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Festival Cinergie 2024
Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, élève en 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, Pavillon Gustave-Dubois, vient de remporter le concours international Ma minute francophone.

18 décembre 2020/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (14388)/Commentaires ()/
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Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Alors que Regina a obtenu l’aval du gouvernement pour le financement de nouveaux espaces scolaires, Saskatoon et Prince Albert attendent toujours. Le Comité vision des espaces scolaires francophones à Saskatoon, créé en juin 2020, a consulté la communauté pour identifier les besoins dans la ville des ponts.

11 décembre 2020/Auteur: Arthur Béague/Nombre de vues (16684)/Commentaires ()/
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Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

L’Association francophone pour le savoir propose à des étudiants, via son concours Ma thèse en 180 secondes, de présenter leur sujet de recherche en termes simples à un auditoire. Le défi : exposer de façon claire, concise et convaincante un projet d’envergure en trois minutes.

14 novembre 2020/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (13744)/Commentaires ()/
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Alpha Barry réélu pour un deuxième mandat

Alpha Barry réélu pour un deuxième mandat

Entretien avec Alpha Barry, été réélu au poste de conseiller scolaire pour la région scolaire n°3 incluant Regina et Moose Jaw. Celui qui est aussi président du Conseil scolaire fransaskois l’a emporté avec 70 % des voix face à son adversaire Siriki Diabagaté.

11 novembre 2020/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (13687)/Commentaires ()/
Balises: Alpha Barry
Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest

Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest

Les établissements universitaires de l’Ouest du pays ont des outils en place pour assurer la liberté académique de leurs professeurs tout en assurant un traitement rigoureux des plaintes des étudiants.

7 novembre 2020/Auteur: Marie-Paule Berthiaume (Initiative de journalisme local – APF - Ouest)/Nombre de vues (14700)/Commentaires ()/
Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire

Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire

Selon un nouveau sondage Léger, près de la moitié des Canadiens sont au courant de la récente controverse à l’Université d’Ottawa, et plus de la moitié ont tendance à soutenir la professeure ayant prononcé le «mot en n» dans le cadre de son cours Art and Gender plutôt que les étudiants.

7 novembre 2020/Auteur: Marie-Paule Berthiaume (Francopresse)/Nombre de vues (12905)/Commentaires ()/
Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale?

Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale?

La ministre Mélanie Joly invite le gouvernement de l’Alberta à annuler sa décision de couper le financement du campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, dans une lettre adressée au premier ministre de la province, Jason Kenney.

1 novembre 2020/Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Nombre de vues (15455)/Commentaires ()/
Débats corsés entre les candidats au poste de conseiller scolaire

Débats corsés entre les candidats au poste de conseiller scolaire

C'est un premier débat radiophonique parfois houleux qui a eu lieu le 20 octobre entre Alpha Barry et Siriki Diabagaté, les deux prétendants au poste de conseiller scolaire de Regina.

23 octobre 2020/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (11941)/Commentaires ()/
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Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

LE DROIT (Ontario) – Le débat autour de la suspension d’une professeure de l’Université d’Ottawa pour avoir utilisé le mot «n**ger» continue de faire rage.

21 octobre 2020/Auteur: Daniel LeBlanc e)t Julien Paquette (Le Droit)/Nombre de vues (14099)/Commentaires ()/
Course électorale au CSF: continuité ou changement ?

Course électorale au CSF: continuité ou changement ?

Les parents fransaskois de Regina et Saskatoon seront appelés aux urnes le 28 octobre pour choisir leur conseiller scolaire dans le cadre des élections générales du Conseil scolaire fransaskois.

15 octobre 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (14770)/Commentaires ()/
Les écoles fransaskoises réussissent leur rentrée malgré la pandémie

Les écoles fransaskoises réussissent leur rentrée malgré la pandémie

Rentrée scolaire

La rentrée scolaire fransaskoise a eu lieu du 8 au 11 septembre partout dans la province. L’eau vive s’est entretenue avec quelques parents pour faire le bilan d’une semaine riche en émotions.

17 septembre 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (14625)/Commentaires ()/
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Des pistes de réflexion pour financer l’éducation postsecondaire francophone

Des pistes de réflexion pour financer l’éducation postsecondaire francophone

La récente victoire du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSFCB) en Cour suprême laisse présager une possible expansion de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.

28 août 2020/Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Nombre de vues (14712)/Commentaires ()/
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Quand on l’attaque, la francophonie contre-attaque

Quand on l’attaque, la francophonie contre-attaque

Le Franco (Alberta) – L’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) promet une phase II de la campagne «Sauvons Saint-Jean» dès la rentrée. L’appel à des manifestations et une action en justice sont sur la table. 

24 août 2020/Auteur: Geoffrey Gaye (Le Franco)/Nombre de vues (17205)/Commentaires ()/
Rentrée scolaire : des parents se confient

Rentrée scolaire : des parents se confient

Une rentrée sous le signe de la fébrilité et de la solidarité

À quelques semaines du jour J, beaucoup d’interrogations subsistent. Tantôt confiants, tantôt inquiets, plusieurs parents fransaskois se sont confiés à l’Eau vive.

20 août 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (14565)/Commentaires ()/
Catégories: 2020Éducation
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Dans ce temps-là !

Dans ce temps-là !

