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Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée

Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée

La Fransaskoise Julie Lemire s’est vu remettre, le 4 novembre 2022, le Saskatchewan Youth Apprenticeship (SYA) Champion Award, un prix qui souligne les réalisations d’enseignants du secteur des arts industriels de la province.

27 janvier 2023/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (6451)/Commentaires ()/
Balises: Julie Lemire
Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

En novembre dernier, Statistique Canada a révélé que près de 16 000 jeunes Saskatchewanais étaient admissibles à l’instruction en français en 2021. Pourtant, seulement 2 000 élèves fréquentent les écoles francophones de la province. Des personnalités de la communauté réagissent.

25 janvier 2023/Auteur: Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5873)/Commentaires ()/
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Francis Kasongo, un pilier de l’éducation en français

Francis Kasongo, un pilier de l’éducation en français

Le 9 novembre, lors du congrès national du Réseau des cégeps et collèges francophones du Canada (RCCFC) à Montréal, le directeur général du Collège Mathieu Francis Kasongo a reçu le prix Pilier collégial francophone. Cette distinction vient ainsi souligner son travail pour le développement de l’éducation postsecondaire collégiale en français en Saskatchewan. Le fier récipiendaire revient sur son engagement.

25 novembre 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (6557)/Commentaires ()/
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Des bibliothèques communautaires à Regina

Des bibliothèques communautaires à Regina

Dans le cadre de la rentrée des classes, l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR), en partenariat avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a dévoilé trois bibliothèques communautaires extérieures. L’objectif : favoriser le partage de livres et encourager à la lecture en français.

18 octobre 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (7180)/Commentaires ()/
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Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

En cette période de rentrée, le Conseil culturel fransaskois (CCF) veut resserrer ses liens avec le secteur scolaire. 

29 septembre 2022/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (6824)/Commentaires ()/
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Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Une nouvelle époque s’ouvre pour le Collège Mathieu qui vient de renouveler sa charte le 17 août. Alors que l’Église catholique ne sera plus représentée dans le conseil d’administration de l’établissement, la nouvelle loi veut faire plus de place à la jeunesse et aux femmes, ainsi qu’à certaines compétences clés. 

1 septembre 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5982)/Commentaires ()/
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Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse La ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Taylor, était en visite le 29 juillet à Regina dans la cadre des consultations pancanadiennes sur les langues officielles entamées en mai dernier. Une visite durant laquelle une annonce de 7,1 millions de dollars a été faite au profit de la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et du Collège Mathieu.

En évoquant le projet de Loi sur les langues officielles, toujours en cours d’adoption au Parlement, Ginette Petitpas Taylor souligne l’engagement du fédéral à s’assurer que, à l’échelle provinciale, les communautés de langues officielles en situation minoritaire « reçoivent les services et droits nécessaires pour continuer à vivre et à travailler dans leur langue maternelle ».  

12 août 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (4910)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationPolitique
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7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et le Collège Mathieu viennent de bénéficier d’un budget de plus de 7,1 millions de dollars pour la construction, la rénovation et le développement d’espaces éducatifs postsecondaires, mais aussi pour accroître l’offre de programmes qui desservent les communautés de langue officielle en situation minoritaire.

29 juillet 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (6106)/Commentaires ()/
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Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Depuis le 8 juin, le Café le Réseau a ouvert ses portes au sein même de l’école Monseigneur de Laval. Se voulant un lieu de rencontre, l’établissement est une initiative 100 % étudiante qui fait la fierté des jeunes et de leurs enseignants, et le bonheur des clients.

2 juillet 2022/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3937)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joseph, dit Joe, Poirier a passé sa vie à défendre la cause fransaskoise. À 78 ans, il est récompensé pour ce dévouement en recevant, en avril dernier à Ottawa, la Médaille du souverain pour les bénévoles des mains de la gouverneure générale du Canada Mary Simon.

13 mai 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (6943)/Commentaires ()/
La francophonie entre privilèges et marginalisations

La francophonie entre privilèges et marginalisations

Les chercheurs et membres des communautés francophones de l’Ouest et du Canada se sont rassemblés de manière virtuelle dans le cadre du colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest, organisé par La Cité universitaire francophone de l’Université de Régina.

6 avril 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (7418)/Commentaires ()/
L’enseignement en français au cœur des débats

L’enseignement en français au cœur des débats

Les collèges et universités francophones en milieu minoritaire font face à d’importants défis partout au Canada.

