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Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français

Faire reconnaître l’apprentissage non formel et informel du français

En dehors du cursus scolaire, les situations d’apprentissage sont infinies. C’est le message que veut faire passer le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC). Une considération que l’organisme veut faire inscrire dans la modernisation de la Loi sur les langues officielles.

3 avril 2023/Auteur: Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4638)/Commentaires ()/
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Trois minutes pour convaincre

Trois minutes pour convaincre

Le 13 mars, l'Association francophone pour le savoir (ACFAS) a convié en ligne le public à la finale fransaskoise du concours Ma thèse en 180 secondes. La relève universitaire d’expression française de la province a ainsi présenté ses projets de recherche en un format accessible, ludique et dynamique.

23 mars 2023/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (4362)/Commentaires ()/
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Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée

Une pionnière de l’enseignement des arts industriels récompensée

La Fransaskoise Julie Lemire s’est vu remettre, le 4 novembre 2022, le Saskatchewan Youth Apprenticeship (SYA) Champion Award, un prix qui souligne les réalisations d’enseignants du secteur des arts industriels de la province.

27 janvier 2023/Auteur: Estelle Bonetto/Nombre de vues (4517)/Commentaires ()/
Balises: Julie Lemire
Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

Près de 16 000 ayants droit : un argument massue pour plus d’écoles fransaskoises

En novembre dernier, Statistique Canada a révélé que près de 16 000 jeunes Saskatchewanais étaient admissibles à l’instruction en français en 2021. Pourtant, seulement 2 000 élèves fréquentent les écoles francophones de la province. Des personnalités de la communauté réagissent.

25 janvier 2023/Auteur: Anne-Hélène Mai – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5066)/Commentaires ()/
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Francis Kasongo, un pilier de l’éducation en français

Francis Kasongo, un pilier de l’éducation en français

Le 9 novembre, lors du congrès national du Réseau des cégeps et collèges francophones du Canada (RCCFC) à Montréal, le directeur général du Collège Mathieu Francis Kasongo a reçu le prix Pilier collégial francophone. Cette distinction vient ainsi souligner son travail pour le développement de l’éducation postsecondaire collégiale en français en Saskatchewan. Le fier récipiendaire revient sur son engagement.

25 novembre 2022/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (5265)/Commentaires ()/
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Des bibliothèques communautaires à Regina

Des bibliothèques communautaires à Regina

Dans le cadre de la rentrée des classes, l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR), en partenariat avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a dévoilé trois bibliothèques communautaires extérieures. L’objectif : favoriser le partage de livres et encourager à la lecture en français.

18 octobre 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5446)/Commentaires ()/
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Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

En cette période de rentrée, le Conseil culturel fransaskois (CCF) veut resserrer ses liens avec le secteur scolaire. 

29 septembre 2022/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5161)/Commentaires ()/
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Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Une nouvelle époque s’ouvre pour le Collège Mathieu qui vient de renouveler sa charte le 17 août. Alors que l’Église catholique ne sera plus représentée dans le conseil d’administration de l’établissement, la nouvelle loi veut faire plus de place à la jeunesse et aux femmes, ainsi qu’à certaines compétences clés. 

1 septembre 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4302)/Commentaires ()/
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Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse La ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Taylor, était en visite le 29 juillet à Regina dans la cadre des consultations pancanadiennes sur les langues officielles entamées en mai dernier. Une visite durant laquelle une annonce de 7,1 millions de dollars a été faite au profit de la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et du Collège Mathieu.

En évoquant le projet de Loi sur les langues officielles, toujours en cours d’adoption au Parlement, Ginette Petitpas Taylor souligne l’engagement du fédéral à s’assurer que, à l’échelle provinciale, les communautés de langues officielles en situation minoritaire « reçoivent les services et droits nécessaires pour continuer à vivre et à travailler dans leur langue maternelle ».  

12 août 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse /Nombre de vues (3761)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationPolitique
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7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et le Collège Mathieu viennent de bénéficier d’un budget de plus de 7,1 millions de dollars pour la construction, la rénovation et le développement d’espaces éducatifs postsecondaires, mais aussi pour accroître l’offre de programmes qui desservent les communautés de langue officielle en situation minoritaire.

