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Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français

Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français

En dehors du cursus scolaire, les situations d’apprentissage sont infinies. C’est le message que veut faire passer le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC). Une considération que l’organisme veut faire inscrire dans la modernisation de la Loi sur les langues officielles.

3 avril 2023/Auteur: Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4493)/Commentaires ()/
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Trois minutes pour convaincre

Trois minutes pour convaincre

Le 13 mars, l'Association francophone pour le savoir (ACFAS) a convié en ligne le public à la finale fransaskoise du concours Ma thèse en 180 secondes. La relève universitaire d’expression française de la province a ainsi présenté ses projets de recherche en un format accessible, ludique et dynamique.

23 mars 2023/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (4286)/Commentaires ()/
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Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée

Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée

La Fransaskoise Julie Lemire s’est vu remettre, le 4 novembre 2022, le Saskatchewan Youth Apprenticeship (SYA) Champion Award, un prix qui souligne les réalisations d’enseignants du secteur des arts industriels de la province.

27 janvier 2023/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (4368)/Commentaires ()/
Balises: Julie Lemire
Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

En novembre dernier, Statistique Canada a révélé que près de 16 000 jeunes Saskatchewanais étaient admissibles à l’instruction en français en 2021. Pourtant, seulement 2 000 élèves fréquentent les écoles francophones de la province. Des personnalités de la communauté réagissent.

25 janvier 2023/Auteur: Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4989)/Commentaires ()/
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Francis Kasongo, un pilier de l’éducation en français

Francis Kasongo, un pilier de l’éducation en français

Le 9 novembre, lors du congrès national du Réseau des cégeps et collèges francophones du Canada (RCCFC) à Montréal, le directeur général du Collège Mathieu Francis Kasongo a reçu le prix Pilier collégial francophone. Cette distinction vient ainsi souligner son travail pour le développement de l’éducation postsecondaire collégiale en français en Saskatchewan. Le fier récipiendaire revient sur son engagement.

25 novembre 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (5190)/Commentaires ()/
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Des bibliothèques communautaires à Regina

Des bibliothèques communautaires à Regina

Dans le cadre de la rentrée des classes, l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR), en partenariat avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a dévoilé trois bibliothèques communautaires extérieures. L’objectif : favoriser le partage de livres et encourager à la lecture en français.

18 octobre 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5369)/Commentaires ()/
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Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

En cette période de rentrée, le Conseil culturel fransaskois (CCF) veut resserrer ses liens avec le secteur scolaire. 

29 septembre 2022/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4918)/Commentaires ()/
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Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Une nouvelle époque s’ouvre pour le Collège Mathieu qui vient de renouveler sa charte le 17 août. Alors que l’Église catholique ne sera plus représentée dans le conseil d’administration de l’établissement, la nouvelle loi veut faire plus de place à la jeunesse et aux femmes, ainsi qu’à certaines compétences clés. 

1 septembre 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4140)/Commentaires ()/
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Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse La ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Taylor, était en visite le 29 juillet à Regina dans la cadre des consultations pancanadiennes sur les langues officielles entamées en mai dernier. Une visite durant laquelle une annonce de 7,1 millions de dollars a été faite au profit de la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et du Collège Mathieu.

En évoquant le projet de Loi sur les langues officielles, toujours en cours d’adoption au Parlement, Ginette Petitpas Taylor souligne l’engagement du fédéral à s’assurer que, à l’échelle provinciale, les communautés de langues officielles en situation minoritaire « reçoivent les services et droits nécessaires pour continuer à vivre et à travailler dans leur langue maternelle ».  

12 août 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (3541)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationPolitique
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7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et le Collège Mathieu viennent de bénéficier d’un budget de plus de 7,1 millions de dollars pour la construction, la rénovation et le développement d’espaces éducatifs postsecondaires, mais aussi pour accroître l’offre de programmes qui desservent les communautés de langue officielle en situation minoritaire.

29 juillet 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4166)/Commentaires ()/
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Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Depuis le 8 juin, le Café le Réseau a ouvert ses portes au sein même de l’école Monseigneur de Laval. Se voulant un lieu de rencontre, l’établissement est une initiative 100 % étudiante qui fait la fierté des jeunes et de leurs enseignants, et le bonheur des clients.

2 juillet 2022/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2863)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joseph, dit Joe, Poirier a passé sa vie à défendre la cause fransaskoise. À 78 ans, il est récompensé pour ce dévouement en recevant, en avril dernier à Ottawa, la Médaille du souverain pour les bénévoles des mains de la gouverneure générale du Canada Mary Simon.

13 mai 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5123)/Commentaires ()/
La francophonie entre privilèges et marginalisations

La francophonie entre privilèges et marginalisations

Les chercheurs et membres des communautés francophones de l’Ouest et du Canada se sont rassemblés de manière virtuelle dans le cadre du colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest, organisé par La Cité universitaire francophone de l’Université de Régina.

