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Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (6685)/Commentaires ()/
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Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (7669)/Commentaires ()/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (6354)/Commentaires ()/
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Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

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La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (9405)/Commentaires ()/
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Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (9784)/Commentaires ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (8885)/Commentaires ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (8435)/Commentaires ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (7143)/Commentaires ()/
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Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (7804)/Commentaires ()/
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Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

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Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (8508)/Commentaires ()/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

6 septembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (9451)/Commentaires ()/
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Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

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Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

14 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (13473)/Commentaires ()/
Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Depuis l’automne 2018, l’école du Parc de Regina accueille quelque 200 enfants francophones dans l’attente de l’ouverture d’un établissement flambant neuf d’ici septembre 2023.

11 juin 2021/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (12805)/Commentaires ()/
Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Pour la deuxième fois cette année, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise se sont réunis en ligne pour discuter des enjeux touchant la fransaskoisie.

11 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (15294)/Commentaires ()/
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Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

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D’ici 2025, les francophones de la ville des ponts sont consultés pour identifier leurs besoins en infrastructure en vue de la construction d'une nouvelle école élémentaire.

27 mai 2021/Auteur: Emmanuel Masson – IJL – Réseau.Presse/Nombre de vues (14218)/Commentaires ()/
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Fulgence Ndagijimana: de réfugié à chef de file des Africains fransaskois

Auteur: Jean-Philippe Deneault – Initiative de journalisme local – APF /12 mars 2020/Catégories: Initiavive de journalisme local - APF, 2020, Société, Immigration

Fulgence Ndagijimana

Fulgence Ndagijimana

Fulgence Ndagijimana est originaire du Burundi. Il vit aujourd’hui à Saskatoon où il occupe le poste de directeur de la CAFS.
Photo : Jean-Philippe Deneault
Natif du Burundi, Fulgence Ndagijimana est devenu réfugié au Canada en 2016. Avant son départ précipité d’un pays en crise, il s'est voué à la religion au sein de l’Ordre des Dominicains, a travaillé dans le milieu du développement et cofondé l’Église unitarienne du Burundi. Le nouveau directeur de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) revient sur les sources de son engagement.

En septembre 2019, Fulgence Ndagijimana décroche le poste à temps plein de directeur général de la CAFS, qu’il occupe depuis. La CAFS dispose pour la première fois d’un budget stable sur trois ans et d’une direction stable, souligne-t-il, permettant de développer des projets à long terme.

Fulgence se dit très honoré d’être au service de la communauté d’ascendance africaine en Saskatchewan qu’il décrit comme plurielle et diversifiée : « L’Afrique est un continent. Elle n’est pas seulement francophone, mais aussi anglophone et lusophone et regorge de valeurs communes telles que la solidarité et le sens de la communauté qui font en sorte que je me sens très proche lorsque je rencontre un autre Africain. Elle cache également une diversité très riche qui gagne à être mieux connue et valorisée », insiste-t-il.

Unis sous la bannière de la francophonie

Pour lui, la francophonie permet à plusieurs nationalités de communier et communiquer entre elles. « C’est sous cette bannière que peuvent s’unir des gens de diverses nations ! Il reste qu’il y a un aspect très ambigu dont on se doit de parler : nous avons le français comme langue commune, mais nous partageons l’héritage de la colonisation française. Nous avons donc, tous les francophones, un rôle commun à jouer dans l’élimination des résidus de la colonisation », estime-t-il.

Et de poursuivre : « Il est bien que la francophonie véhicule des valeurs universelles, de solidarité, des droits de l’Homme, mais elle se doit du même coup d’éviter les écueils de la colonisation. Nous avons le devoir de préserver les valeurs qui nous unissent et laisser être les aspects culturels qui sont différents, mais enrichissants », présente-t-il avec conviction.

Une vie guidée par la foi

« Je viens d’une famille large de 9 enfants. La famille, surtout ma mère, était très fière que j’étudie la théologie. J’avais une très haute idée d’une vie donnée aux autres et la prêtrise semblait la voie tracée, mais je trouvais qu’il y avait une certaine intransigeance doctrinale dans la position de l’Église catholique. Ce n’était plus un espace d’épanouissement pour moi », confie-t-il.

