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Quel avenir pour le couvent Jésus-Marie?

Quel avenir pour le couvent Jésus-Marie?

Gravelbourg se mobilise pour sauver un joyau de notre patrimoine

GRAVELBOURG - L’avenir de l’édifice se joue en ce moment.  Est-ce que ce monument à un pan de l’histoire fransaskoise ne survivra qu’en photos?  

7 mars 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (29596)/Commentaires ()/
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Hommage à Monique Rousseau 1960-2017

Hommage à Monique Rousseau 1960-2017

Décès de la première enseignante de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Le 5 février dernier, des centaines de personnes se sont rendues au pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon pour rendre hommage à Monique Rousseau, la première enseignante de l’école, décédée le 20 janvier 2017. 
1 mars 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (36156)/Commentaires ()/
« Maman, quand est-ce qu’on arrive? »

« Maman, quand est-ce qu’on arrive? »

Voyager avec un enfant

Voyager en voiture, en avion ou en train pour un long trajet représente toujours un défi pour les parents. 
2 février 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (43620)/Commentaires ()/
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Programme de sciences infirmières en français à Regina dès 2018

Programme de sciences infirmières en français à Regina dès 2018

La signature d’un protocole d’entente entre la Faculté de sciences infirmières de l’Université de Regina et La Cité universitaire francophone a eu lieu le 9 décembre 2016. Ce protocole vise à offrir un programme postsecondaire bilingue en sciences infirmières dès 2018. 

21 janvier 2017/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (36524)/Commentaires ()/
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Des graphistes en herbe à l’École Valois

Des graphistes en herbe à l’École Valois

La classe de la 3e année de l'École Valois a conçu une affiche pour la pièce de théâtre Par amitié. Selon leur enseignante, madame Nathalie Beaulieu, "la classe a eu beaucoup de plaisir à concevoir des affiches pour la pièce de théâtre. Cela correspondait à mon programme d'étude de faire une affiche en utilisant le titre d'une pièce où d'un livre. Quel beau travail ont fait les élèves."

2 janvier 2017/Auteur: ENDV/Nombre de vues (42992)/Commentaires ()/
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Jour du Souvenir aux écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg

Jour du Souvenir aux écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg

GRAVELBOURG - C’est le 9 novembre dernier que les jeunes des écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg, le personnel des deux institutions scolaires et des membres de la communauté fransaskoise se sont donné rendez-vous pour la célébration du Jour du Souvenir sous le thème « Nous nous souviendrons ».

2 décembre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (34993)/Commentaires ()/
Article 23 : Un autre faux départ pour le préscolaire?

Article 23 : Un autre faux départ pour le préscolaire?

Il y a dix ans, la Table nationale en petite enfance devait faire des choix critiques. Ses membres ont décidé de continuer à se réseauter et à développer des modèles de lieux de service pour stimuler un mouvement national. Et ils ont écarté la stratégie juridique, qui aurait consisté à monter une cause solide quelque part au pays.

24 novembre 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (45035)/Commentaires ()/
Rencontre avec la nouvelle présidente du CSF

Rencontre avec la nouvelle présidente du CSF

"Je veux aider la communauté à guérir"

 

Christiane Guérette a été élue pour représenter le district de Saskatoon au sein du Conseil scolaire fransaskois (CSF) lors des élections scolaires du 26 octobre 2016. Elle a été choisie par une majorité de conseillers pour occuper la présidence du CSF succédant ainsi à Alpha Barry. L’Eau vive l’a rencontrée.


 

24 novembre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (34920)/Commentaires ()/
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Créer une relation complice avec son enfant

Créer une relation complice avec son enfant

Comment bâtir un lien durable

« Allez mon chéri, range vite tes affaires, prends ton goûter, relaxe-toi 5 minutes et fais tes devoirs. Puis prépare-toi, nous partons à ton entraînement de soccer. » Cette routine quasi quotidienne durant la semaine est commune dans bien des foyers.

23 novembre 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (48840)/Commentaires ()/
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Le devoir des écoles sans ressources

Le devoir des écoles sans ressources

Il faut enseigner la langue et la culture en même temps

« Il faut enseigner la langue et la culture en même temps. Si on ne le fait pas, on est voué à disparaître. »

21 novembre 2016/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (35435)/Commentaires ()/
Inauguration de la nouvelle École Gravelbourg School

Inauguration de la nouvelle École Gravelbourg School

Mardi le 18 octobre 2016 avait lieu l’inauguration de l’École Gravelbourg School à Gravelbourg.
4 novembre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (34505)/Commentaires ()/
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L'École Beau Soleil fête ses 25 ans au son de On n'est pas des cowgirls

L'École Beau Soleil fête ses 25 ans au son de On n'est pas des cowgirls

Un bon spectacle pour un anniversaire d'importance

GRAVELBOURG -  La communauté fransaskoise de Gravelbourg a célébré le 25ième anniversaire de l’École Beau Soleil, qui a vu le jour en 1990 au Centre culturel Maillard.

