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Festival fransaskois 2024
Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

Portrait d'un jeune leader bilingue

Louis Prince, élève de 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, est un des huit jeunes leaders du Français pour l’avenir.

26 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (14383)/Commentaires ()/
Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Depuis le 6 janvier, FRÉSK, le répertoire de ressources éducatives en français pour la Saskatchewan, a délaisser la version papier du catalogue au profit d’un site web.

25 janvier 2021/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (11798)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
Balises: FRÉSK
Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur l'expérience étudiante inédite à la Cité universitaire francophone de Regina depuis le début de la pandémie.

24 janvier 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (16889)/Commentaires ()/
Balises: COVID-19
Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

L’école Boréale a ainsi pu donner un nouveau souffle à sa collaboration communautaire avec le Foyer Saint-Joseph de Ponteix :

 

21 janvier 2021/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (16019)/Commentaires ()/
Balises:
Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, élève en 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, Pavillon Gustave-Dubois, vient de remporter le concours international Ma minute francophone.

18 décembre 2020/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (14849)/Commentaires ()/
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Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Alors que Regina a obtenu l’aval du gouvernement pour le financement de nouveaux espaces scolaires, Saskatoon et Prince Albert attendent toujours. Le Comité vision des espaces scolaires francophones à Saskatoon, créé en juin 2020, a consulté la communauté pour identifier les besoins dans la ville des ponts.

11 décembre 2020/Auteur: Arthur Béague/Nombre de vues (17474)/Commentaires ()/
Balises:
Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

L’Association francophone pour le savoir propose à des étudiants, via son concours Ma thèse en 180 secondes, de présenter leur sujet de recherche en termes simples à un auditoire. Le défi : exposer de façon claire, concise et convaincante un projet d’envergure en trois minutes.

14 novembre 2020/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (14183)/Commentaires ()/
Balises:
Alpha Barry réélu pour un deuxième mandat

Alpha Barry réélu pour un deuxième mandat

Entretien avec Alpha Barry, été réélu au poste de conseiller scolaire pour la région scolaire n°3 incluant Regina et Moose Jaw. Celui qui est aussi président du Conseil scolaire fransaskois l’a emporté avec 70 % des voix face à son adversaire Siriki Diabagaté.

11 novembre 2020/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (14124)/Commentaires ()/
Balises: Alpha Barry
Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest

Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest

Les établissements universitaires de l’Ouest du pays ont des outils en place pour assurer la liberté académique de leurs professeurs tout en assurant un traitement rigoureux des plaintes des étudiants.

7 novembre 2020/Auteur: Marie-Paule Berthiaume (Initiative de journalisme local – APF - Ouest)/Nombre de vues (15407)/Commentaires ()/
Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire

Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire

Selon un nouveau sondage Léger, près de la moitié des Canadiens sont au courant de la récente controverse à l’Université d’Ottawa, et plus de la moitié ont tendance à soutenir la professeure ayant prononcé le «mot en n» dans le cadre de son cours Art and Gender plutôt que les étudiants.

7 novembre 2020/Auteur: Marie-Paule Berthiaume (Francopresse)/Nombre de vues (13243)/Commentaires ()/
Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale?

Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale?

La ministre Mélanie Joly invite le gouvernement de l’Alberta à annuler sa décision de couper le financement du campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, dans une lettre adressée au premier ministre de la province, Jason Kenney.

1 novembre 2020/Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/Nombre de vues (15857)/Commentaires ()/
Débats corsés entre les candidats au poste de conseiller scolaire

Débats corsés entre les candidats au poste de conseiller scolaire

C'est un premier débat radiophonique parfois houleux qui a eu lieu le 20 octobre entre Alpha Barry et Siriki Diabagaté, les deux prétendants au poste de conseiller scolaire de Regina.

23 octobre 2020/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (12186)/Commentaires ()/
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Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

Professeure suspendue à l’Ud'O : «deux principes à réconcilier», selon le recteur

LE DROIT (Ontario) – Le débat autour de la suspension d’une professeure de l’Université d’Ottawa pour avoir utilisé le mot «n**ger» continue de faire rage.

21 octobre 2020/Auteur: Daniel LeBlanc e)t Julien Paquette (Le Droit)/Nombre de vues (14457)/Commentaires ()/
Course électorale au CSF: continuité ou changement ?

Course électorale au CSF: continuité ou changement ?

Les parents fransaskois de Regina et Saskatoon seront appelés aux urnes le 28 octobre pour choisir leur conseiller scolaire dans le cadre des élections générales du Conseil scolaire fransaskois.

15 octobre 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (15428)/Commentaires ()/
Les écoles fransaskoises réussissent leur rentrée malgré la pandémie

Les écoles fransaskoises réussissent leur rentrée malgré la pandémie

Rentrée scolaire

La rentrée scolaire fransaskoise a eu lieu du 8 au 11 septembre partout dans la province. L’eau vive s’est entretenue avec quelques parents pour faire le bilan d’une semaine riche en émotions.