Cette période lui permet tout de même d’élargir ses horizons culturels. « À un moment dans le monastère où je restais, nous comptions des frères provenant de 14 nationalités différentes et cela m’a poussé à creuser ce que signifiait le rôle de la personne dans la communauté. Être dominicain m’a permis de voyager, de découvrir d’autres cultures africaines comme la culture kenyane. »

Un engagement caritatif et bénévole

Très attaché à la religion catholique depuis sa tendre enfance, Fulgence se heurte toutefois à la doctrine ecclésiale. « Quand j’étais chez les Dominicains, j’avais l’impression qu’on me présentait une vision fragmentée du monde. Cela me révoltait. Accepter la complémentarité, c’est selon moi la seule façon de s’approcher d’une manière de vivre ensemble, de regarder l’autre, d’éviter ce qui gangrène le monde, c’est-à-dire de voir l’autre constamment comme compétiteur. On va réussir ensemble ou échouer ensemble ! », réfléchit-il.

En 2004, Fulgence rejoint le mouvement unitariste universaliste, présent dans quelques pays africains francophones dont le Burundi où il fait partie du groupe de pionniers fondateurs de l’Église unitarienne. Il s’y engage de façon bénévole et occupe pendant près d’une décennie un emploi dans une ONG britannique agissant pour le développement. « On m’a même envoyé étudier une année à la Conventry University [en Angleterre] dans un programme de résolution de conflit et de consolidation de la paix », précise-t-il.

Réfugié au Canada

La crise sociale au Burundi atteint des sommets en 2015, période à laquelle il devient président d’une fondation humanitaire rattachée à l’Église unitarienne. « Notre fondation a été ciblée par le gouvernement, parce que nous faisions le monitoring des droits humains. J’ai été emprisonné pendant 9 jours. Et grâce à des pétitions, on m’a libéré. 400 000 personnes avaient déjà quitté le Burundi et il y avait des morts partout le long des rues. Une partie des membres de l’Église ont fui vers le Rwanda, et trois mois plus tard, je suis venu au Canada grâce à un visa de travail de 3 ans. Depuis Montréal, j’ai entrepris la procédure d’immigration via le statut de réfugié que j’ai obtenu en moins de trois mois », se rappelle-t-il.

Montréal s’est d’abord imposé en tant que seule ville disposant d’une église unitarienne francophone. On lui avait expliqué que, considérant les traumatismes liés à son départ précipité et les violences subies lors de son incarcération, le choc culturel serait moins grand en français. En 2013-2014, il visite Saskatoon à deux reprises pour rencontrer certains membres de l’Église unitarienne de la ville, donateurs de sa fondation au Burundi.

« En mai 2016, on m’a offert un poste de pasteur stagiaire rémunéré pendant une année. Ma femme et mon fils se trouvaient alors aux États-Unis, où ils avaient obtenu un visa. Nous avons donc été séparés pendant quatre ans jusqu’à ce qu’ils viennent me rejoindre à Saskatoon », relate-t-il avec émotion.

Un nouveau départ

La communauté francophone d’ascendance africaine grandit vite en Saskatchewan. Pour Fulgence, le défi est de faciliter l’intégration des nouveaux arrivants et de développer « des espaces d’épanouissement permettant à la communauté d’accueil de les recevoir sans ressentiment ».

Selon lui, des bases solides ont déjà été mises en place dans la communauté fransaskoise : « Il ne nous reste maintenant qu’à trouver un moyen de répondre au grand besoin d’encadrement et d’intégration réussie des nouveaux arrivants afin qu’ils deviennent des citoyens productifs au sein d’une communauté harmonieuse », conclut-il.

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Jean-Philippe Deneault

Jean-Philippe Deneault – Initiative de journalisme local – APF

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  • Initiative de journalisme local (APF)L'Association de la presse francophone (APF) fait partie des sept organisations mandatées par le Gouvernement du Canada pour mettre sur pied l'IJL. Ce projet a pour but d'offrir de la couverture journalistique dans les régions mal desservies du pays ou à propos des enjeux locaux qui ne sont pas couverts par les médias.

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