1 mars 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (8392)/Commentaires ()/
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Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les programmes d’immersion ont augmenté dans les vingt dernières années, mais moins de la moitié des élèves restent jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

10 février 2022/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (7416)/Commentaires ()/
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Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

8 février 2022/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (8089)/Commentaires ()/
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La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (7478)/Commentaires ()/
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Men in Dance : un festival audacieux

Auteur: Dave Turcotte (EV)/22 janvier 2015/Catégories: 2015, Arts et culture, Danse

Atelier au festival Men in Dance

Atelier au festival Men in Dance

Paul-André Fortier (à gauche), a partagé sa vaste expérience lors d’une table ronde modérée par Kathryn Ricketts (à droite), professeure agrégée en arts à l’Université de Regina. Les autres invité.e.s étaient, Ginelle Chagnon, Manuel Roque, Brent Owe
Photo : Graham Kotowich
Depuis 1986, la compagnie réginoise New Dance Horizons et sa directrice artistique Robin Poitras travaillent fort pour développer un public averti et intéressé à la danse sous toutes ses formes.  Et c’est exactement ce qu’elles ont accompli dans le cadre de leur 29e saison en présentant du 5 au 18 janvier dernier le Festival Men in Dance

Pendant les dix jours du Festival, plus d’une vingtaine de danseurs et chorégraphes masculins de partout auront mis en vitrine leur savoir faire lors des 16 spectacles, ateliers et tables rondes composant une programmation très diversifiée.  Pour la directrice Robin Poitras, l’idée de ce Festival a grandi en elle un peu par surprise puisque au départ, elle voulait d’abord et avant tout présenter au public de Regina l’œuvre du danseur québécois Sylvain Émard Ce n’est pas la fin du monde. 

Chorégraphie vibrante qui traduit toute la complexité et la beauté d’hommes aux prises avec leur époque, cette production a certainement été très appréciée par l’ensemble du public. Par contre, pour certains, elle présente bien les aspects plus difficiles à saisir de la danse contemporaine où une trame narrative linéaire n’est pas forcément de mise.

L’important pour Robin avec Ce n’est pas la fin du monde et le reste de la programmation de Men in Dance, c’est qu’elle voulait offrir aux garçons et aux hommes de la Saskatchewan un éventail varié de ce que font actuellement les hommes du milieu de la danse contemporaine. Elle espère que la qualité et la variété qui furent présentées éveillera chez plusieurs le goût d’approfondir leur relation à l’art du mouvement, peu importe le genre. 

Atelier au festival Men in Dance

Atelier au festival Men in Dance

Robin Poitras, directrice artistique de New Dance Horizons, (à gauche) et Ginelle Chagnon, conseillère artistique et répétitrice de Montréal, lors d’une table ronde dans le cadre du festival Men in Danse.
Photo : Graham Kotowich
Même si elle ne se cache pas de présenter certains de ses coups de cœur comme Sylvain Émard, Paul-André Fortier avec qui elle travaille encore régulièrement, ou encore la nouvelle chorégraphie (Data) de Manuel Roque, dont elle suit la carrière depuis plusieurs années, elle insère toujours à ses programmations des numéros qui ne lui plaisent pas forcément ou qui sont pour elle difficiles d’accès. Cette objectivité lui permet d’assurer une programmation qui plaira au plus grand nombre, évidemment, mais aussi de présenter du matériel d’avant garde sur le plan international.

Construire une programmation, pour la doyenne de la danse contemporaine en Saskatchewan, est d’abord et avant tout une histoire de cœur, mais certainement pas un exercice pris à la légère. « Je vois les pièces que je vais présenter généralement plusieurs fois, avant de les choisir. Parfois jusqu’à cinq fois » de dire la directrice artistique. « Il faut bien connaître les œuvres, les danseurs, et puis comprendre à quel endroit ou dans quelle salle il serait approprié de les présenter ». C’est cette diligence qui lui assure une plus grande réceptivité de la part du public. 

Mais elle n’a pas peur de prendre des risques ou même de présenter des numéros qui pourraient choquer. Le spectacle du samedi soir le 17 en est un bel exemple. Dans les numéros de Lukas Avendaño et de Benjamin Kamino, nudité, dénonciation de l’exploitation sexuelle, critique politico-sociale et exploration hyper contemporaine de la danse (non-danse) et du mouvement étaient au rendez-vous! Des numéros qui, tout en bouleversant par moments et provoquant des remises en question par d’autres, resteront pour plusieurs spectateurs parmi les meilleurs moments de Men in Dance.

