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Alexis Warren se démarque à la Dictée P.G.L.

Alexis Warren se démarque à la Dictée P.G.L.

Le jeune Fransaskois Alexis Warren a remporté le prix Provinces de l'Ouest et Territoires, dans la catégorie classe francophone, lors de la grande finale internationale de la Dictée P.G.L.
28 mai 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (27886)/Commentaires ()/
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Fête des finissants à l'école Valois

Fête des finissants à l'école Valois

Une soirée placée sous le signe de l'émotion

PRINCE ALBERT - Le 22 mai dernier, l’École Valois s’est parée de ses plus belles couleurs pour la fameuse fête des finissants.
28 mai 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV)/Nombre de vues (30125)/Commentaires ()/
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Collation des grades pour les finissantes du Collège Mathieu

Collation des grades pour les finissantes du Collège Mathieu

Le Collège Mathieu est heureux d’avoir tenu la collation des grades pour souligner les accomplissements et l’engagement réalisés par les finissantes de la cohorte 2015.

28 mai 2015/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (34599)/Commentaires ()/
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Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Charlotte Mabika, propriétaire d’une garderie en milieu familial à Saskatoon

Mai est le mois de la petite enfance. Quand on pense aux garderies, c’est souvent les centres à la petite enfance qui nous viennent à l’esprit. Aujourd’hui nous allons découvrir une alternative à ces centres : les garderies en milieu familial.

28 mai 2015/Auteur: Alexandra Drame (EV)/Nombre de vues (44727)/Commentaires ()/
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Des parents veulent que leur association se prononce sur la situation des écoles fransaskoises

Le 12 mai dernier, un groupe de parents, dont je fais partie, a envoyé une lettre à la présidente de l'Association des parents fransaskois (APF). Dans cette lettre nous faisions part de nos préoccupations, notamment au sujet des coupures faites par le Conseil scolaire fransaskois (CSF) et des diminutions importantes des services.
28 mai 2015/Auteur: Jean-Marie Allard (Courrier du lecteur)/Nombre de vues (19775)/Commentaires ()/
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Mario Cyr reçoit le prix Edgar-Gallant 2015 pour l’éducation

Mario Cyr, ancien directeur général du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, est le lauréat cette année du prix Edgar-Gallant pour sa contribution remarquable à l’essor de l’éducation en français en milieu minoritaire.

21 mai 2015/Auteur: Francopresse/Nombre de vues (18823)/Commentaires ()/
Catégories: 2015Éducation
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Le Test d’Évaluation de Français (TEF) à l’Institut français de Regina

Le Test d’Évaluation de Français (TEF) à l’Institut français de Regina

Une participante raconte…

REGINA - L’Institut est devenu, il y a 3 mois, le premier établissement en Saskatchewan officiellement reconnu pour administrer le Test d’évaluation de français (TEF).

20 mai 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah(EV)/Nombre de vues (34727)/Commentaires ()/
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Transport scolaire et élèves francophones

Transport scolaire et élèves francophones

Le transport homogène dans les conseils scolaires francophones est-il constitutionnel ?
20 mai 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33472)/Commentaires ()/
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Bilinguisme: les francophones et les anglophones invités à mieux se connaître

Bilinguisme: les francophones et les anglophones invités à mieux se connaître

Une belle initiative du club Rotary de Moncton

MONCTON - Dominic Cardy, chef du NPD au Nouveau Brunswick et Mathieu Wade, sociologue de l’Université de Moncton, ont partagé leurs points de vue sur la question sensible du bilinguisme lors d’un dialogue public au début du mois de mai au Collège Oulton de Moncton.

20 mai 2015/Auteur: Simon Delattre (Acadie Nouvelle)/Nombre de vues (27846)/Commentaires ()/
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Foire régionale du Patrimoine à Regina

Foire régionale du Patrimoine à Regina

« Est-ce que les juges sont passés vous voir » ?

10 élèves de l’école élémentaire et secondaire de Monseigneur de Laval ont participé à cette belle foire sur l’histoire
20 mai 2015/Auteur: Claude Martel (EV)/Nombre de vues (36971)/Commentaires ()/
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La Cour suprême et la Commission scolaire francophone du Yukon: la Cour d’appel a commis une erreur

La Cour suprême et la Commission scolaire francophone du Yukon: la Cour d’appel a commis une erreur

Retour à la case départ

La Cour suprême a rendu une décision unanime concernant le litige opposant la Commission scolaire francophone du Yukon au gouvernement territorial.
14 mai 2015/Auteur: Pierre-Luc Lafrance (L'Aurore boréale)/Nombre de vues (25774)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationJuridique
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La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

La cause des francophones du Yukon renvoyée à un tribunal inférieur

Retour à la case départ pour la Commission scolaire francophone du Yukon

Le combat linguistique que mène devant les tribunaux l'unique commission scolaire francophone du Yukon est loin d'être terminé.
14 mai 2015/Auteur: La Presse canadienne/Nombre de vues (24492)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationJuridique
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Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Le grand Cabaret à Mgr de Laval : la leçon des « petits » aux « grands »

Des moments d’émotion et une leçon d’humilité

REGINA - Organisé le vendredi 8 mai par les élèves de la 7e à la 9e du Pavillon secondaire de l’École Monseigneur de Laval, le spectacle La Grand Cabaret est une leçon de vie.

