Skip Navigation
Festival Cinergie 2024 150 ans
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

3 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (6687)/Commentaires ()/
Balises:
Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

17 décembre 2021/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (7682)/Commentaires ()/
Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

Étudier en français sans le parler : le défi des élèves allophones

L’intégration des élèves allophones, de plus en plus nombreux, représente un défi pour les écoles francophones en milieu minoritaire. 

16 décembre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (6359)/Commentaires ()/
Balises:
Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

Qu'est-ce que la communauté fransaskqueer?

La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.

28 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (9437)/Commentaires ()/
Balises: lgbtq
Éducation francophone : Me  Roger Lepage décortique l’article 23

Éducation francophone : Me Roger Lepage décortique l’article 23

Me Roger Lepage nous explique que la francophonie canadienne en situation minoritaire revient de loin en matière d’éducation en français.

21 novembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (9805)/Commentaires ()/
Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Quel continuum en éducation pour les Fransaskois ?

Le Rendez-vous fransaskois qui avait lieu du 1er au 7 novembre touchait un sujet sensible et urgent : l’éducation. Dans cet article, vous trouverez un résumé des discussions qui ont eu lieu à ce sujet.

13 novembre 2021/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (8909)/Commentaires ()/
Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché

Le Conseil culturel fransaskois a publié un troisième guide pédagogique consacre à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest.

 

1 novembre 2021/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (8463)/Commentaires ()/
Des balados en français pour les écoles

Des balados en français pour les écoles

Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière, identitaire et culturelle en Saskatchewan.

25 octobre 2021/Auteur: Leslie Diaz/Nombre de vues (7158)/Commentaires ()/
Balises: DéCLIC
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques

La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en situation minoritaire s’inquiètent du manque de places de garderie pour eux malgré tout.

8 octobre 2021/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (7811)/Commentaires ()/
Balises:
Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Garderies francophones : une cinquantaine de nouvelles places à Saskatoon

Apprenez-en plus sur les deux nouveaux établissements de la petite enfance francophones qui ont ouvert leurs portes récemment à Saskatoon.

7 octobre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (8522)/Commentaires ()/
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

6 septembre 2021/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (9459)/Commentaires ()/
Balises:
Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

14 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson/Nombre de vues (13488)/Commentaires ()/
Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Depuis l’automne 2018, l’école du Parc de Regina accueille quelque 200 enfants francophones dans l’attente de l’ouverture d’un établissement flambant neuf d’ici septembre 2023.

11 juin 2021/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (12826)/Commentaires ()/
Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Pour la deuxième fois cette année, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise se sont réunis en ligne pour discuter des enjeux touchant la fransaskoisie.

11 juin 2021/Auteur: Emmanuel Masson – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (15329)/Commentaires ()/
Balises:
Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

D’ici 2025, les francophones de la ville des ponts sont consultés pour identifier leurs besoins en infrastructure en vue de la construction d'une nouvelle école élémentaire.

27 mai 2021/Auteur: Emmanuel Masson – IJL – Réseau.Presse/Nombre de vues (14246)/Commentaires ()/
RSS
124678910Dernière

Benoit Lecomte: un Français qui traverse l’océan Pacifique à la nage

Auteur: Dominique Liboiron/3 octobre 2018/Catégories: Archives, 2018, Aventure et plein air, Sport

À l'ombre d'un voilier

À l'ombre d'un voilier

Un voilier suit Benoît Lecomte. Il y dort le soir et les membres de l’équipage s’occupent de la logistique et de partager le voyage avec le public via un satellite. L’équipage est également composé de chercheurs et le voilier sert de laboratoire flottant pour l’étude de la pollution océanique.
Photo : Don Peterson
Si vous lisez ma chronique régulièrement, vous savez que j’aime partager les histoires d’aventuriers. Par exemple, vous avez rencontré Dale Sanders, l’homme de 83 ans qui a parcouru tout le Mississippi en canot et qui a marché entre la Géorgie et le Maine. Vous avez aussi fait connaissance avec Mike Ranta, le voyageur moderne qui, pagaie à la main, en était à sa quatrième traversée du Canada. Maintenant, je vous présente Benoît Lecomte, un Français de 51 ans qui nage à travers l’océan Pacifique.

