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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35951)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27025)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (40009)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22762)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21981)/Commentaires ()/
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Robert Latimer : Entre légalité et justice

Auteur: Jean-Pierre Picard/20 novembre 2014/Catégories: 2014, Éditorial, Société, Faits divers

Vingt-quatre octobre 1993. Robert Latimer installe un tuyau entre le pot d’échappement de sa camionnette et la cabine dans laquelle il dépose Tracy, sa fille de 12 ans. Elle sombre dans un sommeil mortel.

Privée d’oxygène à la naissance, Tracy souffrait de paralysie cérébrale et subissait, depuis quelques années, des opérations pour lui mettre des supports de métal dans le corps ou lui enlever les os de certaines articulations. En douleur constante, elle devait subir d’autres opérations. Robert Latimer pensait depuis longtemps à poser ce geste. Ça n'a pas été facile. Mais il l'a fait, par amour, par compassion. Reconnu coupable de meurtre, il passera neuf ans en prison.

Février 2009. Guy Turcotte, éconduit par sa femme, tue ses deux jeunes enfants de 47 coups de couteau. Reconnu « non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux » il passera 3 ans en institution psychiatrique avant d’obtenir sa libération. Celle-ci est contestée devant les tribunaux et un deuxième procès est prévu en septembre 2015.

Il semble que notre système judiciaire soit moins tolérant envers le meurtre par compassion qu'envers le meurtre par vengeance. Comment peut-on se montrer moins sévère envers un homme blessé dans son amour propre qui, au nom d'une « folie passagère », poignarde ses enfants, qu’envers un homme qui veut tout simplement que son enfant cesse de souffrir inutilement?

Dans son jugement, en 1997, la Cour suprême reconnaît que Tracy Latimer était en souffrance constante. Mais la loi c’est la loi. En 2007, monsieur Latimer se voit refuser une première demande de libération conditionnelle, même si le comité qui a étudié son cas reconnaît qu'il ne représente aucun danger pour la société. Sa demande est rejetée parce qu'il continue d’affirmer qu’il a fait ce qu’il croyait être juste.

Notre système de justice semble plus préoccupé de punir que de protéger la société. En incarcérant Robert Latimer, c’est toute sa famille que l’on a punie. Certes, les juges doivent appliquer les lois existantes en attendant qu’elles soient changées, mais la justice pourrait faire preuve de bon sens et d'imagination. Il n'y a pas de loi contre ça. Si elle tenait vraiment à punir monsieur Latimer, il y aurait eu des façons plus constructives de le faire. Par exemple, on aurait pu le condamner à résidence sur sa ferme où il aurait pu continuer à travailler et à soutenir sa famille, à verser une somme substantielle à des organismes venant en aide aux personnes affligées de problèmes semblables à ceux de Tracy.

La ligne est parfois floue entre la loi et la justice. Ce qui est légal n'est pas forcément juste. Dans le cas Latimer, la loi a été appliquée, mais avec un arrière goût d’injustice.

Quant à moi, si un jour je me retrouve aussi souffrant et démuni que Tracy, j’espère qu’il y aura un Robert Latimer sur mon chemin.

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Jean-Pierre Picard

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