Skip Navigation
Festival fransaskois 2024
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont réunis le vendredi 6 mars dernier afin de participer à un atelier sur l’éveil à la lecture chez les jeunes enfants. Le lendemain une formation était offerte aux intervenants en petite enfance.

11 mars 2015/Auteur: Danielle Raymond (EV)/Nombre de vues (26093)/Commentaires ()/
Balises:

Une étape importante pour le postsecondaire francophone en Saskatchewan

SASKATOON - C’est surtout le dossier du postsecondaire qui a retenu l’attention de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lors de sa rencontre à Saskatoon les 6, 7 et 8 mars 2015.

10 mars 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (29427)/Commentaires ()/
Balises:
5 mars 2015/Auteur: Frédéric Dupré (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (25747)/Commentaires ()/
Balises:
Visite au Carrefour Horizons

Visite au Carrefour Horizons

Le 26 février dernier, les étudiants du Certificat en français langue seconde du Département de français de l’Université de Regina sont venus faire la tournée des organismes fransaskois, logés au Carrefour Horizons de Regina

5 mars 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (26839)/Commentaires ()/
Balises:
Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

REGINA - Le 27 février 2015, Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, une soixantaine d’élèves de l’École Mgr de Laval, à Regina, ont participé à l’organisation d’une journée d’activités sous la gouverne de Mbaye Biteye, enseignant d’origine sénégalaise. 

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (34257)/Commentaires ()/
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Journée du Chandail rose à Gravebourg

Le 25 février, les élèves de l’École Beau Soleil et École secondaire Collège Mathieu, à Gravelbourg ont souligné la journée du Chandail rose, visant à lancer un message contre l’intimidation

5 mars 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (31712)/Commentaires ()/
Balises: intimidation

Le Conseil des écoles fransaskoises pleure le décès soudain d’un de ses élèves

St-Isidore-de-Bellevue, le 4 mars 2015 - Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) - en particulier la communauté scolaire de l'École St-Isidore à Bellevue - est en deuil suite au décès de l'un de ses étudiants plus tôt aujourd'hui, comme il a été rapporté dans les médias. 

4 mars 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26528)/Commentaires ()/
Balises:
L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’Institut français devient le premier centre officiel de passation des TEF en Saskatchewan

L’institut français est devenu le premier établissement en Saskatchewan reconnu par le Centre de langue française de la CCI Paris Ile-de-France, pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF). 

4 mars 2015/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (29068)/Commentaires ()/
Balises:
L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

L’école française au Nunavut : des parents exigent le départ des commissaires et de la direction générale

IQALUIT - On entend rarement parler de l’École des Trois-soleils, à Iqaluit, la plus nordique des écoles françaises de la planète. Même quand ça va mal.

20 février 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23248)/Commentaires ()/
Catégories: 2015Éducation
Balises:
Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

Un carnaval métis et canadien-français à l'école George Lee School

REGINA - Pour la 3e année consécutive, le carnaval célébrant les cultures métis et canadienne-française a battu son plein à l’école George Lee de Regina le 12 février dernier. Pour l’organisatrice de l’événement, Jessica Irvine, enseignante de français de base à cette école, tous attendaient la journée du carnaval avec impatience et l'événement a été un franc succès. 

20 février 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette /Nombre de vues (27928)/Commentaires ()/
Balises:
L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden célèbre la semaine du français langue seconde

L’école de Debden a célébré la semaine de français/deuxième langue du 2 au 6 février. Le thème cette année était Comment fais-tu vivre le français dans ton école? 

20 février 2015/Auteur: Anne Blais (EV)/Nombre de vues (32276)/Commentaires ()/
Balises:
Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Journée de l’alphabétisation familiale 2015

Le Collège Mathieu désire remercier toutes les personnes qui ont consacré du temps aux activités d’apprentissage avec les enfants du 27 janvier au 1er février dernier, dans le cadre de notre programme de littératie familiale. Les activités réalisées, très diversifiées et enrichissantes, visaient à susciter le goût de la lecture pour le développement intellectuel et le bien-être des enfants.

12 février 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (23016)/Commentaires ()/
Balises:

À l’heure de la littératie à Prince Albert

À l'initiative de sa directrice, Sandra Hassan Farah, le Centre éducatif Trésors du Monde de Prince Albert a participé à l'événement 15 minutes de littératie familiale organisé par le Collège Mathieu.

