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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35949)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27022)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (40003)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22759)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21979)/Commentaires ()/
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Liberté, que de bêtises on profère en ton nom

Liberté, que de bêtises on profère en ton nom

Auteur: Mychèle Fortin/10 mars 2022/Catégories: Société, Coup d'oeil sur le monde

Pas besoin d'être une sommité en géopolitique pour constater que ça ne va pas bien. En tête du palmarès des cauchemars, l'Ukraine, contre laquelle la Russie de Poutine a lancé une offensive militaire. Suivent l'Afghanistan des talibans dont on ne parle presque plus, où d'anciens collaborateurs craignent pour leur vie, où femmes et filles ne sont plus que des ombres, la Syrie, l'Irak...

Et puis, il y a ces démocraties autoritaires dont les médias parlent à peine tellement on s'y est habitué : la Turquie, la Hongrie, la Pologne, le Nicaragua, pour ne nommer que celles-là.

Selon l’organisation à but non lucratif Freedom House, la démocratie est en recul dans le monde. Des démocraties tombent, ou choisissent de tomber, entre les mains d'autocrates qui ne respectent ni la démocratie ni ses institutions, prêts à absolument tout pour s’accrocher au pouvoir. Il s'en faudrait de peu pour que nos voisins états-uniens dérapent. L'extrême droite a le vent dans les voiles, et ce vent souffle jusque chez nous.

Les convois de quoi ?

C'est quoi, ces « convois de la liberté » qui ont convergé à Ottawa et ailleurs ? Quel est le lien entre leur message et la liberté? « Les vaccins sont inutiles, les mesures sanitaires nous poussent encore plus vers la tyrannie ». La tyrannie ? Ici ? C'est quoi, ces discours à saveur nationale-populiste assaisonnés aux théories conspirationnistes?

Bien sûr, l'opposition aux mesures sanitaires n'était qu'un prétexte. Ce qu'on visait, ce que les leaders visaient en tout cas, ce n'était rien de moins que la déstabilisation de la démocratie canadienne. On appelle ça de la sédition. 

Vous l'aurez deviné, je suis tannée. Tannée de ces appels à la « liberté », contre la « dictature ». De quelle liberté parle-t-on? La liberté de paralyser une ville pendant trois semaines et d’empêcher les gens de dormir? 

La liberté de bloquer des ponts et d'empêcher l'immense majorité des camionneurs de faire leur boulot ? La liberté de tenir des propos racistes, d'afficher des symboles nazis, des drapeaux confédérés, de proférer des menaces envers des élus ?

On vit sous un régime tellement tyrannique que notre tyran de premier ministre a mis un temps fou à réagir pour déloger les camions, les barboteuses et les BBQ installés devant le siège de l’État. À Moscou, cette manifestation n’aurait pas duré 24 heures.

C'est au nom de la liberté que des manifestants ont placé des enfants entre eux et les policiers ? Au nom de la liberté que certains de nos politiciens sont allés faire amis-amis avec ces fauteurs de trouble dont plusieurs sont armés et dangereux ? 

Et pendant ce temps-là s'élèvent des voix trumpistes pour dire que les États-Unis devraient accorder l'asile à d'innocents manifestants canadiens persécutés par leur propre gouvernement. Je suis vraiment tannée.

Ce n’est qu'un début

Les camions sont partis. J'aimerais croire que nous sommes à la fin de quelque chose. Mais je ne le pense pas. Les « combattants de la liberté » ont eu leurs heures de gloire. Je crains qu'ils n'en veuillent d'autres. Je crains qu'ils ne récoltent de plus en plus d'appuis. Je crains que le score de Maxime Bernier ne grimpe aux prochaines élections.

Les plus âgés d’entre nous et autres cinéphiles se rappellent peut-être le film Cabaret qui a valu à Liza Minnelli un Oscar ô combien mérité.

Il y a dans ce film une scène qui m'avait fort impressionnée. Sur la jolie terrasse d'un restaurant champêtre dans une Allemagne des années trente, quelques jeunesses hitlériennes entonnent, fort joliment, une chanson qui promet un avenir glorieux. Tomorrow belongs to me...

Peu à peu, les convives se lèvent, entonnent le refrain, le bras droit bien tendu et la flamme patriotique dans le regard. En retrait, un vieux monsieur hoche la tête avec un air d'infinie tristesse. Je repense à cette scène ces jours-ci. Je me sens comme ce vieux monsieur.

Pendant ce temps, le géant chinois observe ce qui se passe en Ukraine. Si l’OTAN réagit avec mollesse, il se dira peut-être : pourquoi pas Taïwan ?

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Mychèle Fortin

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