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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35950)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27025)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (40006)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22762)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21981)/Commentaires ()/
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Les symptômes post-pandémie: L’éternel maintenant

Auteur: Frédéric Dupré/6 décembre 2021/Catégories: Société, L'Apostrophe

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Crédit : Compare Fibre / Unsplash

L’humanité a été profondément ébranlée par la pandémie. Tel un « saut quantique », elle nous a tous propulsés dans un nouveau paradigme, éclatant au passage les fondations de nos vies en morceaux.

Mon fils a récemment déménagé ses pénates à Montréal pour entrer à l'université.  Mais, pandémie oblige, c'est une rentrée numérique.  Il suit donc ses cours à distance sur son ordinateur depuis son appartement. Deux pas en avant, un pas en arrière...

La pandémie n’a pas complètement changé le monde, mais elle a modifié notre rapport à ce dernier. Les habitudes d’antan sont devenues des souvenirs et ce qui semblait impensable est devenu possible. 

La pandémie a ouvert des failles dans le tissu de l’espace-temps offrant la possibilité d’une nouvelle expérience du réel. Plusieurs d’entre nous ont d’ailleurs des vies radicalement différentes aujourd’hui.

Un effet notoire de ce « saut » est venu de notre expérience de la solitude ou de l’isolement. Ce plongeon hors du monde nous a invités à être plus à l’écoute de nous-mêmes et à apprivoiser tous les détails de notre environnement et de nos habitudes.

Ce fut certainement une occasion d’introspection profitable, mais aussi difficile, pour nombre d’entre nous, nous amenant à repenser nos carrières, nos relations, mais surtout nos plans d’avenir.

Cette sentence de solitude, vécue parfois seul ou en famille, a ouvert une brèche dans notre rapport au temps. Ce temps que nous voyions comme linéaire, qui nous précipitait sans cesse à aller plus vite et plus loin, a pris la forme d’un « éternel maintenant » dans lequel il est même devenu difficile de sortir. Pour certains, ce fut un moyen de se libérer de vieilles habitudes. Pour d’autres, le monde s’est refermé, les emprisonnant dans un stress incessant.

Certains ont profité de ce passage forcé pour se retirer complètement du monde et pour ne plus vraiment y retourner, sauf par obligation. Un ami a changé de carrière, un autre s’est trouvé un lopin de terre qu’il ne veut plus quitter. La vie communautaire a ainsi été dévastée, remettant en question les activités de nombreuses organisations de mobilisation sociale.

Certes, le cours de la vie se poursuit, le soleil se lève et se couche, mais il me semble, par expérience, et en regardant mon fils, mes amis et connaissances, que le temps a changé de rythme, sinon de nature. Il est plus flexible en quelque sorte, mais nous devons souvent le vivre en solitaire.

Mon fils, par exemple, s'est rapproché de 2 800 kilomètres d'une vie universitaire qu'il ne peut encore goûter qu'à une distance respectable, à travers un écran. Inconvénient temporaire ou réorganisation permanente de l'espace-temps ?

La vie sociale est en train d’évoluer pour prendre de nouvelles formes. Cette métamorphose obligée demande un effort de résilience pour réussir à se réinventer et y trouver les nouvelles avenues qui vont permettre de redéfinir comment bien vivre ensemble, dans cet « éternel maintenant ».

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Frédéric Dupré

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