17 septembre 2020/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (15113)/Commentaires ()/
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Rencontre avec Stéphane Dion

Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/28 août 2014/Catégories: 2014, CPF - Coopérative des publications fransaskoises, Regina, Politique

Le député libéral, Stéphane Dion, aux bureaux de l’Eau vive.

Le député libéral, Stéphane Dion, aux bureaux de l’Eau vive.

Photo : Alexandre Daubisse

Stéphane Dion a été ministre responsable de l’Unité canadienne sous Jean Chrétien après le référendum de 1995, ministre de l’Environnement de Paul Martin puis chef du Parti libéral du Canada du 2 décembre 2006 au 8 décembre 2008.

 

Aujourd’hui, député fédéral de la circonscription de Saint-Laurent-Cartierville, au Québec, Monsieur Dion était de passage dans nos bureaux, jeudi 21 août, lors de sa consultation auprès des organismes fransaskois.

 

Eau vive : La communauté fransaskoise est inquiète des coupures subies de plus en plus importantes de la part de Patrimoine canadien. Que pensez-vous de ce phénomène?

Stéphane Dion : C’est épouvantable. Le gouvernement fédéral ne devrait pas être perçu ainsi. Il devrait être un partenaire essentiel. Les besoins ont changé. Il faut considérer les économies d’échelle et l’inflation. Nous croyons en cette cause. Il faut établir les priorités du jour. L’immigration amène de nouveaux défis et le programme fédéral n’est pas adapté. Patrimoine canadien et les leviers fédéraux devraient s’adapter aux nouveaux défis.

 

EV : Les coupures budgétaires à Radio-Canada sont également source d’inquiétude pour notre communauté. On craint une perte de moyens. Quelle serait la stratégie du Parti libéral sur la question?

SD : Nous croyons au rôle de diffuseur public. Nous voulons qu’il ait une responsabilité d’ordre public. Lorsque nous en avons eu l’opportunité nous avons réinvesti les surplus dans la grande maison de Radio-Canada et sa capacité de répondre aux besoins des communautés notamment les communautés de langues officielles minoritaires. Je ne sens pas cette conviction de la part du gouvernement actuel. En Saskatchewan, s’il y a des coupures à CBC, il y a d’autres sources d’information en anglais mais souvent en français c’est seulement Radio-Canada. Il faut en être conscient quand on prend les décisions à Ottawa. C’est trop important pour les communautés. L’objectif larvé du gouvernement est de privatiser notre diffuseur public or le Canada a besoin de ce service pour les enjeux de la langue française, de la culture anglophone canadienne face aux États-Unis et des langues et cultures autochtones. Le secteur privé ne ferait pas face à tous ces besoins.

Le seul engagement qu’on peut faire c’est que nous croyons au diffuseur public, au fait français en Saskatchewan et on fera tout pour être un bon partenaire. C’est aussi à la communauté d’identifier clairement ce qu’elle attend de nous.

 

EV : La cause Caron est maintenant en cour Suprême. Quelle est votre position sur la question?

SD : C’est beaucoup de détermination d’aller de cour en cour. Nous respecterons le jugement. S’il est positif, nous espérons que tout le monde le respectera. Il faut respecter le jugement de la cour lorsqu’il sortira.

 

EV : Jim Watson, le maire d’Ottawa, la capitale fédérale, refuse catégoriquement son statut bilingue. Selon lui, il n’y en a pas besoin car les services bilingues sont très performants. Quelle est votre position?

SD : Nous pensons qu’un pays bilingue devrait avoir une capitale bilingue. Il y a des avantages à être la capitale d’un pays mais aussi des responsabilités. On invite le maire à voir ça sous cet angle. Il me semble que la province [l’Ontario] est plus ouverte. Le maire peut savoir que si on devient le gouvernement on sera très intéressés à un statut bilingue si cela devait être sa politique. Entre-temps, il faut encourager le maire à maintenir sa politique en place et à l’améliorer si possible. Car tout ne dépend pas du statut bilingue. 

 

EV : Ce serait un symbole fort.

SD : Oui, un symbole fort et une pérennité. Car avec un statut bilingue on a des recours qui font en sorte que si on a un maire moins motivé que le maire actuel on n’en pâtira pas, on en pâtira moins. C’est une protection.

 

EV : Concernant l’environnement, sujet qui vous tient à cœur, et les sables bitumineux, quelle serait l’alternative politique du Parti libéral?

SD : Premièrement, il faut s’assurer qu’on a des évaluations environnementales indépendantes, compétentes et faites dans les temps requis. Cela a été démantelé par le gouvernement actuel. Je parle de la qualité de l’air, de l’eau, de la contamination des sols. Les évaluations sont faites mais ne sont pas suffisamment rigoureuses et transparentes. Donc, il y a un renforcement à faire de ce côté-là. Il nous faut des réglementations très strictes et s’assurer qu’elles soient mises en place.

