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Un ancien président du CSF se prononce

Un ancien président du CSF se prononce

Rencontre avec Yvan Lebel

« Est-ce qu’on pense à nos jeunes dans tout ça ? » C’est le cri du cœur d’Yvan Lebel qui a déjà occupé la présidence du Conseil scolaire fransaskois pendant 4 ans.
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Rencontre avec Kenneth Bos: histoire d'une chronique

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Rencontre avec Kenneth Bos, à l'origine de "S'exprimer autrement", chronique qui paraît dans l'Eau vive depuis le 24 mars.
21 avril 2016/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (37844)/Commentaires ()/
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Le centre éducatif Les Petits Pois de Bellevue

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Défis et projets d'une garderie en milieu rural

BELLEVUE - Après une occupation temporaire au sein du restaurant le Rendez-Vous, l’équipe et les enfants du centre éducatif Les Petits Pois ont intégré leurs locaux flambant neufs au sein de l’école.
21 avril 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (25881)/Commentaires ()/
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Communications scolaires

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Ça a bardé ces dernières semaines dans les couloirs d’écoles. L’annonce du retour de l’ancien directeur de l’Éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a fortement polarisé les parents.
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Les 5 choses essentielles à apprendre avant l’âge de 20 ans

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Dans notre vie moderne, développée et diverse, il y a des choses que tous les jeunes devraient apprendre en grandissant pour potentiellement sauver des vies ou éviter des événements tragiques.
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Projet intergénérationnel à Gravelbourg

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Des aînés et des jeunes élèves de Gravelbourg ont discuté carrières.
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Concours Flash ton école: prix Coup de coeur des RVF à l'École Valois

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Rencontre avec la monitrice de langue Éliane Garcia

PRINCE ALBERT - L'école Valois a remporté la deuxième place du concours Flash ton école en se méritant le prix Coup de coeur du jury.
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L’article 23 inclut-il le préscolaire ?

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Un vide juridique relentit les gouvernements provinciaux

Le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick attend un examen du régime de garderies avant de décider s’il demandera l’avis de la Cour d’appel. En Ontario, où la petite enfance est également intégrée au ministère de l’Éducation, on attend une loi habilitante pour la prise en charge de services éducatifs préscolaires.

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Débats houleux entre CSF et parents

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La réembauche de Bernard Roy au cœur de l’Assemblée des électeurs du CSF

REGINA - L’assemblée générale des électeurs du Conseil scolaire fransaskois qui s'est tenue  vendredi le 11 mars était hautement attendue.  Et les plumes ont volé.

24 mars 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard et Frédéric Dupré/Nombre de vues (28758)/Commentaires ()/
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L'École Beau Soleil et l'École Mathieu de Gravelbourg soulignent le Mois de l’histoire des Noirs

GRAVELBOURG - Le tissu social de la Saskatchewan est constitué de plus d’une soixantaine de nationalités différentes.
24 mars 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (26579)/Commentaires ()/
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L’Université d’Ottawa tend la main aux Fransaskois

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Un programme de common law offert en français en Saskatchewan

L’Université d’Ottawa et l'Université de la Saskatchewan sont partenaires pour offrir des études de common law en français
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Foire du Patrimoine à Mgr de Laval

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Les élèves de la 4ème à la 7ème année de l'École Monseigneur de Laval ont tenu leur Foire du patrimoine.
24 mars 2016/Auteur: Alexandre Chartier (SHS)/Nombre de vues (31761)/Commentaires ()/
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L'École Beau Soleil et l'École Mathieu de Gravelbourg soulignent le Mois de l’histoire des Noirs

On retrouve plus d’une soixantaine de nationalités différentes en Saskatchewan.

24 mars 2016/Auteur: Michel Vézina (Collaboration avec ÉBS et ÉMG)/Nombre de vues (27672)/Commentaires ()/
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Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger

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Le directeur du Collège, Francis Kasongo, dresse un bilan positif

La mission de recrutement international ciblait l’Afrique francophone de l’Ouest avec pour objectif essentiel, faire de la promotion et du recrutement d’étudiants francophones au Sénégal et au Cameroun, précisément à Dakar, Douala et Yaoundé.
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Une étudiante de Regina lauréate du concours "Ma francophonie en 3 D"

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Jessie Guraliuck de la Cité universitaire parmi les cinq gagnants au Canada

Jessie Guraliuck, étudiante au Bac en éducation à la Cité universitaire francophone de l'Université de Regina, a gagné une bourse de 1000 $ à l'issue du concours vidéo Ma francophonie en 3D

14 mars 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (29955)/Commentaires ()/
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Aléas climatiques dans l’Ouest : « C’est sans précédent. »

Aléas climatiques dans l’Ouest : « C’est sans précédent. »

Auteur: Marine Ernoult – Francopresse /11 août 2021/Catégories: Agriculture et environnement

La sècheresse qui frappe l’Ouest canadien a des impacts importants sur les cultures et les élevages. Que ce soit en Saskatchewan, en Alberta ou au Manitoba, agriculteurs et éleveurs font face à de multiples défis et doivent s’adapter. 

