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Festival Cinergie 2024
Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

En novembre dernier, Statistique Canada a révélé que près de 16 000 jeunes Saskatchewanais étaient admissibles à l’instruction en français en 2021. Pourtant, seulement 2 000 élèves fréquentent les écoles francophones de la province. Des personnalités de la communauté réagissent.

25 janvier 2023/Auteur: Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4804)/Commentaires ()/
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Francis Kasongo, un pilier de l’éducation en français

Francis Kasongo, un pilier de l’éducation en français

Le 9 novembre, lors du congrès national du Réseau des cégeps et collèges francophones du Canada (RCCFC) à Montréal, le directeur général du Collège Mathieu Francis Kasongo a reçu le prix Pilier collégial francophone. Cette distinction vient ainsi souligner son travail pour le développement de l’éducation postsecondaire collégiale en français en Saskatchewan. Le fier récipiendaire revient sur son engagement.

25 novembre 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (4779)/Commentaires ()/
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Des bibliothèques communautaires à Regina

Des bibliothèques communautaires à Regina

Dans le cadre de la rentrée des classes, l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR), en partenariat avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a dévoilé trois bibliothèques communautaires extérieures. L’objectif : favoriser le partage de livres et encourager à la lecture en français.

18 octobre 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4978)/Commentaires ()/
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Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

En cette période de rentrée, le Conseil culturel fransaskois (CCF) veut resserrer ses liens avec le secteur scolaire. 

29 septembre 2022/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4528)/Commentaires ()/
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Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Une nouvelle époque s’ouvre pour le Collège Mathieu qui vient de renouveler sa charte le 17 août. Alors que l’Église catholique ne sera plus représentée dans le conseil d’administration de l’établissement, la nouvelle loi veut faire plus de place à la jeunesse et aux femmes, ainsi qu’à certaines compétences clés. 

1 septembre 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3859)/Commentaires ()/
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Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse La ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Taylor, était en visite le 29 juillet à Regina dans la cadre des consultations pancanadiennes sur les langues officielles entamées en mai dernier. Une visite durant laquelle une annonce de 7,1 millions de dollars a été faite au profit de la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et du Collège Mathieu.

En évoquant le projet de Loi sur les langues officielles, toujours en cours d’adoption au Parlement, Ginette Petitpas Taylor souligne l’engagement du fédéral à s’assurer que, à l’échelle provinciale, les communautés de langues officielles en situation minoritaire « reçoivent les services et droits nécessaires pour continuer à vivre et à travailler dans leur langue maternelle ».  

12 août 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (3333)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationPolitique
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7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et le Collège Mathieu viennent de bénéficier d’un budget de plus de 7,1 millions de dollars pour la construction, la rénovation et le développement d’espaces éducatifs postsecondaires, mais aussi pour accroître l’offre de programmes qui desservent les communautés de langue officielle en situation minoritaire.

29 juillet 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3906)/Commentaires ()/
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Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Depuis le 8 juin, le Café le Réseau a ouvert ses portes au sein même de l’école Monseigneur de Laval. Se voulant un lieu de rencontre, l’établissement est une initiative 100 % étudiante qui fait la fierté des jeunes et de leurs enseignants, et le bonheur des clients.

2 juillet 2022/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2722)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joseph, dit Joe, Poirier a passé sa vie à défendre la cause fransaskoise. À 78 ans, il est récompensé pour ce dévouement en recevant, en avril dernier à Ottawa, la Médaille du souverain pour les bénévoles des mains de la gouverneure générale du Canada Mary Simon.

13 mai 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4828)/Commentaires ()/
La francophonie entre privilèges et marginalisations

La francophonie entre privilèges et marginalisations

Les chercheurs et membres des communautés francophones de l’Ouest et du Canada se sont rassemblés de manière virtuelle dans le cadre du colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest, organisé par La Cité universitaire francophone de l’Université de Régina.

6 avril 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (4953)/Commentaires ()/
L’enseignement en français au cœur des débats

L’enseignement en français au cœur des débats

Les collèges et universités francophones en milieu minoritaire font face à d’importants défis partout au Canada.

1 mars 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (6590)/Commentaires ()/
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Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les programmes d’immersion ont augmenté dans les vingt dernières années, mais moins de la moitié des élèves restent jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

10 février 2022/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (5472)/Commentaires ()/
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Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

8 février 2022/Auteur: Marianne Dépelteau – Francopresse/Nombre de vues (6117)/Commentaires ()/
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La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

25 janvier 2022/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (5915)/Commentaires ()/
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Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

14 janvier 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (6360)/Commentaires ()/
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Françoise Sigur-Cloutier, de la Saskatchewan à l’Alberta : une citoyenne toujours engagée

Françoise Sigur-Cloutier, de la Saskatchewan à l’Alberta : une citoyenne toujours engagée

Auteur: Lucas Pilleri - Initiative de journalisme local - APF/29 février 2020/Catégories: Initiavive de journalisme local - APF, 2020, Société

Après près de trente ans passés en Saskatchewan, l’ancienne présidente de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) a quitté en mai dernier sa province d’adoption pour retourner en Alberta. D’une province à l’autre, son implication bénévole dans la francophonie reste forte.