14 mai 2015/Auteur: Abdoulaye Yoh (EV)/Nombre de vues (29723)/Commentaires ()/
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Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

8 mai 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (26460)/Commentaires ()/

Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF

“Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le succès de l'entrée en fonction d'une nouvelle Direction de l'éducation” – André Denis

Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de l'éducation du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), Donald Michaud, pour une durée d'un an. 

8 mai 2015/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (28168)/Commentaires ()/
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Première1718192022242526Dernière
Aléas climatiques dans l’Ouest : « C’est sans précédent. »

Aléas climatiques dans l’Ouest : « C’est sans précédent. »

Auteur: Marine Ernoult – Francopresse /11 août 2021/Catégories: Agriculture et environnement

La sècheresse qui frappe l’Ouest canadien a des impacts importants sur les cultures et les élevages. Que ce soit en Saskatchewan, en Alberta ou au Manitoba, agriculteurs et éleveurs font face à de multiples défis et doivent s’adapter. 

 Des fruits rabougris, des feuilles desséchées, les 6 000 arbres fruitiers de Dean et Sylvia Kreutzer souffrent de la sècheresse et de la chaleur extrême qui frappent l’Ouest canadien cet été. Le verger biologique du couple, situé dans une vallée de la Saskatchewan, au nord de Regina, manque cruellement d’eau. 

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Solange Campagne est propriétaire d’une ferme biologique non irriguée au sud-ouest de la Saskatchewan.
Crédit : Courtoisie

Les abricotiers, pommiers et cerisiers plantés il y a plus de vingt ans ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. « On ne va probablement ramasser que 10 % de notre récolte habituelle, on a dû abandonner certains de nos arbres, lâche Dean Kreutzer, amer. La seule raison pour laquelle certains fruits ont poussé, c’est qu’on a eu deux orages, sans cela tout serait mort. » 

Entre le 18 juin et le 18 juillet, le centre de la Saskatchewan, tout comme le sud de la Colombie-Britannique, a connu 16 jours consécutifs sans précipitations. Selon David Sauchyn, directeur du Collectif des Prairies pour les recherches en adaptation (PARC), une large zone des Prairies touchée par la sècheresse a reçu moins de la moitié des précipitations normalement attendues

« Cela provoque un manque d’humidité problématique dans le sol, explique le scientifique. Les orages estivaux sont si courts que la majorité l’eau s’écoule et s’évapore dans les jours suivants. »

Pertes de rendements de 50 %

Dans le sud-ouest de la Saskatchewan, les 400 acres de légumes, céréales et pois cultivés de façon biologique par Solange Campagne sont également brûlés par la chaleur. En date du 18 juillet, cette partie de la province a connu plus de deux semaines consécutives de températures supérieures à 25 degrés Celsius. 

La propriétaire d’une ferme à Willow Bunch s’attend à « beaucoup de pertes ». Aux records de chaleur ne s’ajoutent, là aussi, que de faibles précipitations. D’après l’agricultrice, moins de 25 millimètres de pluie sont tombés depuis mai, un niveau largement insuffisant pour amener les plantes à maturation. « Nous n’avons pas de réserve pour faire face à cette sècheresse, car il n’a pas assez plu l’automne passé, on a besoin de pluie douce pour recharger les sols », témoigne-t-elle.

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Martin Prince est producteur de grandes cultures à Delmas, dans le nord-ouest de la Saskatchewan.
Crédit : PhotoBliss

Les producteurs de grandes cultures ne sont pas épargnés par la vague de chaleur sans précédent. À Delmas, dans le nord-ouest de la province, Martin Prince a déjà « fait le deuil de ses rendements ». Le Fransaskois estime qu’ils vont probablement diminuer de 30 à 50 % selon le type de culture. 

« Le colza et le canola ont été affectés au moment de la floraison, leurs fleurs jaunes ont blanchi et les cosses ne se sont pas formées », déplore le propriétaire de plus de 3 200 acres. « De toute façon, un rendement de 100 % n’existe pas dans nos régions, il faut toujours se préparer à des événements extrêmes », relativise-t-il. 

Des troupeaux à risque

Le temps sec et les températures anormalement élevées inquiètent tout autant les éleveurs du Manitoba. « C’est la pire année qu’on ait jamais vu, on n’a presque pas eu de neige l’hiver dernier, et moins de 50 millimètres de pluie sont tombés [entre le début juin et la mi-juillet] », partage Christel Lanthier, propriétaire avec son mari de la Ferme Fiola dans le sud-est de la province, à Sainte-Geneviève. Malgré un puits dans la nappe aquifère, l’agricultrice s’inquiète pour la première fois de l’approvisionnement en eau.