29 juillet 2022/Auteur: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4320)/Commentaires ()/
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Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Depuis le 8 juin, le Café le Réseau a ouvert ses portes au sein même de l’école Monseigneur de Laval. Se voulant un lieu de rencontre, l’établissement est une initiative 100 % étudiante qui fait la fierté des jeunes et de leurs enseignants, et le bonheur des clients.

2 juillet 2022/Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2901)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joseph, dit Joe, Poirier a passé sa vie à défendre la cause fransaskoise. À 78 ans, il est récompensé pour ce dévouement en recevant, en avril dernier à Ottawa, la Médaille du souverain pour les bénévoles des mains de la gouverneure générale du Canada Mary Simon.

13 mai 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (5245)/Commentaires ()/
La francophonie entre privilèges et marginalisations

La francophonie entre privilèges et marginalisations

Les chercheurs et membres des communautés francophones de l’Ouest et du Canada se sont rassemblés de manière virtuelle dans le cadre du colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest, organisé par La Cité universitaire francophone de l’Université de Régina.

6 avril 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (5379)/Commentaires ()/
L’enseignement en français au cœur des débats

L’enseignement en français au cœur des débats

Les collèges et universités francophones en milieu minoritaire font face à d’importants défis partout au Canada.

1 mars 2022/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (6968)/Commentaires ()/
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Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les programmes d’immersion ont augmenté dans les vingt dernières années, mais moins de la moitié des élèves restent jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

10 février 2022/Auteur: Ericka Muzzo – Francopresse /Nombre de vues (5860)/Commentaires ()/
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Planification stratégique à l’Association canadienne-française de Regina

Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/25 avril 2014/Catégories: ACFR - Association canadienne-française de Regina, Communautaire, Regina

Kouamé N’Gouandi présente la planification stratégique de l’ACFR.

Kouamé N’Gouandi présente la planification stratégique de l’ACFR.

Photo : Nathalie Franck

L’Association canadienne-française de Regina (ACFR) a tenu le mercredi 16 avril, de 18 à 21 h au Carrefour Horizons, une réunion qui se voulait être une planification stratégique, mais qui a fini en consultation communautaire. Il s’agissait en fait de faire le point sur la dernière planification stratégique qui avait eu lieu un an auparavant et n’avait pas été votée lors de l’assemblée générale annuelle (AGA).

Au total, vingt-six personnes se sont présentées, incluant le Conseil d’administration (CA). Seule la directrice, Mme Jessica Chartier, manquait.

 

Les conditions de locations des locaux sont à reconsidérer

Certains dans l’assemblée ont dit leur déception quant à la sous-utilisation des infrastructures et l’accès limité aux membres de la communauté.

Mme Suzanne Campagne, directrice générale du Conseil culturel fransaskois (CCF), a regretté que lorsque le groupe réginois Indigo Joseph a demandé un accès gratuit, ou, pour un prix raisonnable avoir une salle de répétition, la réponse, inflexible, a été que la location resterait à 100 ou 300 $, selon les versions, en tout cas à un prix prohibitif pour des débutants. Le but de l’intervention étant de souligner qu’on n’encourageait pas suffisamment les artistes fransaskois, et que parfois, on leur mettait même des bâtons dans les roues. Depuis, le groupe a trouvé à répéter dans le sous-sol d’un des membres de la famille d’un des chanteurs et se produit dans des salles comme le German Club, plutôt qu’au Carrefour des Plaines. L’intervention de Mme Campagne a permis de soulever une question pertinente, celle de l’accès aux installations de l’ACFR aux membres de la communauté. Même si, par souci d’objectivité, il convient de rappeler que l’épisode Indigo Joseph relève de l’ancien CA et ne concerne pas l’actuelle directrice, cette question a trouvé écho dans l’assistance.

Laurier Gareau, acteur, dramaturge et historien, a souligné l’importance de l’accès des locaux communautaires de l’ACFR pour les gens de la communauté.