Pouvez-vous le croire ? Soyons honnêtes, vous pensez probablement qu’il ne réussira pas. Mais avant d’établir votre opinion, sachez qu’en 1998, il a nagé entre la ville de Hyannis dans l’État américain du Massachusetts et Quiberon, une municipalité bretonne dans l’ouest de la France. Sa traversée de l’océan Atlantique lui a fallu 73 jours. La traversée de l’océan Pacifique sera encore plus exigeante.

Le 5 juin, Benoît Lecomte a quitté Choshi, une ville au Japon située à 130 km à l’est de Tokyo. Il nage en destination de San Francisco et souhaite arriver dans six mois. Par contre, le courant, le vent et les imprévus auront leur mot à dire et c’est possible que le trajet prenne plus longtemps que prévu. En réalité, personne ne peut prédire la durée du voyage parce qu’il est le premier à tenter l’expérience. S’il réussit, Benoît Lecomte sera donc le premier à traverser l’océan Pacifique à la nage.

« J’aime pousser ma limite et savoir ce que c’est », affirme Benoît Lecomte. Il effectue son voyage de 5 500 miles (ou 8 850 km) non seulement pour se mettre à l’épreuve, mais également pour sensibiliser le public à l’égard des océans. Lorsqu’il nage, Benoît Lecomte porte une combinaison de plongée, des lunettes de natation, des palmes aux pieds pour augmenter sa vitesse, un bracelet spécial qui émet un champ électromagnétique qui éloigne les requins, et respire à travers un tuba. Benoît Lecomte nage huit heures par jour.

Un équipage bien équipé

Compte tenu l’absence de point de repère et de la difficulté des êtres humains à naviguer dans l’eau, Benoît Lecomte suit des membres de son équipage qui le guident avec un zodiac

(un bateau pneumatique). À la fin de la journée, l’équipage du « zodiac » marque leur emplacement par GPS. Le lendemain ils ramènent Benoît exactement au même endroit d’où il reprend sa nage.

Le soir, Benoît Lecomte dort à bord d’un voilier nommé la « Discoverer. » Ce navire de 67 pieds (20 mètres) se veut le quartier général de l’expédition. L’équipage est non seulement composé de chercheurs, mais aussi de gens qui s’occupent de la logistique et d’autres qui ont la responsabilité de partager le voyage avec le public.

Des chercheurs près du nageur

Vingt-sept instituts de science collaborent avec le projet qui a pour but de collecter 1 000 échantillons d’eau. Les chercheurs tentent d’élargir leurs connaissances au sujet de la pollution dans l’océan Pacifique. De plus, certains chercheurs étudient Benoît Lecomte afin de mieux comprendre l’endurance de cet athlète.

L’équipe de chercheurs à bord du bateau identifie de gros morceaux de plastique dans l’eau et y attache des balises qui envoient des signaux à des satellites. Les balises aident à suivre le mouvement des débris marins. Cependant, les chercheurs s’intéressent surtout aux microplastiques. Petits comme des grains de sable, ces déchets minuscules causent beaucoup de dommages à l’écosystème marin parce que les poissons les mangent et n’en tirent aucune valeur nutritive. Des recherches menées par les Nations unies et l’Institut océanographique Woods Hole (situé dans le village de Woods Hole, dans l’État du Massachusetts) démontrent que dans certaines parties de l’océan Pacifique, le nombre de morceaux de microplastique est environ 1 million par km2.

Benoît Lecomte est né le 3 juin 1967, en France. Architecte de formation, il occupe le rôle de directeur adjoint chez Progea, une firme qui partage son expertise dans le domaine de la viabilité écologique. À cet égard, Progea avise et conseille des clients des secteurs industriel, financier et immobilier. Résident du Texas, il habite aux États-Unis depuis plusieurs années et en est citoyen.

Vous pouvez suivre Benoît Lecomte en temps réel au thelongestswim.com/live-tracker. Pour lire davantage au sujet de Dale Sanders, consultez l’édition de l’Eau vive du 27 avril 2017, et la chronique qui présente Mike Ranta se trouve dans l’édition du 8 juin 2017. Les deux aventuriers figurent également dans les éditions du 28 septembre 2017 et du 9 novembre 2017.

Imprimer

Nombre de vues (23867)/Commentaires (0)

Dominique Liboiron

Dominique Liboiron

Autres messages par Dominique Liboiron
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - dimanche 28 avril 2024