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Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (8414)/Commentaires ()/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (8178)/Commentaires ()/
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Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (9978)/Commentaires ()/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (7582)/Commentaires ()/
Balises:
Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (12520)/Commentaires ()/
Balises: lgbtq
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (12710)/Commentaires ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (12519)/Commentaires ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (12235)/Commentaires ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (8719)/Commentaires ()/
Balises: DéCLIC
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (9603)/Commentaires ()/
Balises:
Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (10263)/Commentaires ()/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

6 septembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (11437)/Commentaires ()/
Balises:
Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

14 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (15253)/Commentaires ()/
Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Depuis l’automne 2018, l’école du Parc de Regina accueille quelque 200 enfants francophones dans l’attente de l’ouverture d’un établissement flambant neuf d’ici septembre 2023.

11 juin 2021/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (14734)/Commentaires ()/
Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Pour la deuxième fois cette année, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise se sont réunis en ligne pour discuter des enjeux touchant la fransaskoisie.

11 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (18087)/Commentaires ()/
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Savoir accueillir l’autre en français

Auteur: André Magny (Francopresse)/12 avril 2018/Catégories: 2018, Société, Immigration

Emmanuel Nahimana

Emmanuel Nahimana

Gestionnaire de projet au RIF de la Nouvelle-Écosse.
Photo : courtoisie
Si la construction identitaire est parfois fort complexe comme le souligne certains chercheurs parce qu’elle renvoie à la fois à ses propres valeurs et à celles de la société d’accueil, en revanche, elle crée souvent d’heureux mélanges.

Sandrine Hallion, professeure agrégée de linguistique française au Département d’études françaises de langues et littératures du Collège universitaire de Saint-Boniface à Winnipeg, qui s’est intéressée aux variations du français dans l’Ouest canadien, parle même de « variétés prestigieuses » par rapport aux différentes sources où s’abreuve le français au Manitoba.

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, dirait, lui, que le français apporté par les nouveaux Franco-Canadiens est « un véritable carburant » pour les communautés francophones en milieu minoritaire. 

D’importantes influences

Depuis 30 ans, la baisse du français est constante selon Statistique Canada. L’organisme prévoit qu’en 2036, les francophones devraient passer de 23 à 21 % pour l’ensemble du Canada. Pour la même période, près de 14 millions de personnes devraient avoir ni le français ni l’anglais comme langue maternelle. Mais au-delà des chiffres, il y a aussi des gens qui ont choisi les communautés francophones pour s’épanouir.

Qu’est-ce qui fera qu’un immigrant francophone aura le goût de s’identifier à une minorité linguistique plutôt qu’à celle qui domine ? « L’accueil », répond sans ambages Emmanuel Nahimana, gestionnaire de projet au sein du Réseau immigration francophone (RIF) à Halifax, en Nouvelle-Écosse.

La grande séduction

Installé depuis une dizaine d’années au sein de la communauté acadienne néo-écossaise, il voulait un endroit pour sa famille où la conciliation travail-famille serait plus facile qu’au Québec. C’est ce qui l’a incité à déménager. En prime, son diplôme d’enseignant de français du Burundi ayant été rapidement reconnu, il a pu travailler dès le départ dans son domaine, ce qui n’avait pas été le cas au Québec. La communauté acadienne a fait le reste.

Emmanuel Nahimana est convaincu que l’immigration francophone est un atout. Elle participe au développement social et économique de sa communauté d’accueil. Selon lui, plus l’accompagnement sera excellent, « plus l’immigrant participera à cette vitalité du français. » De plus, il est convaincu que si les parents venus d’ailleurs envoient leurs enfants dans des écoles francophones, cela permettra que ceux-ci deviennent bilingues, ce qui leur sera un atout. « Au contraire, si les parents choisissent l’école anglaise, il y a un risque d’assimilation. »

Une francophonie changeante

Interrogé à la veille de la 12e Journée de réflexion sur l’immigration francophone tenue à Calgary le 21 mars dernier, Jean Johnson faisait part de l’importance accordée par son organisme à la présence des nouveaux arrivants au sein des différentes communautés francophones au Canada. « Vingt-six pour cent des francophones de la Colombie-Britannique sont issus de l’immigration. C’est 24 %, en Alberta. C’est clair que ça prend une ouverture de notre part. »

Cette présence des nouveaux francophones issus notamment de divers pays africains se reflète d’ailleurs dans la composition du personnel des différents organismes liés à la FCFA. Pour Jean Johnson, il est normal que ceux-ci soient à l’image de leur communauté. De plus, ces organismes ont « un rôle d’accompagnateurs pour diriger au bon endroit » les nouveaux venus notamment en matière de logement, d’école et de travail.

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 - mardi 5 novembre 2024