12 février 2015/Auteur: Ahmed Hassan (EV)/Nombre de vues (28950)/Commentaires ()/
Balises: Littératie
La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

La place de l’anglais dans les écoles fransaskoises

« Une discussion qui doit avoir lieu » – Donald Michaud

SASKATOON - Pour Donald Michaud, le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), la place de l’anglais dans les écoles fransaskoises « est une discussion qui doit avoir lieu ». La diversité des niveaux de français représente tout un défi pour le personnel enseignant, certes, mais surtout pour la création d’un environnement social francophone dans l’école.

5 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (35642)/Commentaires ()/
Balises: AGA CSF 2015

Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va?

L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière. Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des coupes sévères venaient d’être faites, et tout laissait croire que ce n’était pas fini. Les colonnes de chiffres inquiétaient les parents et ceux-ci l’avaient fait savoir.
4 février 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (31147)/Commentaires ()/
Balises: AGA CSF 2015
RSS
Première1920212224262728Dernière

Les Cajuns de la Louisiane renouent de plus en plus avec le français

Auteur: Alexander Panetta (Presse canadienne)/10 mars 2016/Catégories: 2016, Société, Francophonie

Louisiane
ARNAUDVILLE, La. - Au coeur du pays cajun, les plus vieux se souviennent des punitions corporelles que leurs professeurs leur infligeaient afin qu'ils cessent de parler en français.

Un jour, Rita Dautreuil-Marks a eu le malheur de ne pas obéir. La punition n'a pas tardé. Vlan! Un coup de règle sur le bout des doigts! Elle raconte aussi que des enfants étaient parfois enfermés dans une salle sans éclairage et privés de dîner.

Merlin Fontenot, un Cajun âgé de 92 ans, dit que si on enfreignait la règle une première fois, la punition était d'aller copier 100 fois la phrase "I WILL NOT SPEAK FRENCH" (Je ne parlerai plus en français) au tableau. La récidive entraînait un coup de règle sur les jointures.

Les professeurs ne faisaient qu'appliquer la loi. La langue de Molière a été interdite dans les écoles de la Louisiane pendant un demi-siècle en vertu de la constitution de l'État adoptée en 1921. Les autorités espéraient ainsi mieux intégrer les communautés les plus pauvres à la société américaine en les éveillant à la modernité.

Certains instituteurs étaient plutôt vicieux, se rappelle George Arnaud.

"Ils nous faisaient mettre à genoux s'ils nous surprenaient, raconte l'homme de 66 ans. Des fois, (on devait se mettre à genoux) sur du riz ou du maïs pour que cela nous fasse encore plus mal."

Les mauvais traitements ont atteint leur objectif. M. Arnaud, qui ne parlait que le français avant ses études, avait presque tout oublié de ses rudiments à l'âge adulte. Ce capitaine de bateau a recommencé à employer la langue en discutant avec des collègues. "(Aujourd'hui), j'aime mieux parler en français", lance-t-il.

Mme Dautreuil-Marks a dû essuyer un échec scolaire. Pour éviter que ses enfants ne soient eux aussi punis comme elle le fut, elle a refusé de leur enseigner sa langue maternelle.

Déclin

Le déclin du français en Louisiane a atteint des proportions dramatiques. En une décennie, le nombre de francophones a chuté de 194 000 à 115 000 sur ce territoire qui a accueilli un certain nombre d'Acadiens déportés par les Britanniques, en plus de Créoles et d'Européens.

Quatre générations ont suffi pour compléter l'assimilation: des baby-boomers se rappellent de leurs grands-parents qui ne parlaient que le français et de leurs parents qui le parlaient la plupart du temps. Eux, ils utilisent principalement l'anglais tandis que leurs enfants ne parlent que la langue de Shakespeare.

Autre signe de cette lente disparition: une paroisse fondée en 1824 fut baptisée "Évangéline" du nom de l'héroïne d'un poème de Henry Wadsworth Longfellow racontant la déportation des Acadiens en 1755. Aujourd'hui, moins d'un résidant sur cinq parle encore le français.

Mais, aussi bizarre que cela puisse paraître, les gens font preuve d'optimisme quand on leur parle de la survie de la langue dans ce coin des États-Unis.

Non seulement la Louisiane a révisé une nouvelle constitution, il y a 40 ans, elle a aussi créé une agence gouvernementale, le Conseil pour le développement du français en Louisiane (Codofil), dont le mandat est de promouvoir l'usage du français. David Cheramie l'a dirigé pendant 13 ans et il croit à un nouvel essor de la langue de Molière.

Bien sûr, le français n'aura jamais le statut d'antan mais sa présence est perceptible.

