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AGA 2024 de la CPF
Communications scolaires

Communications scolaires

Ça a bardé ces dernières semaines dans les couloirs d’écoles. L’annonce du retour de l’ancien directeur de l’Éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a fortement polarisé les parents.
7 avril 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (28245)/Commentaires ()/
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Les 5 choses essentielles à apprendre avant l’âge de 20 ans

Les 5 choses essentielles à apprendre avant l’âge de 20 ans

Dans notre vie moderne, développée et diverse, il y a des choses que tous les jeunes devraient apprendre en grandissant pour potentiellement sauver des vies ou éviter des événements tragiques.
7 avril 2016/Auteur: Pat Connolley/Nombre de vues (33563)/Commentaires ()/
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Projet intergénérationnel à Gravelbourg

Projet intergénérationnel à Gravelbourg

Des aînés et des jeunes élèves de Gravelbourg ont discuté carrières.
7 avril 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (32237)/Commentaires ()/
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Concours Flash ton école: prix Coup de coeur des RVF à l'École Valois

Concours Flash ton école: prix Coup de coeur des RVF à l'École Valois

Rencontre avec la monitrice de langue Éliane Garcia

PRINCE ALBERT - L'école Valois a remporté la deuxième place du concours Flash ton école en se méritant le prix Coup de coeur du jury.
5 avril 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (35159)/Commentaires ()/
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L’article 23 inclut-il le préscolaire ?

L’article 23 inclut-il le préscolaire ?

Un vide juridique relentit les gouvernements provinciaux

Le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick attend un examen du régime de garderies avant de décider s’il demandera l’avis de la Cour d’appel. En Ontario, où la petite enfance est également intégrée au ministère de l’Éducation, on attend une loi habilitante pour la prise en charge de services éducatifs préscolaires.

25 mars 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (34206)/Commentaires ()/
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Débats houleux entre CSF et parents

Débats houleux entre CSF et parents

La réembauche de Bernard Roy au cœur de l’Assemblée des électeurs du CSF

REGINA - L’assemblée générale des électeurs du Conseil scolaire fransaskois qui s'est tenue  vendredi le 11 mars était hautement attendue.  Et les plumes ont volé.

24 mars 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard et Frédéric Dupré/Nombre de vues (28077)/Commentaires ()/
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L'École Beau Soleil et l'École Mathieu de Gravelbourg soulignent le Mois de l’histoire des Noirs

GRAVELBOURG - Le tissu social de la Saskatchewan est constitué de plus d’une soixantaine de nationalités différentes.
24 mars 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (26284)/Commentaires ()/
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L’Université d’Ottawa tend la main aux Fransaskois

L’Université d’Ottawa tend la main aux Fransaskois

Un programme de common law offert en français en Saskatchewan

L’Université d’Ottawa et l'Université de la Saskatchewan sont partenaires pour offrir des études de common law en français
24 mars 2016/Auteur: Mila Roy (Gazette de l'Université d'Ottawa)/Nombre de vues (30686)/Commentaires ()/
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Foire du Patrimoine à Mgr de Laval

Foire du Patrimoine à Mgr de Laval

Les élèves de la 4ème à la 7ème année de l'École Monseigneur de Laval ont tenu leur Foire du patrimoine.
24 mars 2016/Auteur: Alexandre Chartier (SHS)/Nombre de vues (31368)/Commentaires ()/
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L'École Beau Soleil et l'École Mathieu de Gravelbourg soulignent le Mois de l’histoire des Noirs

On retrouve plus d’une soixantaine de nationalités différentes en Saskatchewan.