Françoise Sigur-Cloutier a quitté la Saskatchewan le 18 mai 2019. « C’est une date assez importante dans ma vie ! », lance-t-elle. Elle est retournée vivre à Calgary pour se rapprocher des siens : une maman de 96 ans, trois enfants et cinq petits-enfants.

Si elle a déménagé pour de bonnes raisons, sa vie à Regina et Gravelbourg lui laisse un souvenir encore bien présent. « On avait une belle petite vie là-bas. Tout était proche. C’était la proximité, la familiarité. C’était confortable. La vie n’était pas dure. J’avais mon réseau communautaire et social », relève-t-elle.

Toujours aussi active

Depuis son retour en Alberta, son implication communautaire reste effrénée. « Dès que j’ai mis les pieds ici, je me suis fait tomber dessus par beaucoup de gens ! Je disais ‘Laissez-moi y penser’. Mais tout le monde est extrêmement convaincant finalement », confie-t-elle.

En 8 mois seulement, Françoise est devenue membre des conseils d’administration de la Fondation franco-albertaine, du Centre d’accueil des nouveaux arrivants francophones de Calgary, du Conseil paroissial et du comité du 50e anniversaire de la Société franco-canadienne de Calgary. Sans parler de ses nombreuses participations à des congrès, assemblées générales et activités communautaires.

Son expérience en implication citoyenne est une pépite pour les organismes locaux. « J’avais imaginé jouer à la grand-mère, prendre des cours de cuisine, participer à un club d’aînés… Mais il y a une crise de leadership dans la communauté. J’ai été sollicitée avec beaucoup d’insistance. Les gens m’ont dit qu’ils avaient besoin de mon expérience, de mon énergie », explique-t-elle.

Une vie civique bien remplie

Françoise a quitté la France à 22 ans et a passé plus de vingt ans à Calgary de 1969 à 1990. Puis, de 1990 à 2018, elle a vécu en Saskatchewan où elle sera présidente de l’ACF de 2012 à 2018. Elle a aussi contribué à la création de la Fédération provinciale des Fransaskoises.

Depuis son arrivée au Canada en 1967, Françoise n’a cessé d’œuvrer pour le féminisme et la francophonie. « Je veux contribuer à la société. En tant qu’immigrante, j’ai été très bien accueillie. Le Canada m’a donné tellement d’opportunités que j’ai envie de contribuer à faire progresser le pays, en particulier l’Ouest canadien. »

Sa contribution est d’autant plus bienvenue que la relève semble faire défaut. « Je crois qu’il y a beaucoup de gens qui pourraient contribuer, mais c’est la façon d’aller les chercher et de les motiver, de leur faire prendre conscience qu’on a besoin de leur contribution. Pour avoir une vie communautaire et des services, il faut s’en occuper. » Françoise ne s’explique toujours pas comment la clinique de santé en français de Calgary a dû fermer ses portes en mars 2018, « alors que cela avait pris des années à mettre sur pied ».

Des Plaines aux Rocheuses

Françoise note plusieurs différences entre les deux provinces pétrolières des Prairies. « La mentalité générale ici veut qu’on soit dans cette société de consommation à outrance. En Saskatchewan, l’attitude est complètement différente », observe-t-elle.

Les distances ne sont pas non plus les mêmes, affectant sa manière de vivre en français. « En Saskatchewan, à cause de la proximité, de mon implication, du petit nombre, je me trouvais beaucoup plus près de la communauté. Tandis qu’ici, on se sent beaucoup plus loin. Il y a une grande distance. » Les chiffres sont là pour appuyer ses impressions : Calgary compte environ 1,3 million d’habitants, soit plus que toute la Saskatchewan réunie.

Françoise garde malgré tout un œil sur ce qui se passe en Saskatchewan, notamment à l’Association canadienne-française de Regina (ACFR) où conflits et tensions surviennent entre nouveaux arrivants et francophones dits de souche. « L’ACFR est symptomatique de ce qui va arriver. Il va falloir des changements majeurs pour mobiliser les forces vives de la communauté, avise-t-elle. Il faut que les organismes fassent une réflexion en profondeur pour intégrer les gens qui viennent d’ailleurs. Car on les traite trop en consommateurs. »

Si les plaines saskatchewanaises l’ont toujours incitée à la réflexion, les montagnes la ravissent désormais : « Leur vue me comble quotidiennement, surtout lorsqu’elles sont sous l’arche du Chinook ! », ponctue Françoise Sigur-Cloutier.

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Lucas Pilleri

Lucas Pilleri - Initiative de journalisme local - APF

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  • Initiative de journalisme local (APF)L'Association de la presse francophone (APF) fait partie des sept organisations mandatées par le Gouvernement du Canada pour mettre sur pied l'IJL. Ce projet a pour but d'offrir de la couverture journalistique dans les régions mal desservies du pays ou à propos des enjeux locaux qui ne sont pas couverts par les médias.

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