Ses 20 brebis, qui ont l’habitude de pâturer dans des zones marécageuses à l’herbe juteuse, doivent se contenter de pousses sèches et jaunies. « On va sûrement devoir leur donner du fourrage dès le mois d’août, alors qu’on commence normalement en novembre », rapporte la Franco-Manitobaine. Pour nourrir ses bêtes, elle compte sur la maigre production de foin de la ferme, le tiers d’une récolte normale. 

« En principe, on le vend, mais cette année ce n’est pas possible », regrette-t-elle. La situation est telle que le couple envisage de vendre certains moutons, alors qu’ils espéraient agrandir leur exploitation l’an prochain.

Plus à l’ouest, près de Pipestone, Melissa Atchison a déjà dû retirer ses 800 vaches laitières des pâturages. Elle doit utiliser les céréales destinées à la vente pour nourrir ses bêtes. L’agricultrice, dont 100 acres de seigle ont séché sur pied, estime ses baisses de rendement à 50 % cette année. 

« C’est certainement trop tard pour nos cultures, on va devoir acheter plus de fourrage qu’on en a jamais acheté, reconnaît-elle. On espère juste qu’il pleuve pour que nos animaux puissent retourner dans les prés. » Également vice-présidente de l’Association des producteurs de bœufs du Manitoba (CCIA), elle s’inquiète pour l’ensemble de ses confrères : « C’est sans précédent, certains éleveurs n’ont pas assez d’eau et de nourriture pour le reste de l’été, leur stress est immense, ils vont devoir abattre leurs troupeaux. »

Des impacts de plus en plus graves

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Sylvia et Dean Kreutzer sont propriétaires d’un verger biologique de 6 000 arbres fruitiers en Saskatchewan.
Crédit : Courtoisie

Les agriculteurs interrogés l’assurent, le climat des Prairies a toujours été sec et imprévisible. Mais cette dernière décennie, ils observent une multiplication des événements météorologiques extrêmes, dont des étés très froids, avec du gel en plein mois de juillet, ou encore des pluies diluviennes à l’automne et au printemps. 

« L’hiver, les températures n’ont jamais été aussi fluctuantes, des arbres sauvages meurent parce qu’ils se réveillent à 7 degrés Celsius avant d’être frappés par du moins 40 le lendemain », se désole Dean Kreutzer.

Le scientifique David Sauchyn confirme les observations des fermiers. « Dans un climat globalement plus chaud, on s’attend à ce que les événements extrêmes soient plus fréquents et sévères avec des impacts plus graves », expose le professeur qui enseigne à l'Université de Regina. 

Autrement dit, à l’avenir, les sècheresses seront plus intenses et les pluies plus abondantes. Aux yeux de l’expert, le dérèglement du climat pourrait toutefois représenter une chance. « Le montant annuel de précipitations augmentera et la période hors gel s’allongera, ce qui sera bénéfique pour la croissance des plantes, affirme-t-il. Si les fermiers sont capables de s’adapter à l’instabilité accrue du climat, ils pourront tirer avantage d’un climat plus chaud et plus humide. »

Des aides pas forcément adaptées  

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David Sauchyn est le directeur du Collectif des prairies pour les recherches en adaptation (PARC) à Regina.
Crédit : Courtoisie

 Sécuriser l’accès à l’eau et économiser les ressources disponibles représente l’autre enjeu crucial. Aucun des exploitants contactés ne dispose d’un système d’irrigation, ceux-ci demeurant dépendants des pluies. « C’est très coûteux et compliqué à mettre en place », souligne Martin Prince, à Delmas.

David Sauchyn prévient : « Si les conditions climatiques défavorables durent plusieurs années, il devra y avoir une adaptation de l’intégralité du secteur agricole et une intervention forte des gouvernements provinciaux et fédéraux. » Le chercheur plaide en faveur de plans de sauvetage et de relance agricole massifs. 

En attendant, les agriculteurs couverts par une assurance récolte provinciale pourront être indemnisés pour cet été. Au niveau fédéral, Financement agricole Canada (FAC) a annoncé un programme de soutien en vue de réduire la pression financière avec un accès accru au crédit à court terme, des reports de paiement de capital, ou encore une modification du calendrier de remboursement des prêts. 

« Ce n’est pas suffisant, estime Solange Campagne, agricultrice à Willow Bunch. Il faut avoir des réserves financières pour faire face à une sècheresse comme celle-ci et si ça dure plus de deux ans, ce n’est pas viable. »

« Les prêts ne sont pas forcément adaptés, on n’est pas en mesure de les rembourser si les saisons difficiles s’enchaînent, poursuit Dean Kreutzer. Quand on perd des arbres fruitiers, il faut attendre vingt ans avant d’avoir à nouveau une production. »

Quelle que soit la taille de leur exploitation et leur vision de l’agriculture, les fermiers se disent confiants quant à leur avenir dans l’Ouest. « On est jeunes et un peu fous, on continuera », assure avec confiance Christel Lanthier. Un optimisme que partage Martin Prince : « Il y aura toujours des défis et jamais de rendements garantis, mais je serai toujours là pour ensemencer, c’est notre responsabilité de gérer les risques. » 

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Balises: Récolte 2021
Francopresse

Marine Ernoult – Francopresse

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 - vendredi 1 novembre 2024