6 avril 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (5284)/Commentaires ()/
L’enseignement en français au cœur des débats

L’enseignement en français au cœur des débats

Les collèges et universités francophones en milieu minoritaire font face à d’importants défis partout au Canada.

1 mars 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (6880)/Commentaires ()/
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Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les programmes d’immersion ont augmenté dans les vingt dernières années, mais moins de la moitié des élèves restent jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

10 février 2022/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (5691)/Commentaires ()/
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Le député libéral Mauril Bélanger s'est éteint

Auteur: Par Bruce Cheadle et Lina Dib (LA PRESSE CANADIENNE)/18 août 2016/Catégories: Politique

Mauril Bélanger (1955-2016)

Mauril Bélanger (1955-2016)

Photo: La Presse canadienne (Sean Kilpatrick)
Mauril Bélanger, membre libéral du Parlement depuis plus de deux décennies et militant de longue date pour les droits des francophones au Canada anglais, s'est éteint le 16 août 2016 à l'âge de 61 ans après une bataille publique contre la sclérose latérale amyotrophique (SLA), communément appelée maladie de Lou Gehrig.

Le premier ministre Justin Trudeau a lui-même annoncé le décès du député de la circonscription d'Ottawa-Vanier sur son compte Twitter, mardi soir. 

M. Trudeau a écrit: "Mauril Bélanger est décédé. Toute la famille parlementaire pleure ce grand ami, ce député infatigable et ce courageux combattant".

La maladie n'a pas empêché M. Bélanger, quelques mois avant son décès, de réclamer que la Ville d'Ottawa devienne officiellement bilingue à temps pour les célébrations de 2017 marquant le 150e anniversaire de la Confédération. 

Il avait reçu ce soir-là le prix Bernard-Grandmaître, décerné par l'Association canadienne-française de l'Ontario (ACFO) à une personne qui a marqué Ottawa par son engagement et son leadership dans la promotion et le développement de la communauté francophone.

M. Bélanger a eu besoin d'aide pour monter sur l'estrade et s'est adressé à l'assemblée avec l'aide d'une voix synthétique, la maladie l'ayant privé de la parole, dès son apparition; un coup doublement cruel pour cet homme qui a passé sa vie à militer pour les droits linguistiques. 

Le député a appris qu'il était atteint de cette maladie neurodégénérative incurable en novembre 2015, quelques semaines seulement après avoir été réélu dans la circonscription d'Ottawa-Vanier pour la huitième fois depuis son arrivée en politique fédérale lors d'une élection partielle, en février 1995.

Chapeau Mauril
Le 27 janvier 2016, il était entré dans l'histoire en devenant le premier député de la Chambre des communes à utiliser une voix électronique; il avait alors redéposé son projet de loi d'initiative parlementaire visant à retirer une phrase qu'il jugeait sexiste dans le "Ô Canada". Il s'agissait de sa deuxième tentative pour rendre plus "inclusive" la version anglaise de l'hymne en remplaçant l'extrait "true patriot love in all thy sons command" ("un vrai amour de la patrie anime tous tes fils") par "true patriot love in all of us command" ("un vrai amour de la patrie nous anime tous"). Le premier projet de loi avait été rejeté à sa deuxième lecture en avril 2015. 

M. Bélanger était revenu aux Communes, le 6 mai 2016, pour lancer le débat en deuxième lecture de son nouveau projet de loi. Ovationné par ses collègues à son entrée en Chambre, en fauteuil roulant, il avait présenté ses arguments à travers une voix synthétique.

"Notre hymne national ne devrait pas ignorer la contribution grandissante de 52 pour cent de notre population", avait-il exposé sous le regard de sa femme, qui était assise dans les tribunes en compagnie de l'ancien chef intérimaire du Parti libéral, Bob Rae. 

"Les progrès réalisés par les femmes dans notre société sont significatifs, et ils devraient être pleinement reconnus", avait poursuivi M. Bélanger, qui était resté en Chambre pendant un peu plus de 15 minutes avant de quitter, sous les applaudissements de ses pairs.

Le 10 juin, il a été contraint de retourner, une fois de plus, aux Communes afin que son projet de loi puisse entamer sa troisième lecture. Les conservateurs, alors, refusaient d'accepter que le projet de loi soit transféré au parrainage d'un autre élu libéral et le parrain d'un projet de loi doit être présent à l'amorce de chacune des étapes d'étude du texte législatif. 

M. Bélanger était alors apparu beaucoup plus faible qu'un mois plus tôt, n'offrant aucune réaction visible à ce qui se passait autour de lui. Il n'a pas pris la parole. Cette image aura réussi à effacer les précédentes, alors que le député Bélanger, malgré sa maladie, tenait à faire son travail de parlementaire.