À l’époque où j’étais élève à la fin de l’élémentaire, quand arrivait le mois de juin, nous étions assez intenables dans les classes... La fête de la Saint-Jean-Baptiste marquait le début des vacances estivales. Les classes s’étaient terminées la veille et on avait vidé nos pupitres. Plus de devoirs. Plus de leçons. 

16 juillet 2020/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (20617)/Commentaires ()/
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Beyrouth : une explosion à l'ampleur de ses malheurs

Auteur: Estelle Bonetto/20 août 2020/Catégories: 2020, Société, International

Le mardi 4 août, une déflagration en deux temps défigurait la capitale libanaise, laissant dans son sillage plus de 170 morts, des milliers de blessés, une population livrée à elle-même et un pays brisé par des années de souffrance acharnée.

Deux Saskatchewanais issus de la diaspora libanaise joignent leurs voix à la vague d’indignation qui a secoué le monde entier après cette tragédie qui frappe un peuple déjà en proie à une pauvreté sans précédent.

La pointe de l’iceberg

Les 2 700 tonnes de nitrate d’ammonium qui ont explosé dans le port de Beyrouth n’ont fait que révéler une triste réalité : celle d’un pays profondément plongé dans un état de crise, et ce, depuis des décennies.

« Le peuple libanais souffre depuis longtemps du chômage, de la pauvreté, de l’inflation… Et le gouvernement en place ne fait rien », déplore Bassel Abouchakra, un Réginois fransaskois qui a quitté le pays du cèdre à la fin des années 1990.

Même son de cloche chez Mustapha Itani, résidant à Regina, lui-même parti de son pays natal depuis deux décennies : « Cet événement met en lumière l’incompétence des autorités gouvernementales et la corruption qui fait rage depuis trop longtemps. »

Une nation ravagée

Le Liban n’en est effectivement pas à ses premières souffrances. Après les déchirements d’une guerre civile débutée au milieu des années 1970 pour se terminer au début des années 1990, cet État du Proche-Orient connaît sa part d’instabilité politique et de crises économiques. Le tristement célèbre parti politique et groupe islamiste chiite du Hezbollah, considéré par plusieurs nations comme une organisation terroriste, est d’ailleurs basé au Liban.

« Plus récemment, en 2019, on a vu un large mouvement populaire, la thawra, [qui signifie révolution en arabe] prendre forme pour contester l’incapacité du gouvernement à faire face aux énormes défis du pays sur le plan économique et social », indique Bassel Abouchakra.

Avec un taux de chômage avoisinant aujourd’hui les 60 % et une inflation des plus galopantes, les Libanais sont un peuple résilient, fait remarquer Bassel Abouchakra, mais cette nouvelle catastrophe les précipite un peu plus dans le gouffre.

« Au Liban, même si vous avez de l’argent, les banques bloquent votre compte, il ne vous est pas possible de retirer des fonds, ce sont elles qui décident pour vous, explique M. Itani. Je ne sais pas si les gens ici peuvent vraiment comprendre cette réalité, on se sent tellement impuissants, il n’y a pas d’issue, les gens sont littéralement pris en otage. »

Pays d’attache

La diaspora libanaise est l’une des plus importantes au monde avec, selon les estimations, entre 4 et 14 millions de personnes éparpillées aux quatre coins du globe. Malgré les milliers de kilomètres de séparation, la proximité à la mère patrie reste palpable, comme en témoignent les deux expatriés de Regina.

« En plus de parler à ma famille régulièrement, j’ai dix canaux de télévision libanais et je lis la presse du pays », précise M. Abouchakra qui n’a pas eu l’occasion de « refouler » les terres natales depuis son départ.

M. Itani, quant à lui, caressait l’idée d’un retour au pays, mais se dit maintenant incertain quant à la réalisation d’un tel rêve. « Je ne sais pas si ce sera possible étant donné le climat instable et la colère populaire qui gronde là-bas. »

Au fil des jours, la grogne du peuple libanais ne cesse de grandir, forçant notamment une partie de la classe politique à plier bagage. Une mince consolation face aux multiples facteurs de mécontentement. Toutefois, cette terrible tragédie aura servi à placer les projecteurs sur le Liban. « Tous les yeux sont tournés vers la capitale libanaise et le pays. La mobilisation internationale est extraordinaire. C’est donc l’occasion de faire bouger les choses », perçoit Mustapha Itani, optimiste.

Le facteur français

Le Liban a obtenu son indépendance de la France en 1943, mais les liens culturels et politiques qui unissent les deux pays sont encore très forts. « Le président français a été un des premiers à venir sur place, on ressent beaucoup de soutien et d’attachement au régime français », perçoit M. Abouchakra.

Le Canada, et particulièrement le Québec, reste une destination de choix pour les immigrants libanais. D’ailleurs, après avoir d’abord résidé au Québec, Bassel Abouchakra continue de faire rayonner sa langue et sa culture, bien vivante, en Saskatchewan.

Si le peuple libanais est plongé dans un état de pauvreté endémique exacerbé par cette nouvelle épreuve, les Beyrouthins doivent se retrousser les manches pour « nettoyer, vivre leurs deuils, s’occuper de leurs blessés, puis descendre dans la rue », estime Mustapha Itani. Un mal nécessaire qui ouvre la voie à une nouvelle thawra.

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Balises: Liban
Estelle Bonetto

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 - lundi 6 mai 2024