La source du problème de manque d’espaces libres ou bon marché semble être la politique de location des espaces de l’ACFR. La plupart sont loués par des groupes anglophones, tandis que les groupes francophones ne semblent pas toujours être en mesure de pouvoir se payer les locations et que certaines salles restent désespérément vides et sous-utilisées.

Les revenus, engendrés par les locations, permettent à l’association communautaire de s’autofinancer à 60%. L’autre point positif est que ce sont ces mêmes locations de salle qui ont permis de combler son déficit.1

 

Il faut viser un équilibre entre l’autofinancement et le rôle d’appui communautaire de l’ACFR

Comme l’argent était au centre de la discussion, M. Rémi Lemoine, membre du CA, déclarait alors que « la vraie richesse d’une communauté est sa vitalité ». M. Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), affirmait de son côté que « l’ACFR doit être un facilitateur pour les forces vives de la communauté ». Or, cette vitalité dépend des initiatives, de l’énergie de ses membres à créer et à développer, mais encore faut-il avoir des espaces pour cela. Le consensus semblait atteint à ce moment dans l’assemblée.

Une idée s’est alors dégagée des échanges. Celle de trouver un juste équilibre entre les besoins financiers de l’association et les besoins de la communauté.

L’ACFR n’est plus en situation de déficit et devrait rendre à la communauté une partie de ses revenus sous forme de location gratuite ou même de subventions selon Alpha Barry, l’un des participants.


Accompagner les nouveaux arrivants et les retenir, être plus visible auprès des anglophones sont deux propositions qui restent à mettre en place

D’autres idées ont été exprimées ce soir-là. Par exemple, l’accueil des nouveaux arrivants par des parrains, le fait de reconnaître les bénévoles une fois par an, le fait de rassembler les gens qui ont les mêmes intérêts, communiquer et collaborer davantage avec les autres groupes communautaires, tels la paroisse, l’Institut français, les écoles du CÉF et les écoles d’immersion, et faire en sorte que chaque groupe amènent des participants aux activités des autres comme cela se faisait dans le passé, selon Laurier Gareau, ou encore se faire connaître auprès des anglophones qui pour certains n’ont aucune idée de l’existence de l’ACFR.

M. Gareau, co-créateur du Théâtre Oskana, avec Guy Michaud a déploré le fait de s’être fait vivement critiqué par la direction actuelle pour avoir contacté de son propre chef l’Eau vive pour une commandite promotionnelle de la lecture publique de son association artistique. Selon M. Gareau, le Théâtre Oskana n’appartient pas à l’ACFR, car il est géré indépendamment, y compris dans la rédaction des demandes de subventions. Selon Jessica Chartier, l’association de M. Gareau a carte blanche pour sa gestion, sa programmation et son budget, mais doit passer par la direction pour sa communication. Mme Chartier ne cherche pas « à brider »,  mais indique que c’est cette forme de partenariat que l’ACFR a avec le Cirque Nova. La directrice affirme, en outre, qu’il est important que la communication concernant toute activité liée à l’ACFR passe par la direction afin de « vérifier que l’idée donnée corresponde à celle de l’ACFR ».

La question de la diversification financière est ressortie dans la discussion. M. Potié estime que c’est nécessaire, car les subventions réduisent l’autonomie des associations. Si une certaine mesure d’autofinancement est à encourager, l’autofinancement total est utopique selon Laurier Gareau. Certains suggèrent d’aller chercher des subventions municipales, d’autres parlent du Art Council et du Ministère de l’éducation, ou de 50/50 comme sources de financement potentielles.

Le message semble être clairement passé au sein du CA et de la direction de l’ACFR. Ceux-ci ont affirmé d’une voix que l’ACFR et ses espaces étaient au service de la communauté. L’ACFR, une association de la communauté, avec la communauté, pour la communauté?


1 Il convient de rappeler que le Conseil de la coopération fransaskois avait, à l’époque des menaces de faillite, il y a trois ans, accordé un prêt sans intérêt d’environ 30 000 $ pour aider l’ACFR.

 
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Alexandre Daubisse (EV)

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