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Festival fransaskois 2024
L'Omnium de volleyball réunit près de 500 jeunes du CÉF

L'Omnium de volleyball réunit près de 500 jeunes du CÉF

SASKATOON - Les 8 et 9 octobre derniers, environ 480 jeunes des écoles secondaires fransaskoises ont participé à l’Omnium de volleyball organisé au Centre de soccer Henk Ruys de Saskatoon par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). L’une des rares occasions pour les jeunes de toute la province de se retrouver chaque année.

14 octobre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (34469)/Commentaires ()/
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La bataille de l’éducation

Un des sujets quasiment tabous de la présente campagne électorale est l’enjeu des langues officielles. Probablement qu’il s’agit d’un terrain au moins aussi miné que celui du niqab.
14 octobre 2015/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (30834)/Commentaires ()/
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Moins d'élèves dans les écoles fransaskoises

Moins d'élèves dans les écoles fransaskoises

Entrevue avec André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois

REGINA - Depuis la rentrée, les écoles fransaskoises ont enregistré plusieurs dizaines d’inscrits en moins par rapport à l’an dernier. Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, se dit inquiet mais veut attendre d’en savoir plus.

14 octobre 2015/Auteur: Propos recueillis par Sébastien Németh/Nombre de vues (34304)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu commence l’année en bonne santé

Le Collège Mathieu commence l’année en bonne santé

Des nouveautés dévoilées à l'Assemblée générale annuelle

GRAVELBOURG - Le Collège Mathieu a tenu, le 2 octobre dernier, son Assemblée générale à Gravelbourg. Les sujets d’ordre financier, la création de nouveaux partenariats et aussi de nouvelles techniques étaient à l’ordre du jour.

8 octobre 2015/Auteur: Gary Ouellette (EV)/Nombre de vues (26162)/Commentaires ()/
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Des parents chargent à nouveau le Conseil scolaire

Des parents chargent à nouveau le Conseil scolaire

REGINA - Moins de six semaines après une Assemblée générale extraordinaire plutôt houleuse, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) est de nouveau attaqué.

8 octobre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (27773)/Commentaires ()/
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Formation pour les animatrices de groupes de jeux

Formation pour les animatrices de groupes de jeux

SASKATOON - L’Association des parents fransaskois (APF) et le Collège Mathieu ont offert aux animatrices de groupes de jeux de toute la province une formation gratuite le samedi 26 septembre dans

1 octobre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (23638)/Commentaires ()/
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Nouvelle classe portative livrée à l’école Boréale

Nouvelle classe portative livrée à l’école Boréale

Mardi 15 septembre, une classe portative a été livrée à l’école Boréale de Ponteix. Un équipement qui devrait apporter davantage de confort pour les élèves et les enseignants. 

24 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (37247)/Commentaires ()/
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Enseignement portatif

À l’école Boréale de Ponteix, on n’aura plus besoin d’étudier ou de travailler dans la cuisine. Une nouvelle classe portative vient d’arriver. 

24 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh/Nombre de vues (29919)/Commentaires ()/
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Les demandes de services sont en hausse, mais pas les budgets

Les demandes de services sont en hausse, mais pas les budgets

Rencontre avec Frédérique Baudemont, directrice de l'Association des parents fransaskois

SASKATOON - Arrivée à la direction de l’Association des parents fransaskois (APF) au début du mois, Frédérique Baudemont nous donne les orientations de l’organisme en cette nouvelle année scolaire qui commence pour les élèves et les parents.

17 septembre 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (26575)/Commentaires ()/
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AGE du CSF: trois heures d'échanges difficiles

AGE du CSF: trois heures d'échanges difficiles

Très attendue, l’Assemblée générale extraordinaire du Conseil scolaire fransaskois (CSF) n’a pas répondu aux attentes. La réunion provoquée par un groupe de parents d’élèves, devait évoquer les questions sensibles des finances et de l’abandon des recours en justice.

3 septembre 2015/Auteur: Jean-Pierre Picard (EV)/Nombre de vues (35823)/Commentaires ()/
Balises: CSF-AGE 2015
Une Fransaskoise à la tête de l'école Père Mercure

Une Fransaskoise à la tête de l'école Père Mercure

NORTH BATTLEFORD - Julie Lemire, ancienne enseignante, prend les rênes de l’école Père Mercure, à North Battleford.

3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (37155)/Commentaires ()/
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Luc Handfield, nouveau directeur adjoint de l’éducation au CÉF

Luc Handfield, nouveau directeur adjoint de l’éducation au CÉF

Un expert de l’éducation minoritaire rejoint le CEF

D’origine québécoise, Luc Handfield est le nouveau directeur adjoint de l’éducation au Conseil des écoles fransaskoises.
3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (35478)/Commentaires ()/
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Système anglo, franco ou immersion?

Système anglo, franco ou immersion?

Alors que des centaines de familles sont en pleine rentrée des classes depuis mardi dernier, des parents francophones et anglophones ont choisi d’inscrire leurs enfants dans l’autre système linguistique. Témoignages.