24 mars 2016/Auteur: Michel Vézina (Collaboration avec ÉBS et ÉMG)/Nombre de vues (27336)/Commentaires ()/
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Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger

Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger

Le directeur du Collège, Francis Kasongo, dresse un bilan positif

La mission de recrutement international ciblait l’Afrique francophone de l’Ouest avec pour objectif essentiel, faire de la promotion et du recrutement d’étudiants francophones au Sénégal et au Cameroun, précisément à Dakar, Douala et Yaoundé.
16 mars 2016/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (28596)/Commentaires ()/
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Une étudiante de Regina lauréate du concours "Ma francophonie en 3 D"

Une étudiante de Regina lauréate du concours "Ma francophonie en 3 D"

Jessie Guraliuck de la Cité universitaire parmi les cinq gagnants au Canada

Jessie Guraliuck, étudiante au Bac en éducation à la Cité universitaire francophone de l'Université de Regina, a gagné une bourse de 1000 $ à l'issue du concours vidéo Ma francophonie en 3D

14 mars 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (29527)/Commentaires ()/
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Le centre éducatif Trésors du Monde : entre défis et réussites

Le centre éducatif Trésors du Monde : entre défis et réussites

PRINCE ALBERT - Ouvert il y a 2 ans, le Centre de la petite enfance (CPE) Trésors du Monde connaît une activité croissante dans l’accueil des enfants âgés de 6 semaines à 5 ans.

10 mars 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (30863)/Commentaires ()/
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L’université franco-ontarienne ira de l’avant

L’université franco-ontarienne ira de l’avant

La députée provinciale NPD, France Gélinas, avait déposé le projet de loi 104 en novembre 2015, adopté à l’unanimité par les trois partis. Pourtant, aucune action n’a été mise en place depuis par la première ministre Kathleen Wynne.
22 février 2016/Auteur: Laurence Stenvot (Le Métropolitain) /Nombre de vues (24873)/Commentaires ()/
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La grande aventure de la petite enfance

La grande aventure de la petite enfance

Le Collège Mathieu, un point de départ pour une carrière dans la petite enfance

Hind Rami, originaire du Maroc, s’est établie en Colombie-Britannique avant de s'installer en Saskatchewan il y douze ans.  Le projet d’Hind était de fonder deux centres de la petite enfance.

5 février 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (22062)/Commentaires ()/
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Première1314151618202122Dernière

Dans l’intimité de la culture francophone hors Québec

Auteur: Leslie Diaz/26 novembre 2021/Catégories: Prince Albert, Société, Immigration

Dans le cadre de la Semaine nationale de l’immigration francophone du 7 au 13 novembre, la Société canadienne-française de Prince Albert (SCFPA) a présenté le documentaire Intimités francophones d’eux. Réalisé en partenariat avec le Centre de la francophonie des Amériques (CFA), le film illustre les enjeux liés à l'identité linguistique, au droit à la langue et à lhospitalité des langues. 

« Ce documentaire part à la découverte de cette francophonie, de sa résistance, de son histoire et de ses acteurs. Une conversation des Amériques à travers le Canada et le Brésil qui permet de s’immiscer dans l’intimité citoyenne de ces francophones », décrit Pascal Kayishema, directeur général de la SCFPA.

La production du documentaire a démarré en 2014 et s’est étalée sur plusieurs années, laissant ainsi le temps à la réalisatrice Anne-Céline Genevois de tourner au Brésil et au Canada. Pendant une heure, le public retrouve certains visages bien connus de la fransaskoisie, comme ceux de Michel Dubé, Zoé Fortier ou encore Joe Fafard.

« Je suis très émue de toutes ces rencontres, témoigne Anne-Céline Genevois. J’ai pu parler à une centaine de personnes et ce sont elles, ainsi que le public, qui font que ce film prend tout son sens », dit celle qui est également directrice et fondatrice du Projet Ose, un organisme de création artistique et de coopération culturelle. 

Un documentaire intime

Anne-Céline Genevois
Anne-Céline Genevois, réalisatrice du documentaire Intimités francophones d’eux
Crédit : Projet Ose

Michel Dubé, ancien président de la SCFPA, présent durant la projection, ajoute par ailleurs que la réalisatrice « a bien compris et exprimé les enjeux et défis rencontrés par les francophones en situation minoritaire, peu importe le territoire ».

