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Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

L’Association francophone pour le savoir propose à des étudiants, via son concours Ma thèse en 180 secondes, de présenter leur sujet de recherche en termes simples à un auditoire. Le défi : exposer de façon claire, concise et convaincante un projet d’envergure en trois minutes.

14 novembre 2020/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (14820)/Commentaires ()/
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Alpha Barry réélu pour un deuxième mandat

Alpha Barry réélu pour un deuxième mandat

Entretien avec Alpha Barry, été réélu au poste de conseiller scolaire pour la région scolaire n°3 incluant Regina et Moose Jaw. Celui qui est aussi président du Conseil scolaire fransaskois l’a emporté avec 70 % des voix face à son adversaire Siriki Diabagaté.

11 novembre 2020/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (14872)/Commentaires ()/
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Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest

Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest

Les établissements universitaires de l’Ouest du pays ont des outils en place pour assurer la liberté académique de leurs professeurs tout en assurant un traitement rigoureux des plaintes des étudiants.

7 novembre 2020/Auteur: Marie-Paule Berthiaume (Initiative de journalisme local – APF - Ouest)/Nombre de vues (16275)/Commentaires ()/
Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire

Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire

Selon un nouveau sondage Léger, près de la moitié des Canadiens sont au courant de la récente controverse à l’Université d’Ottawa, et plus de la moitié ont tendance à soutenir la professeure ayant prononcé le «mot en n» dans le cadre de son cours Art and Gender plutôt que les étudiants.

7 novembre 2020/Auteur: Marie-Paule Berthiaume (Francopresse)/Nombre de vues (13726)/Commentaires ()/
Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale?

Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale?

La ministre Mélanie Joly invite le gouvernement de l’Alberta à annuler sa décision de couper le financement du campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, dans une lettre adressée au premier ministre de la province, Jason Kenney.

1 novembre 2020/Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Nombre de vues (16572)/Commentaires ()/
Débats corsés entre les candidats au poste de conseiller scolaire

Débats corsés entre les candidats au poste de conseiller scolaire

C'est un premier débat radiophonique parfois houleux qui a eu lieu le 20 octobre entre Alpha Barry et Siriki Diabagaté, les deux prétendants au poste de conseiller scolaire de Regina.

23 octobre 2020/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (12833)/Commentaires ()/
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Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

LE DROIT (Ontario) – Le débat autour de la suspension d’une professeure de l’Université d’Ottawa pour avoir utilisé le mot «n**ger» continue de faire rage.

21 octobre 2020/Auteur: Daniel LeBlanc e)t Julien Paquette (Le Droit)/Nombre de vues (15092)/Commentaires ()/
Course électorale au CSF: continuité ou changement ?

Course électorale au CSF: continuité ou changement ?

Les parents fransaskois de Regina et Saskatoon seront appelés aux urnes le 28 octobre pour choisir leur conseiller scolaire dans le cadre des élections générales du Conseil scolaire fransaskois.

15 octobre 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (16234)/Commentaires ()/
Les écoles fransaskoises réussissent leur rentrée malgré la pandémie

Les écoles fransaskoises réussissent leur rentrée malgré la pandémie

Rentrée scolaire

La rentrée scolaire fransaskoise a eu lieu du 8 au 11 septembre partout dans la province. L’eau vive s’est entretenue avec quelques parents pour faire le bilan d’une semaine riche en émotions.

17 septembre 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (15664)/Commentaires ()/
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Des pistes de réflexion pour financer l’éducation postsecondaire francophone

Des pistes de réflexion pour financer l’éducation postsecondaire francophone

La récente victoire du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSFCB) en Cour suprême laisse présager une possible expansion de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.

28 août 2020/Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Nombre de vues (15477)/Commentaires ()/
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Quand on l’attaque, la francophonie contre-attaque

Quand on l’attaque, la francophonie contre-attaque

Le Franco (Alberta) – L’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) promet une phase II de la campagne «Sauvons Saint-Jean» dès la rentrée. L’appel à des manifestations et une action en justice sont sur la table. 

24 août 2020/Auteur: Geoffrey Gaye (Le Franco)/Nombre de vues (18257)/Commentaires ()/
Rentrée scolaire : des parents se confient

Rentrée scolaire : des parents se confient

Une rentrée sous le signe de la fébrilité et de la solidarité

À quelques semaines du jour J, beaucoup d’interrogations subsistent. Tantôt confiants, tantôt inquiets, plusieurs parents fransaskois se sont confiés à l’Eau vive.

20 août 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (15687)/Commentaires ()/
Catégories: 2020Éducation
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Dans ce temps-là !

Dans ce temps-là !

À l’époque où j’étais élève à la fin de l’élémentaire, quand arrivait le mois de juin, nous étions assez intenables dans les classes... La fête de la Saint-Jean-Baptiste marquait le début des vacances estivales. Les classes s’étaient terminées la veille et on avait vidé nos pupitres. Plus de devoirs. Plus de leçons. 