3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (34694)/Commentaires ()/
Thérapie de couple

Thérapie de couple

Réflexion autour de l'AGE du Conseil scolaire fransaskois

 Difficile d’entamer une rentrée scolaire après une Assemblée générale extraordinaire demandée par des parents en colère et inquiets.
3 septembre 2015/Auteur: Sébastien Németh/Nombre de vues (31140)/Commentaires ()/
Balises: CSF-AGE 2015
Fréquentation toujours en hausse à l’école Valois

Fréquentation toujours en hausse à l’école Valois

PRINCE ALBERT - Comme toutes les écoles de Prince Albert, la cloche de l’école Valois a retenti pour la première fois depuis 2 mois.

3 septembre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (31381)/Commentaires ()/
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Port du voile: femme soumise ou terroriste?

Auteur: Anonym/8 avril 2015/Catégories: Société, Femmes, Immigration

Amina Hufane

Amina Hufane

Professeure et journaliste, Amina Hufane détient une maîtrise en médiation. « J’ai fait mon mémoire sur le port du voile. J’ai étudié le Coran et j’ai appris que le voile n’est pas obligatoire.» 

(Photo : A. Hufane)

Son hijab l’a sauvée de prédateurs et inondée de demandes en mariage. Sans voile et sans l’appui de sa communauté d’origine, elle semble condamnée à l’isolement dans un milieu hostile aux musulmans. Mais Amina Hufane respire librement.

« Quand je vois une femme qui porte le voile, je me dis ‘‘ wow ’’ ! Moi, je n’ai pas été capable d’endurer le regard accusateur des autres, avoue la Djiboutienne arrivée à Ottawa à l’âge de 17 ans. Je voulais être comme tout le monde, étudier et m’intégrer dans la société. »

Amina Hufane a été ballotée par les pressions de son milieu d’origine et celles d’une société inquiète. « L’islam n’est pas radical à Djibouti, le voile n’a jamais été imposé par mon père. Mais une fois qu’une femme est mariée et mère, elle doit se respecter, donc se couvrir. Le simple fait de montrer ses cheveux peut attirer des regards de désir. C’est triste.

« L’islam dans lequel j’ai grandi, c’était d’abord culturel. On ne se rend pas compte mais ça devient une question d’identité, de politique. On finit par se voiler. Le port du hijab (foulard) peut mener au niqab (le visage voilé). Tout est fait en fonction d’une bonne place au paradis. La communauté a un pouvoir que le non musulman ne comprendrait jamais. »

La nouvelle arrivante a étudié dans une école française fréquentée surtout par des immigrants, située à proximité d’une école catholique où presque tous étaient blancs. « J’étais perdue entre les deux cultures et à la fin du secondaire, j’ai enlevé mon voile.

« Sans voile, j’attirais des prédateurs sexuels, des hommes de 40 à 50 ans. Ce phénomène existe à l’Université d’Ottawa mais on ne le voit pas. Dans les pays musulmans conservateurs, si une femme sort sans voile, elle cause tout un chaos. Elle peut se faire enlever, agresser et tuer. »

À l’université, Amina Hufane s’est jointe à un groupe d’étude sur l’islam. « J’ai continué à fréquenter mes amies du secondaire. Certaines se sont voilées et ont commencé à fréquenter une école où on enseignait le Coran et la vie du prophète.

« On m’a enseigné que le voile était une obligation divine, qu’il protégeait la femme du désir. Et ça m’est apparu normal de reprendre le voile. Mais quand je suis retournée voilée à l’université, j’ai vu le côté raciste et ignorant des gens.

« Le côté positif, c’est que les prédateurs ont arrêté de me poursuivre, dit-elle en souriant. Mais ma mère recevait souvent des demandes en mariage. Ça a commencé à m’étouffer et j’ai pris mes distances de l’école coranique. Il y avait trop d’interdits : l’homme gère tout et la femme reste à la maison. Ce n’était pas la vie que je voulais. »

La diplômée s’est trouvé un poste de professeure de langue. « Tout le monde m’adorait, les gens me respectaient pour mes connaissances. Mais j’ai compris que je n’aurais jamais un poste de haut niveau : mon voile était un obstacle. »

À 28 ans, Amina Hufane se marie et déménage aux États-Unis. « J’ai vécu 17 mois en Virginie. Aux douanes, on m’arrêtait, je devais tout le temps raconter mon histoire. Je suis allée dans un salon de coiffure africain et on a refusé de me servir. J’avais un bon emploi mais j’en avais marre qu’on me traite de femme soumise ou de terroriste. 

« Au Canada, souligne-t-elle, on respecte les droits, les gens peuvent nous détester mais pas jusqu’à nous traiter de terroristes et de nous demander de retourner chez nous. Je suis libre de vivre à ma manière.

« Un soir, j’ai annoncé à mon mari mon désir d’enlever le voile. Il a répondu que si je le faisais, il allait me divorcer. Ça a été le choc de ma vie. Le lendemain, je suis sortie sans voile faire mes courses, je me sentais nue. C’était la fin de mon mariage. »

Amina Hufane vit maintenant à Gatineau avec sa fille de cinq ans. « J’ai tout laissé derrière moi. Je suis revenue sans voile et c’était la catastrophe pour mon entourage. Jusqu’à aujourd’hui, ils n’ont pas accepté. Je reste croyante, musulmane. Mais je ne veux pas que ma fille vive la même expérience que moi.

« Tous ces jeunes qui se tournent vers l’islam radical, conclut-elle, c’est qu’ils ne trouvent pas leur place, on les traite d’immigrants et on les pousse à retourner chez eux. »

 
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 - dimanche 30 juin 2024