Le film énonce différentes composantes de l’identité francophone, en commençant par la langue, présentée comme individuelle, propre à soi, mais reliée aux autres. Au plus intime de l’étoffe d’un tissu social, la langue y est décrite comme « un palais composé de pièces intimes et parfois secrètes ». Liée aux émotions, cette dernière tenterait d’exprimer ce qui réside en chacun de nous. 

La réalisatrice parle aussi du passé et des luttes, oubliées, ignorées ou tout simplement inconnues. Anne-Céline évoque l’histoire des voyageurs, des vagues migratoires ou encore des communautés : « Ce qui a émergé pendant le tournage, c’est vraiment la puissance de l’expérience en milieu minoritaire. C’est quelque chose qui me bouleverse, car en tant que française je n’ai jamais eu ce problème d’être restreint par une langue dans mon pays. »

Ce qui a émergé pendant le tournage, c’est vraiment la puissance de l’expérience en milieu minoritaire.

Cette importance de la transmission de l’histoire et de racines est par ailleurs un cheval de bataille pour l’une des intervenantes du film : « Je fais en sorte que mon fils comprenne qu’il est franco-manitobain. En tant que mère, c’est important pour moi. Ce qu’il en fera plus tard lui appartiendra. Si les racines se brisent, au moins je lui aurais donné des ailes en étant bilingue. »

Langue et identité

De Whitehorse à São Paulo, en passant par Batoche, les spectateurs découvrent des perspectives différentes, dont celle d’un groupe d’étudiants francophones brésiliens qui rêvent de travailler en France. « L’Europe, pour nous, c’est la lune, et nous, nous sommes les illuminés », déclare un étudiant. 

Avec le portugais comme langue maternelle, des influences africaines et le français comme langue secondaire, les étudiants du film héritent d’un fort et précieux bagage culturel dont ils sont fiers. Leur enseignante dévoile néanmoins un effort de dissimulation ou d’atténuation de l’identité de ces élèves par l’Europe.

« Dans le formulaire que nous devons remplir pour eux, on nous demande si l’étudiant a un accent régional, autrement dit si l’étudiant parle avec un accent prononcé », révèle l’institutrice. Pratique discriminatoire, la question de la ressemblance aux Natifs se pose alors pour ces étudiants qui doivent conserver leur identité tout en répondant à des standards.

Ce choix d’identité est également le défi qu’ont dû relever des Canadiens francophones hors Québec. Durant leurs parcours, les intervenants du film ont tous eu à se justifier, parfois de manière insistante, sur leur apprentissage du français. « Au Québec, lorsque je parlais en français, tout de suite la personne entendait un accent et se mettait à me parler en anglais ou me corrigeait. C’est ridicule car j’ai simplement un accent franco-manitobain », explique une personne interrogée dans le documentaire.

Des obstacles à la diversité culturelle

Le spectateur comprend que toutes les communautés relèvent des défis similaires à ceux des Autochtones ou des Métis, notamment dans l’obtention de services dans une autre langue que l’anglais. On y apprend que des années 1960 à 1980, le cri était oublié pour laisser la place à l’anglais et au français. 

Un intervenant cri partage ainsi sa rencontre, il y a quelques années, avec une famille pakistanaise au détour d’une station-service : « Je demandais à mes enfants de remonter dans la voiture pour reprendre la route et c’est là qu’un homme indien m’a demandé pourquoi je leur parlais en anglais, et non pas en cri, quand lui s’adressait à toute sa famille en punjabi. » 

La question de la préservation de la langue et des traditions ancestrales refait alors surface. À qui devrait donc revenir la responsabilité de transmettre et préserver ? Serait-ce l’école, les parents ou encore les anciens ?

Le documentaire bouscule et termine par rappeler qu’il serait bon de revenir à une vision identitaire simple, comme celle de la communauté et de la culture inuites dont les membres utilisent la langue pour voir le monde et s’en rapprocher. 

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Balises: Projet Ose
Leslie Diaz

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 - dimanche 29 septembre 2024