 Des fruits rabougris, des feuilles desséchées, les 6 000 arbres fruitiers de Dean et Sylvia Kreutzer souffrent de la sècheresse et de la chaleur extrême qui frappent l’Ouest canadien cet été. Le verger biologique du couple, situé dans une vallée de la Saskatchewan, au nord de Regina, manque cruellement d’eau. 

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Solange Campagne est propriétaire d’une ferme biologique non irriguée au sud-ouest de la Saskatchewan.
Crédit : Courtoisie

Les abricotiers, pommiers et cerisiers plantés il y a plus de vingt ans ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. « On ne va probablement ramasser que 10 % de notre récolte habituelle, on a dû abandonner certains de nos arbres, lâche Dean Kreutzer, amer. La seule raison pour laquelle certains fruits ont poussé, c’est qu’on a eu deux orages, sans cela tout serait mort. » 

Entre le 18 juin et le 18 juillet, le centre de la Saskatchewan, tout comme le sud de la Colombie-Britannique, a connu 16 jours consécutifs sans précipitations. Selon David Sauchyn, directeur du Collectif des Prairies pour les recherches en adaptation (PARC), une large zone des Prairies touchée par la sècheresse a reçu moins de la moitié des précipitations normalement attendues

« Cela provoque un manque d’humidité problématique dans le sol, explique le scientifique. Les orages estivaux sont si courts que la majorité l’eau s’écoule et s’évapore dans les jours suivants. »

Pertes de rendements de 50 %

Dans le sud-ouest de la Saskatchewan, les 400 acres de légumes, céréales et pois cultivés de façon biologique par Solange Campagne sont également brûlés par la chaleur. En date du 18 juillet, cette partie de la province a connu plus de deux semaines consécutives de températures supérieures à 25 degrés Celsius. 

La propriétaire d’une ferme à Willow Bunch s’attend à « beaucoup de pertes ». Aux records de chaleur ne s’ajoutent, là aussi, que de faibles précipitations. D’après l’agricultrice, moins de 25 millimètres de pluie sont tombés depuis mai, un niveau largement insuffisant pour amener les plantes à maturation. « Nous n’avons pas de réserve pour faire face à cette sècheresse, car il n’a pas assez plu l’automne passé, on a besoin de pluie douce pour recharger les sols », témoigne-t-elle.

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Martin Prince est producteur de grandes cultures à Delmas, dans le nord-ouest de la Saskatchewan.
Crédit : PhotoBliss

Les producteurs de grandes cultures ne sont pas épargnés par la vague de chaleur sans précédent. À Delmas, dans le nord-ouest de la province, Martin Prince a déjà « fait le deuil de ses rendements ». Le Fransaskois estime qu’ils vont probablement diminuer de 30 à 50 % selon le type de culture. 

« Le colza et le canola ont été affectés au moment de la floraison, leurs fleurs jaunes ont blanchi et les cosses ne se sont pas formées », déplore le propriétaire de plus de 3 200 acres. « De toute façon, un rendement de 100 % n’existe pas dans nos régions, il faut toujours se préparer à des événements extrêmes », relativise-t-il. 

Des troupeaux à risque

Le temps sec et les températures anormalement élevées inquiètent tout autant les éleveurs du Manitoba. « C’est la pire année qu’on ait jamais vu, on n’a presque pas eu de neige l’hiver dernier, et moins de 50 millimètres de pluie sont tombés [entre le début juin et la mi-juillet] », partage Christel Lanthier, propriétaire avec son mari de la Ferme Fiola dans le sud-est de la province, à Sainte-Geneviève. Malgré un puits dans la nappe aquifère, l’agricultrice s’inquiète pour la première fois de l’approvisionnement en eau.

Ses 20 brebis, qui ont l’habitude de pâturer dans des zones marécageuses à l’herbe juteuse, doivent se contenter de pousses sèches et jaunies. « On va sûrement devoir leur donner du fourrage dès le mois d’août, alors qu’on commence normalement en novembre », rapporte la Franco-Manitobaine. Pour nourrir ses bêtes, elle compte sur la maigre production de foin de la ferme, le tiers d’une récolte normale. 

« En principe, on le vend, mais cette année ce n’est pas possible », regrette-t-elle. La situation est telle que le couple envisage de vendre certains moutons, alors qu’ils espéraient agrandir leur exploitation l’an prochain.