Comme productrice, et ce même après 29 ans en poste, elle demeure très sensible à la responsabilité de développer un public pour la danse contemporaine. « On n’arrête jamais de bâtir un public » me confie t-elle, « comme un bon danseur n’arrête jamais de s’entraîner »! 

C’est ce qui explique la variété importante des activités offertes dans le cadre du Festival. Variété de genre mais aussi de lieu de présentation. En effet, selon Robin Poitras, même si la grande partie des spectacles avait lieu dans les salles de spectacle conventionnelles du Riddell Centre (dans le cadre d’un partenariat avec l’Université de Regina), elle s’est permise d’explorer d’autres avenues, telle la présentation du spectacle The Brothers Plaid de Bill Coleman et Mark Shaub à Village RV sur la transcanadienne aux limites de la ville, ou encore la pièce interactive de Peter Trosztmer et Jeremy Gordaneer dans la 5th Parallel Gallery.

Men in dance : plus que des performances 

Dans le même ordre d’idée, les ateliers offerts gratuitement dans les studios de l’université ainsi que les tables rondes auront permis aux amateurs comme aux danseurs plus expérimentés de rencontrer et travailler de façon très intime avec plusieurs des têtes d’affiche du Festival.

C’est justement au cours d’un atelier avec Sylvain Émard que les participants ont pu comprendre les intentions du chorégraphe québécois en créant Ce n’est pas la fin du monde. Lorsqu’un chorégraphe travaille avec un danseur et une danseuse, il est confronté à des stéréotypes et des idées préconçues sur les relations et donc, c’est par souci de se distancer de ce cadre qu’Émard a rassemblé une équipe de sept des meilleurs danseurs masculins au Canada et entamé l’exploration de ce que c’est qu’être un homme de la modernité. 

Les danseurs d’ici

Mais ce ne sont pas seulement des danseurs d’ailleurs qui furent présentés à Men in Dance. Une brochette importante de danseurs locaux tel les Terrance Littletent, Graham McKelvie, Chancz Perry, Marcus Merasty, Modeste McKenzie et les danseurs de FadaMen ont permis au public de découvrir la diversité et vivacité de ce qui se fait ici chez nous.

Le Festival Men in Dance est sans aucun doute un succès pour Robin Poitras, tant pour la qualité des spectacles présentés que pour la participation et l’accueil positif du public. Même si elle est quelque peu fatiguée, la directrice artistique a déjà commencé à concocter avec enthousiasme le prochain festival de la saison 2016 de la compagnie New Dance Horizons. C’est à suivre!

Commentaires de spectateurs au Festival Men in Dance

« J’ai aimé la diversité des spectacles présentés et j’ai trouvé intéressant que le Festival faisait appel à différent genre de masculinité, des plus typiques aux plus féminines. Je me suis aussi rendu compte comment la danse contemporaine se rapproche beaucoup plus aujourd’hui de la danse classique. »
Brigitte Haguès, Regina :

« Comme danseuse, j’ai vraiment apprécié l’opportunité de voir des nouvelles techniques lors des ateliers avec les danseurs Peter Trosztmer et Benjamin Kamino. Ils ont été très  généreux avec leur créativité, et j’ai aimé leur approche de « déconstruction » des structures conventionnelles de la danse ».
Joanna Bundon, Regina

« 'Ce n’est pas la fin du monde' est un spectacle plein d’énergie qui n’a pas manqué de garder mon intérêt et de m’inspirer à certains moments. Mais le tout demeure un peu trop abstrait à mon goût, la continuité narrative est importante pour moi, l’histoire, le message ou l’intention du chorégraphe me restent inconnus ou du moins j’en imagine difficilement le sens. J’ai apprécié l’expérience, la danse c’est magnifique, on en voit trop rarement. »  
Frédérique Dupré, Regina

« Mon moment fort a été le spectacle de Sylvain Émard avec les sept danseurs. Il y avait une grande diversité de mouvements dans les duos et les trios chez les danseurs. L’énergie et la précision dans les mouvements, c’est impressionnant de voir ce calibre professionnel. »
Karla Kloeble, Saskatoon

« Ça été très inspirant pour une danseuse et artiste comme moi de voir à quel points la danse peut exprimer si intensément les émotions. J’ai aussi eu un moment privilégié avec Lukas Avendaño, qui me parlait, via la traductrice Sara Bernal, après le dernier spectacle. Nous avons parlé d’activisme politique et à un moment donné, il m’a considéré comme une partenaire activiste… et ça m’a donné des ailes!!! »
Larissa Shasko, Regina

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Dave Turcotte

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 - mardi 5 novembre 2024