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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35951)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

20 février 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (27025)/Commentaires ()/
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Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

20 février 2014/Auteur: Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan/Nombre de vues (40009)/Commentaires ()/
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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

30 janvier 2014/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (22762)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21981)/Commentaires ()/
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Une Fransaskoise vient en aide à une famille de son pays d'origine, le Cameroun

Auteur: Luc Bengono/4 septembre 2014/Catégories: 2014, Société, Faits divers

Les belles plages de la cité balnéaire de Kribi dans le sud du pays. Sur le plan géographique, le Cameroun est un pays magnifique.

Les belles plages de la cité balnéaire de Kribi dans le sud du pays. Sur le plan géographique, le Cameroun est un pays magnifique.

Photo : Luc Bengono

La scène se déroule à Yaoundé, une fourmilière de 2 500 000 habitants. C’est la capitale du Cameroun, un pays magnifique situé au cœur de l’Afrique; à cheval entre une forêt tropicale luxuriante dans le sud et un désert immense dans le Nord. Il fait 26 degrés. En dépit de la poussière collante et omniprésente, il fait beau.

 

Dans une clinique médicale située au quartier Essos, une Fransaskoise, venue passer les vacances sur sa terre natale, fait des va-et-vient entre la caisse et le laboratoire. Son fils de trois ans doit voir un médecin. Rien de grave. C’est une consultation de routine. 

 

Pour rencontrer un généraliste, il faut au préalable passer à la caisse. Sept dollars la consultation. Ensuite, le médecin prescrit une série d’examens. On repasse à la caisse. La facture est généralement salée. Très souvent la somme oscille entre 20 et 70 $, voire plus. 

 

Enfin arrive l’ordonnance. Le coup de grâce. De 20 à 70 $, soit une facture totale qui tourne autour de 100 $, le tout aux frais du patient ou de sa famille. C’est un tiers du salaire de nombreux agents de la fonction publique. Il vaut mieux ne pas tomber malade au Cameroun.

 

Pour la jeune Fransaskoise, la situation n’est pas si dramatique. Elle a fait le voyage avec quelques centaines de dollars en poche. Ici, la valeur de la monnaie canadienne est démultipliée par quatre cents cinquante. Par contre, à la caisse, son regard se pose sur un jeune couple, visiblement très inquiets. Elle tend l’oreille...

 

Le mari avoue timidement à sa jeune épouse qu’il n’a plus assez d’argent pour payer les examens médicaux et les médicaments. Il a tout dépensé pour s’acquitter des frais de consultation. Ils ont deux enfants malades, une fille et un garçon, autour de 7 et 5 ans. Les deux parents sont démoralisés. « Il n’y a rien à faire, on va rentrer à la maison », dit le mari. 

 

Notre jeune fransaskoise s’approche du jeune couple et leur dit : « Je vais payer ». Le jeune homme et sa conjointe la regardent incrédules. Sans leur donner le temps de réagir, elle se dirige vers la caisse et dit à l’infirmière : « Je veux payer les frais médicaux de cette famille ». Aussitôt dit, aussitôt fait. 

 

Le couple n’en revient pas. Ils semblent muets, mais dans leur regard on peut lire une immense reconnaissance. La Fransaskoise leur remet les factures et avant de prendre congé d’eux leur dit : « Cet argent vient d’un bienfaiteur au Canada ».

 

Deux semaines plus tôt, en effet, à Regina, Bernard Laplante, apprenant que la jeune Fransaskoise allait passer ses vacances en Afrique, s’était rendu dans son bureau et lui avait remis la somme de 100 $. « Tu viendras en aide à des familles en difficulté là-bas », avait précisé le responsable du comité Justice et paix de la paroisse Saint-Jean-Baptiste. 

 

Le reliquat de l’argent remis par Bernard a été donné à des enfants indigents.

 
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Luc Bengono

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 - dimanche 24 novembre 2024