de nuire à la francophonie des universités

Les universités francophones du pays misent sur l’inscription d’étudiants internationaux. Les mesures sanitaires en place affecteront directement les inscriptions.

14 juin 2020/Auteur: André Magny (Francopresse)/Nombre de vues (20939)/Commentaires ()/
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Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Toujours pas de déblocage pour le Campus Saint-Jean

Trois semaines après que l’Association canadienne-française de l’Alberta a lancé une campagne de mobilisation pour sauver le Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, l’incertitude règne toujours quant à l’avenir de l’établissement.

13 juin 2020/Auteur: Guillaume Deschênes-Thériault – Francopresse /Nombre de vues (22508)/Commentaires ()/
Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Conseil des écoles fransaskoises: À vos pupitres, citoyens!

Si tout va bien à la rentrée de septembre, le Conseil des écoles fransaskoises (CEF) ira de l’avant avec un concept nouveau en Saskatchewan, mais qui a fait ses preuves dans d’autres provinces: l’école communautaire citoyenne.

13 juin 2020/Auteur: André Magny (Initiative de journalisme local – APF – Ouest)/Nombre de vues (23852)/Commentaires ()/
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La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême donne gain de cause aux parents franco-colombiens

La Cour suprême du Canada a donné raison aux francophone de la Colombie-Britannique, qui réclame depuis dix ans devant les tribunaux que le système scolaire de langue française soit mis à égalité avec le système anglophone.

12 juin 2020/Auteur: Marc Poirier – Francopresse /Nombre de vues (27779)/Commentaires ()/
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André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

André Moquin, récit vivant de la fransaskoisie

Fils et petit-fils de colons de l’Ouest, André Moquin a œuvré toute sa vie pour l’avancement de l’éducation en français dans sa province.

2 juin 2020/Auteur: Lucas Pilleri – Initiative de journalisme local – APF /Nombre de vues (29583)/Commentaires ()/
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L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'École Mgr de Laval slame ses accents à Regina

L'école fransaskoise remporte un prix international

Six élèves de la 8e année du Pavillon secondaire des Quatre Vents de l'école de Monseigneur on remporté un des deux Prix du public offerts dans le cadre du concours « Slame tes accents » du Centre de la Francophonie des Amériques.

23 mai 2020/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27167)/Commentaires ()/
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Les couvertures de la Baie d’Hudson, des chalets aux foyers

Auteur: Dominique Liboiron/26 décembre 2021/Catégories: Société, Histoire et patrimoine, Aventure et plein air

Quatre lignes colorées
Les quatre lignes colorées et emblématiques de la Compagnie de la Baie d’Hudson se trouvent non seulement sur les fameuses couvertures, mais aussi sur toute une gamme de produits.
Photo : Dominique Liboiron

Quel objet est capable de rassembler les thèmes du plein air et de l’histoire, de signaler l’arrivée de l’hiver tout en servant de suggestion pour le magasinage de Noël ? Les couvertures de la Baie d’Hudson, bien sûr! 

L’image de la couverture de la Baie d’Hudson en laine blanche avec ses lignes vertes, rouges, jaunes et indigo, nous est très familière. En raison de son importance dans l’histoire de notre pays, elle est devenue un symbole du Canada. Mais savez-vous pourquoi ?

Avant d’explorer ce sujet, il est à noter que plusieurs compagnies vendaient des couvertures en laine dans le temps, y compris Eaton’s et Sears. Certains les appellent « des couvertes en laine », mais il serait plus juste de les présenter comme des couvertures à points. Ces points sont en fait les barres noires sur le bord de la couverture qui indiquent la taille. De nos jours, les couvertures à 3,5 points sont les plus communes.

Passons maintenant à notre exploration. Durant la période de la traite des fourrures, les couvertures en laine remplaçaient les peaux de bisons pour la literie et le linge d’hiver. Bien que les couvertures soient moins chaudes, elles faisaient gagner beaucoup de temps de travail aux femmes autochtones. En moyenne, une femme œuvrait pendant dix jours pour préparer une seule peau de bison.

De plus, le substitut en laine pèse moins, une caractéristique appréciée des peuples nomades. Ses couleurs vives, absentes chez le bison, en ont également fait un objet de mode et de prestige. Souvent, les couvertures se voyaient transformées en manteaux d’hiver et les gens aimaient porter les couleurs les plus en vogue d’année en année.  

Étiquette
Les collectionneurs peuvent déterminer l’âge des couvertures selon l’étiquette. Celle-ci date des années 1920. Dans le passé, les couvertures rouges étaient données aux chefs lors de la signature de traités.
Photo : Dominique Liboiron


À la fin du 19e siècle, alors que l’ère de la traite des fourrures touchait à sa fin, les couvertures en laine demeurent des éléments incontournables pour les gens qui découvrent le pays et les amateurs de plein air. 

Au début du 20e siècle, la Compagnie de la Baie d’Hudson constate qu’un nouveau marché s’ouvre à elle. La population canadienne augmente, s’urbanise et se sédentarise. Pour attirer cette clientèle, des publicités donnent une nouvelle image aux couvertures en laine, les transformant en objets domestiques. La couverture passe de la cabine à la maison. 

Bien que les couvertures de la Baie d’Hudson aient eu auparavant leur place dans la tente, les amateurs de randonnée et de camping ne dorment plus aujourd’hui sous la laine. Surtout, ces derniers diront que la laine les pique, qu’elle sèche plus lentement, qu’elle est plus chère et qu’elle occupe plus d’espace qu’un sac à couchage en matière synthétique. 

Malgré tout, les couvertures à points recouvrent une partie de l’âme du Canada et, pour cette raison, elles resteront toujours un objet chéri de ses habitants. 

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Dominique Liboiron

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 - mardi 2 juillet 2024