Ce qui aide est le changement d'attitude des résidants à l'endroit du français. Jadis la langue des prolétaires, il est aujourd'hui un joyau patrimonial et sophistiqué.

Bref, le français est à la mode.

"C'était la langue des ignorants, mentionne M. Cheramie. Aujourd'hui, (les enfants) sont fiers de la parler. Ils n'en ont pas honte comme il y a 50 ans."

Pour bien appuyer ce qu'il raconte, l'ancien patron du Codofil emploie même le mot français. "C'était une 'honte'. Parler à ses enfants en français, c'est comme si on les maltraitait. Aujourd'hui, c'est à l'opposé. Les attitudes envers le français ont complètement changé."

La résurgence de la culture française est présente dans les villes du bayou louisianais.

Les panneaux indicateurs et les affiches de magasin sont rédigés en français. Et on peut aussi entendre la langue de Molière sur les ondes de certaines radios. Même le zydeco, un genre musical reposant sur un grand emploi de l'accordéon, laisse une grande place au français dans ses chansons. D'ailleurs, le nom de ce style musical dérive en partie de la perception des anglophones d'une vieille rengaine "Les haricots sont pas salés".

De nombreux projets linguistiques sont en cours d'élaboration.

Certains d'entre eux sont d'ordre pédagogique. Des programmes d'immersion, semblables à ceux que l'on retrouve au Canada, sont de plus en plus populaires, attirant de nos jours jusqu'à 4000 étudiants. D'autres se rendent sur la terre de leurs ancêtres pour y étudier, à l'Université Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse, par exemple.

L'actuel patron du Codofil, Charles Larroque, a appris le français au Québec. Il est venu au Québec à l'époque des Jeux olympiques de 1976. Il a épousé une Québécoise, est demeuré près d'une décennie dans la Belle Province avant de retourner en Louisiane pour y enseigner.

Même la promotion du français a dû évoluer avec le temps. Auparavant, dans les années 1980, M. Larroque exhortait ses jeunes étudiants à apprendre le français afin de mieux communiquer avec leurs grands-parents. Une génération plus tard, il a modifié son approche. Aujourd'hui, apprendre le français permet d'accroître les occasions d'affaires, autant pour les gens travaillant dans le secteur du tourisme, pour les professionnels de la santé voulant oeuvrer à l'étranger ou ceux du secteur des ressources naturelles s'installant en Afrique.

Selon lui, les gens qui apprennent le français doivent trouver les endroits pour l'utiliser. "C'est comme si on s'habillait chic sans avoir d'endroit où aller, lance-t-il. Ils veulent faire des choses, des choses intéressantes en français. C'est là où nous en sommes."

D'autres démarches sont purement culturelles.

Dans un vieil entrepôt rénové près d'une autoroute, George Marks et Mavis Fruge sont parvenus à trouver diverses façons pour amener les gens à parler en français: clubs de broderie, expositions et tables rondes rassemblent jeunes et vieux à Arnaudville.

Lui est peintre, la force créatrice derrière Nunu, un centre d'art communautaire. Elle est l'épouse d'un militaire à la retraite, qui, à son retour en Louisiaine après 21 ans d'absence, s'est lancée dans le projet de préserver le français. Tous deux lanceront bientôt leur plus gros projet en offrant une immersion culturelle cajun. Ils ont transformé un ancien hôpital pour y loger des visiteurs. Dès cette année, ils espèrent pouvoir organiser des rencontres entre leurs étudiants et des pêcheurs de crabes, des épiciers et des fermiers afin de les familiariser avec le vocabulaire local.

Le but: protéger quelques éléments du patois régional.

"Le français, comme on le connaît, c'est probablement fini, concède M. Marks. Le français en Louisiane évolue."

George est le fils de Rita. Elle ne lui a jamais appris le français mais elle est fière de son fils, fière qu'il l'ait appris quand même, en écoutant des personnes âgées et en visitant la France.

Mme Fruge parle couramment la langue mais son petit-fils lui a montré quelque chose qu'on ne lui avait pas appris à l'école: le serment d'allégeance au drapeau des États-Unis dans sa langue maternelle.

"Je fais serment de fidélité au drapeau des États-Unis", commence-t-elle avant de le réciter au complet en appuyant bien les derniers mots "liberté" et "justice pour tous".

"C'est beau, hein? C'est très bien, j'adore ça", ajoute la dame de 77 ans, sourire aux lèvres. 

 

Imprimer

Nombre de vues (37070)/Commentaires (0)

Balises: Louisiane
Presse Canadienne

Alexander Panetta (Presse canadienne)

Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

 - mercredi 3 juillet 2024