Deuxièmement, si on fait le nécessaire concernant les émissions de gaz à effet de serre, on va aider à l’exportation de notre ressource. C’est cela le paradoxe. Ce n’est pas le pétrole qu’il faut réduire mais les gaz à effet de serre. Pour cela il faut une réglementation qui oblige les producteurs pétroliers à réduire leurs émissions. Une fois ces réglementations mises en place, il n’y aura plus de raisons de boycotter notre pétrole1. La politique du gouvernement actuel de considérer l’environnement comme un frein à notre économie, nuit à l’emploi, au développement économique, à notre réputation.

 

EV : Vos détracteurs se sont servis de votre double nationalité pour remettre en question votre loyauté nationale, vous leur avez répondu que de nombreux hommes politiques canadiens de haut rang, dont le Premier ministre, John Turner, avaient, eux aussi, la double nationalité. N’y a-t-il pas toujours cette épée de Damoclès au-dessus de votre tête?

SD : Je ne le vois pas comme ça. Je l’assume. Personne n’a le droit de remettre en cause ma loyauté envers le Canada. Elle est pleine et entière mais je suis fier du bagage culturel qui me vient de ma maman. Je ne vois pas pourquoi je le renierai. Et je dois aussi m’identifier à tous ces Canadiens qui ont la double nationalité qu’on ne peut continuellement soupçonner de manquer de loyauté envers le Canada pour autant. Ce serait tout à fait injuste envers elles et eux.

 

EV : On se rend compte que les droits des francophones hors-Québec ne sont jamais autant respectés que lorsque le Québec connaît une vague indépendantiste. Pourrait-on trouver une voie qui permettrait de respecter les droits des francophones hors-Québec sans attendre que l’intégrité du pays soit menacée?

SD : D’abord, il est très difficile de renoncer au Canada. C’est le problème des indépendantistes depuis le début, de convaincre les Québécois de cesser d’être des Canadiens. L’une des nombreuses raisons pour lesquelles il est difficile de renoncer au Canada est qu’il s’est fait en français avant de se faire en anglais. Dire aux Québécois de laisser tomber tout ça, les francophones des autres provinces et tout ce qu’on a bâti c’est très difficile et cela va rester comme un obstacle majeur au démantèlement du Canada.

L’autre chose c’est qu’un Canada bilingue est une force pour tous les Canadiens. Avoir deux langues officielles, qui sont des langues internationales, est une chance inouïe et on aurait bien tort dans ce monde global, où il faut échanger avec tous les continents, d’y renoncer. Le fait d’avoir compris ça fait que nous sommes un pays plus ouvert et plus tolérant. Il faut voir dans la diversité une force et non pas une menace. C’est pour ça qu’on doit toujours soigner de près la relation de l’ensemble du pays avec ses communautés de langues officielles minoritaires. Elles sont un garant de notre effort de rester un pays ouvert, un pays où chaque être humain a sa chance quelles que soient ses origines.

 

EV : Pensez-vous que les Canadiens se rendent compte de cette force?

SD : La majorité, oui, mais pas assez. Ceux qui ne s’en rendent pas compte, ce n’est pas leur faute c’est qu’on ne le leur dit plus. Le bilinguisme est un indicateur de notre capacité à rester le Canada dans un monde en changement. Le monde entier nous regarde comme un monde tolérant, un pays d’ouverture. C’est un combat de tous les jours. Il ne faut jamais le prendre pour acquis. L’intolérance vous la sortez par la porte, elle rentre par la fenêtre. Un des indicateurs, c’est, par exemple, est-ce que la société fransaskoise va faire face au défi de l’immigration? Allez-vous faire que dans cette communauté francophone, de plus en plus diversifiée, tout le monde va se sentir comme faisant partie d’une même communauté et heureux d’apprendre de la diversité même de ses membres? C’est un enjeu essentiel dont on pourrait dire c’est votre problème mais en fait c’est le problème du Canada. Et le Canada doit être à la hauteur de l’espoir qu’il représente dans le monde. 

 

EV : Êtes-vous inquiet du fait qu’on se retrouve avec un gouvernement conservateur élu avec une minorité d’électeurs?

SD : Ça c’est le mode de scrutin que nous avons. Je crois qu’il faut en changer. Je n’aime pas me demander au soir d’une élection : « Quelle région de mon pays va être exclue de la branche exécutive, exclue du gouvernement? » Avec le mode de scrutin que nous avons, il y a une concentration artificielle des sièges ravis par les partis. J’ai des idées sur la façon dont on pourrait le faire. Si on est le gouvernement, nous nous sommes engagés à avoir un vrai débat là-dessus avec les Canadiens, voir si on peut modifier le mode de scrutin d’une façon utile pour le Canada.


1Allusion aux mouvements contre l’oléoduc entre l’Alberta et le Golfe du Mexique aux États-Unis et l’achat de pétrole canadien.

 
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Alexandre Daubisse (EV)

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 - lundi 1 juillet 2024