Le 9 mars 2016, M. Bélanger était devenu président honoraire de la Chambre des communes pour une journée, et avait siégé ainsi pendant environ 20 minutes pendant les déclarations des membres et le début de la période de questions quotidienne, communiquant avec sa tablette électronique. 

Remarquablement, Mauril Bélanger venait tout juste de rentrer d'un voyage en Afrique du Sud et en Namibie à titre de président de l'Association parlementaire Canada-Afrique, un groupe qu'il avait cofondé en 2003.

"La pure détermination de monter dans un avion et d'utiliser une marchette, une canne, la nouvelle technologie pour communiquer (...), d'assister à 99 pour cent des réunions", s'est souvenu le sénateur Jim Munson, qui accompagnait la délégation de M. Bélanger. 

"Il occupait une place prépondérante. Il vivait dans le moment, chaque fois."

Mauril Bélanger a été nommé porte-parole honoraire national de la Marche pour la sclérose latérale amyotrophique, une campagne annuelle lancée à travers le Canada afin d'appuyer la recherche de même que les personnes atteintes de la maladie, dont le nombre varie entre 2500 et 3000 au pays. 

M. Bélanger, deuxième d'une famille de cinq enfants, est né à Mattawa, en Ontario, et sa mère était une militante pour les droits de la communauté francophone locale. Adolescent, il devait rouler en autobus pendant 60 kilomètres jusqu'à North Bay pour étudier dans une école secondaire francophone. Il a par la suite étudié la littérature anglaise à l'Université d'Ottawa afin de parfaire sa langue seconde.

Tout au long de sa vie, il a milité pour les droits des minorités en général et des Franco-Ontariens en particulier.

En 2010, interviewé par le journal L'Express, il confiait que de toutes ses luttes, c'est la bataille pour la survie de l'Hôpital Montfort qui a le plus compté pour lui. 

En 1997, le gouvernement conservateur ontarien de Mike Harris a voulu fermer le seul hôpital francophone de la province. Les Franco-Ontariens étaient alors montés aux barricades. Et avec eux, le député fédéral d'Ottawa-Vanier: Mauril Bélanger.

"Ce projet a été mon objectif principal pendant deux élections", confiait-il à L'Express en 2010. 

Un long engagement

L'engagement politique de M. Bélanger date de ses années d'université. Il a siégé au sein de la fédération étudiante de l'Université d'Ottawa au milieu des années 1970.

"Pendant deux ans, je n'ai pas étudié beaucoup, mais j'ai vraiment appris beaucoup", avait déclaré Mauril Bélanger au journal étudiant de l'université, le "Fulcrum", en 2015. 

Son seul emploi hors de la sphère politique ou de l'administration publique a été à titre de courtier, au milieu des années 1980, après avoir amorcé sa carrière sur la colline du Parlement en travaillant comme assistant pour feu Jean-Luc Pépin, qui a été ministre libéral des Transports de 1980 à 1983.

En octobre 2015, Mauril Bélanger avait déclaré au "Fulcrum" que son travail au sein de la fédération étudiante et le mentorat de Jean-Luc Pépin avaient eu une influence sur son comportement parlementaire. 

"Il m'a dit: "Mauril, si tu deviens un jour député, tu devras apprendre à traiter avec tous les parlementaires, peu importe leur allégeance." Et c'est comme cela que je me comporte en Chambre, je n'ai jamais participé aux cris et aux injures et c'est une leçon que j'ai apprise à l'université."

Son université se souviendra longtemps de lui et de son mentor. À l'automne 2016, l'Université d'Ottawa lancera une série de conférences en hommage à M. Bélanger, sous l'égide de la Chaire de recherche Jean-Luc-Pépin, conférences où on discutera des enjeux en matière de politiques publiques. 

"La création de la Série de conférences Mauril-Bélanger représente, pour nous, une façon d'honorer son dévouement à de nombreuses causes, notamment à celles des minorités linguistiques et de la francophonie, particulièrement en Ontario ", déclarait Allan Rock, recteur et vice-chancelier de l'Université, en annonçant la série de conférences.

Son projet de loi qui change la version anglaise du Ô Canada a été adopté par les Communes le 15 juin 2016. Cependant, une semaie plus tard, le Sénat a ajourné pour l'été sans l'adopter. Le député Bélanger n'aura donc pas pu entendre sa version corrigée de l'hymne national. 

Celui qui s'est battu toute sa vie publique pour le respect de la langue française au Canada aura réussi à marquer la langue anglaise aussi... à condition que le Sénat finisse le travail qu'il avait entrepris.

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Presse Canadienne

Par Bruce Cheadle et Lina Dib (LA PRESSE CANADIENNE)

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 - samedi 1 juin 2024