16 juillet 2020/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (21738)/Commentaires ()/
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Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école

Après plusieurs années d’attente et une entente de principe avec le gouvernement de la Saskatchewan qui tardait à se concrétiser, une nouvelle école primaire francophone verra finalement le jour dans la capitale provinciale.

13 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (27396)/Commentaires ()/
Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Immersion : Cinquante ans d’une formule éprouvée

Le tout premier programme d’immersion en Saskatchewan est apparu à Saskatoon en 1968. Cinquante ans plus tard, ils sont plus de 16 500 à travers la province à se retrouver sur les bancs du programme qui fait de plus en plus d’adeptes.

8 juillet 2020/Auteur: Lucas Pilleri, avec les informations de Diane Lacasse/Nombre de vues (25139)/Commentaires ()/
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Gaetan Benoit fait un pied-de-nez au cancer

Auteur: Estelle Bonetto/8 septembre 2021/Catégories: Société

Il y a un an, la foudre s’est abattue sur la vie de Gaetan Benoit, réalisateur à Radio-Canada bien connu de la fransaskoisie. Lorsque le jeune quarantenaire se réveille ce matin-là, il est loin de se douter du mal qui pèse au-dessus de sa tête et qui va transformer sa vie, pour le pire, mais aussi le meilleur.

Picotements dans le bras gauche. Tremblements. Convulsions. Perte de connaissance. Ambulance. Scan. Biopsie. Tumeurs au cerveau. L’enchaînement des événements ne laisse guère de temps pour avaler et digérer cette pilule amère, venue de nulle part. « C’était un choc total. J’avais zéro symptôme avant, alors je ne m’y attendais pas du tout », se remémore Gaetan.

Une course contre la montre

C’était il y a un an, presque jour pour jour. En pleine pandémie. Le jeune homme originaire de Prince Albert se souvient de la petite chambre d’hôpital, du docteur, du diagnostic, de sa douleur, mais aussi, et surtout, de la chance qu’il a eue.

« Heureusement, j’ai été diagnostiqué rapidement. Parfois, ça traîne des mois, voire des années avant de savoir et les gens doivent vivre avec des migraines, des pertes de mémoire. Alors que moi, j’ai eu une crise le samedi matin, mes résultats le soir même, une biopsie le lundi, et voilà, j’ai un cancer assez agressif et inopérable dans mon cerveau. »

Les médecins lui donnent cinq ans à vivre, tout au plus. Une fois le verdict tombé, tout se précipite, s’enchaîne et se déchaîne. « C’est le début de l’acceptation et puis du partage avec tout le monde dans ma vie. Faire des appels, parler aux gens, s’occuper de toute la logistique avec le travail et les assurances », témoigne Gaetan.

Une thérapie par l’humour

Un tourbillon infernal dans lequel le quarantenaire saute à pieds joints pour recommencer à vivre sa vie, fidèle à lui-même, avec tout l’entrain et l’énergie qui le caractérisent. Et pour cela, il n’a pas une minute à perdre.

« Je ressentais le besoin d’en parler très ouvertement. Je suis un peu une personnalité du fait que j’ai souvent été sur les ondes, à la radio et à la télé, j’ai donc eu l’idée de pondre un sketch et de produire une vidéo pour l’annoncer », indique-t-il.

Dans la vidéo, la P’tite cuisse fransaskoise, alias Gaetan Benoit, entre dans le ring pour tirer la jambette à son ennemi juré, le dévoreur de cerveau, incarné par l’impressionnant Marc Hounjet. Entrent aussi en scène le non moins célèbre Roger Dallaire à titre d’annonceur et la compagne de vie de Gaetan, Katrine Deniset, en tant qu’agente de l’athlète. Le tout rythmé par la chanson Et après tout ça du groupe fransaskois Hart-Rouge.

« Je voulais en rire et me moquer de cette chose, ne pas la laisser avoir le dessus et rendre tout cela un peu plus léger pour moi-même et mon entourage. Je ne voulais pas rester en dessous de ce nuage de cancéreux », souligne le Fransaskois.

Un « cadeau » inattendu

D’un naturel peu anxieux, et plutôt à l’aise avec l’incertitude et le changement, Gaetan dit avoir toujours vécu sa vie sans trop se soucier du lendemain : « C’était presque un problème en fait et je suis resté célibataire longtemps à cause de cela », plaisante le jeune homme.