Plus à l’ouest, près de Pipestone, Melissa Atchison a déjà dû retirer ses 800 vaches laitières des pâturages. Elle doit utiliser les céréales destinées à la vente pour nourrir ses bêtes. L’agricultrice, dont 100 acres de seigle ont séché sur pied, estime ses baisses de rendement à 50 % cette année. 

« C’est certainement trop tard pour nos cultures, on va devoir acheter plus de fourrage qu’on en a jamais acheté, reconnaît-elle. On espère juste qu’il pleuve pour que nos animaux puissent retourner dans les prés. » Également vice-présidente de l’Association des producteurs de bœufs du Manitoba (CCIA), elle s’inquiète pour l’ensemble de ses confrères : « C’est sans précédent, certains éleveurs n’ont pas assez d’eau et de nourriture pour le reste de l’été, leur stress est immense, ils vont devoir abattre leurs troupeaux. »

Des impacts de plus en plus graves

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Sylvia et Dean Kreutzer sont propriétaires d’un verger biologique de 6 000 arbres fruitiers en Saskatchewan.
Crédit : Courtoisie

Les agriculteurs interrogés l’assurent, le climat des Prairies a toujours été sec et imprévisible. Mais cette dernière décennie, ils observent une multiplication des événements météorologiques extrêmes, dont des étés très froids, avec du gel en plein mois de juillet, ou encore des pluies diluviennes à l’automne et au printemps. 

« L’hiver, les températures n’ont jamais été aussi fluctuantes, des arbres sauvages meurent parce qu’ils se réveillent à 7 degrés Celsius avant d’être frappés par du moins 40 le lendemain », se désole Dean Kreutzer.

Le scientifique David Sauchyn confirme les observations des fermiers. « Dans un climat globalement plus chaud, on s’attend à ce que les événements extrêmes soient plus fréquents et sévères avec des impacts plus graves », expose le professeur qui enseigne à l'Université de Regina. 

Autrement dit, à l’avenir, les sècheresses seront plus intenses et les pluies plus abondantes. Aux yeux de l’expert, le dérèglement du climat pourrait toutefois représenter une chance. « Le montant annuel de précipitations augmentera et la période hors gel s’allongera, ce qui sera bénéfique pour la croissance des plantes, affirme-t-il. Si les fermiers sont capables de s’adapter à l’instabilité accrue du climat, ils pourront tirer avantage d’un climat plus chaud et plus humide. »

Des aides pas forcément adaptées  

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David Sauchyn est le directeur du Collectif des prairies pour les recherches en adaptation (PARC) à Regina.
Crédit : Courtoisie

 Sécuriser l’accès à l’eau et économiser les ressources disponibles représente l’autre enjeu crucial. Aucun des exploitants contactés ne dispose d’un système d’irrigation, ceux-ci demeurant dépendants des pluies. « C’est très coûteux et compliqué à mettre en place », souligne Martin Prince, à Delmas.

David Sauchyn prévient : « Si les conditions climatiques défavorables durent plusieurs années, il devra y avoir une adaptation de l’intégralité du secteur agricole et une intervention forte des gouvernements provinciaux et fédéraux. » Le chercheur plaide en faveur de plans de sauvetage et de relance agricole massifs. 

En attendant, les agriculteurs couverts par une assurance récolte provinciale pourront être indemnisés pour cet été. Au niveau fédéral, Financement agricole Canada (FAC) a annoncé un programme de soutien en vue de réduire la pression financière avec un accès accru au crédit à court terme, des reports de paiement de capital, ou encore une modification du calendrier de remboursement des prêts. 

« Ce n’est pas suffisant, estime Solange Campagne, agricultrice à Willow Bunch. Il faut avoir des réserves financières pour faire face à une sècheresse comme celle-ci et si ça dure plus de deux ans, ce n’est pas viable. »

« Les prêts ne sont pas forcément adaptés, on n’est pas en mesure de les rembourser si les saisons difficiles s’enchaînent, poursuit Dean Kreutzer. Quand on perd des arbres fruitiers, il faut attendre vingt ans avant d’avoir à nouveau une production. »

Quelle que soit la taille de leur exploitation et leur vision de l’agriculture, les fermiers se disent confiants quant à leur avenir dans l’Ouest. « On est jeunes et un peu fous, on continuera », assure avec confiance Christel Lanthier. Un optimisme que partage Martin Prince : « Il y aura toujours des défis et jamais de rendements garantis, mais je serai toujours là pour ensemencer, c’est notre responsabilité de gérer les risques. » 

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Marine Ernoult – Francopresse

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 - vendredi 1 novembre 2024