D’une certaine façon, il en est même arrivé à considérer cette épreuve comme « un cadeau ». « Je me sens parfois mal de dire ça, surtout pour mes proches, mais en toute honnêteté, ça m’a changé pour le mieux. Je ne suis certainement pas devenu un grand sage pour autant, mais je suis plus sensible, remarque Gaetan. Je suis maintenant beaucoup plus empathique et sensible aux fardeaux, aussi bien physiques, psychologiques, qu’émotionnels que les gens doivent porter. »

Si la gratitude a toujours été au cœur de son attitude, Gaetan reconnaît avoir toujours su qu’il était « un homme blanc » avec plein de privilèges et à quel point il avait été chanceux de grandir dans une petite communauté fransaskoise et anglophone de Prince Albert et d’avoir eu le cheminement qu’il a eu. « Je ressens beaucoup de gratitude. Pour ma famille, ma conjointe, tous les gens qui m’entourent », dit-il.

Il évoque aussi les nombreux cercles d’amis, de collaborateurs et de collègues formés au fil du temps qui l’entourent encore. « Des fois, on oublie ces cercles d’amis, on s’éloigne, on oublie, et ça prend des moments traumatisants pour s’en rappeler. » Et de reprendre le vieil adage selon lequel il faut tout un village pour élever un enfant : « Et il faut aussi tout un village pour appuyer un cancéreux ! »

Gaetan se réjouit aussi d’avoir pu compter sur la communauté fransaskoise et sur son infaillible soutien. « Ça m’a fait tellement chaud au cœur, j’y tiens beaucoup à cette communauté. Puis, juste de voir qu’elle est là pour m’appuyer, c’est très émouvant, et ça m’a beaucoup aidé. »

Des racines bien vivantes

Personnalité attachante, Gaetan a toujours occupé une place de choix dans le cœur des Fransaskois et, lorsqu’il a eu besoin d’un coup de pouce financier pour transformer un de ses rêves en réalité, la Fondation fransaskoise a répondu présente.

« J’ai beaucoup travaillé pour le Francothon et je ne pensais jamais demander de l’argent à la Fondation ! Grâce à ce financement, je vais pouvoir sortir un album de mes compositions et payer mes amis, des professionnels de la musique, à leur juste valeur », se réjouit l’artiste.

Le cœur comblé

Cet album, dont la sortie est prévue pour novembre, reflète la réalité fransaskoise du jeune homme, puisant dans la country, le western, le folk, et même le gospel. Le fil conducteur reste l’humour avec de nombreux clins d’œil à sa communauté d’origine et à la formule du cabaret et spectacle de variétés. 

En attendant cette sortie, les projets continuent d’affluer pour Gaetan Benoit : « Tout ça m’allume et me comble le cœur et l’esprit. C’est un autre cadeau que le cancer m’a donné », ose-t-il.

C’est surtout le temps qui lui est cher, le temps de mener à bien des projets et des collaborations. « Ça me dérange quand les gens pensent que je veux laisser une trace, un héritage ! Je continue de faire exactement ce que je faisais avant. Ce ne sont pas des projets de mort, ce sont des projets de vie », insiste-t-il.

Une vie bien remplie qu’il s’apprête à unir à celle de Katrine lors d’un mariage-guinguette qu’ils célébreront début septembre. Une guinguette est une fête populaire dansante au bord de l’eau, un mot et concept français que Gaetan avait puisé d’un conte de Maupassant et qu’il avait soigneusement conservé dans son « baluchon de mots », attendant la bonne occasion pour le ressortir.

Tourné vers l’avenir

L’année qui vient de s’écouler n’a pas été de tout repos pour le Fransaskois. Les traitements de radiation et de chimiothérapie ont réussi à stabiliser son état de santé de et à ralentir la progression du cancer.

« Je me trouve très chanceux, car j’ai eu peu d’effets secondaires jusqu’à maintenant et les tumeurs réagissent bien aux traitements. J’essaie juste de bien manger et de faire de l’activité pour garder la forme », dit-il.

S’il reste positif, Gaetan est également réaliste face à sa maladie et à l’espérance de vie que lui ont donnée les médecins. « Je ne m’attends pas à une guérison miraculeuse. Pour l’instant, je suis en rémission, mais le cancer va revenir, c’est juste une question de temps. »

Le jeune homme n’est pas non plus du genre à vivre avec une épée de Damoclès planant au-dessus de sa tête, préférant au contraire « ne pas passer trop d’énergie là-dessus, à penser à ce qui pourrait arriver ».

Malgré tout, la peur vient parfois lui rendre visite : « Quand ça reviendra, quand ça décidera de pousser à nouveau, est-ce que je vais perdre mon énergie, mes facultés cognitives ? », se questionne-t-il.

« Katrine et moi sommes tous les deux rêveurs, indique Gaetan. Ça a approfondi notre relation, on collabore sur toutes sortes de projets. » Les deux tourtereaux continuent donc de vivre leurs rêves, d’en faire profiter les autres et, comme le dit la chanson de Hart-Rouge, à imaginer que tout ce qu’ils voient est à la portée de leurs doigts.

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Balises: Gaetan Benoit
Estelle Bonetto

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 - dimanche 29 septembre 2024