30 octobre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (34166)/Commentaires ()/
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Méditer à l’école

Méditer à l’école

Pour être en paix avec soi et avec les autres

Pourquoi amener la pratique de la méditation dans nos écoles? Parce qu'elle donne la possibilité de s’entraîner à ressentir ce qu’on est en train de vivre de façon concrète. Elle donne aux élèves la force mentale de pauser, ressentir, et stabiliser leur attention sur ce qu’ils-elles vivent
29 octobre 2016/Auteur: Frédéric Dupré et Céline Martin/Nombre de vues (33608)/Commentaires ()/
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Bonne note de passage pour les écoles fransaskoises

Bonne note de passage pour les écoles fransaskoises

Le CÉF débute l’année scolaire débute sur une note positive

C’est une commission scolaire fransaskoise en meilleure santé qui débute la nouvelle année scolaire.
27 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (28736)/Commentaires ()/
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De l’huile sur un feu presque éteint?

De l’huile sur un feu presque éteint?

Un cadre du CÉF devient président de l'APF

L’élection d’un employé cadre du Conseil des écoles fransaskoise à la présidence de l’Association des parents fransaskois (APF) (CÉF) en fait sourciller plus d’un dans la communauté. 

27 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (36585)/Commentaires ()/
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Régime enregistré de communauté garantie

Auteur: Frédéric Dupré/6 avril 2016/Catégories: 2016, L'Apostrophe

1- Le besoin des autres

Si l’argent apportait le bonheur, nous n’aurions besoin de rien d’autre, ni de personne.  Sachant que ni le bonheur, ni les gens et leur amour ne s’achètent, nous savons quand même très bien que sans argent pour nos vieux jours nous pourrions dépendre d’un « filet social » qui a les mailles bien larges. Alors, on empile nos épargnes (ceux qui peuvent se le permettre) dans des Régimes d’épargne enregistrés (REER) pour nous préserver d’une société qui ne garantit plus aucune communauté de soutien. Nous sommes abandonnés à notre propre sort ou presque.

Vous me direz qu’il existe des services sociaux, des centres ou autres institutions de dernier recours. Je vous répondrai simplement que malgré les bonnes intentions, les valeurs  communautaires ont été remplacées par des institutions impersonnelles entraînant la négligence, la dépression et autres expériences déshumanisantes. J’exagère…peut-être, mais l’expérience de l’insécurité et de la précarité est une conséquence trop fréquente de la vieillesse pour de nombreuses personnes au Canada. 

L’individu célèbre sa liberté qu’il a élevée bien haut sur un monticule en creusant le gouffre de sa propre solitude et ce, sur les cendres de sa communauté. Chacun « cherche son chat » et se préoccupe d’abord de lui-même parce que la communauté n’est plus une garantie sur laquelle nous pouvons compter. Aujourd’hui, nous avons des « communautés » d’individus, de professionnels ou d’organismes. Il s'agit surtout de groupes d’intérêt plus que de réelles communautés de soutien.

La communauté, c’est beaucoup plus qu’un rassemblement d’individus, c’est un espace de solidarité, d’entraide, de créativité collective pour résoudre les problèmes individuels ou communautaires. Ce type de communauté est devenue une belle exception depuis que l’argent semble nous permettre de nous procurer tout ce dont nous avons « besoin ». Le monde est aujourd’hui fait d’objets consommables et jetables, ce qui inclut les humains et tous les règnes de la nature. Ce triste constat nous afflige l’âme, mais la marche des choses semble inévitable; l’économie et l’individualisme priment sur tout semble-t-il. 

De nombreux humains se libèrent de l’illusion de l’individu et le mythe capitaliste s’effrite petit à petit. Des communautés émergent, bien que marginales, pour répondre à ce besoin fondamental d’être ensemble pour s’entraider. Des coopératives d’habitation prennent forme pour tenter de contrer l’individualisme ambiant, mais les exemples sont encore assez rares et la notre culture demeure fermement enracinée dans la liberté individuelle et le règne de Mammon.

2- Reconstruction du mythe de la liberté individuelle et de présentation quelques exemples remarquables de communautés qui permettent de réintégrer la fraternité dans nos vies.

Plusieurs facteurs ont mené à l’éloge de l’individu et à la mise à mort de la communauté. Les débats sociologiques sur la question sont toujours en cours et je ne compte pas ici y mettre un terme. Je souhaite simplement proposer une piste de réflexion pour mieux comprendre l’émergence de nouvelles communautés en réponse à cette glorification de l’individualisme et de la marchandisation du monde. 

La proposition la plus pertinente suggère que la division complexe du travail dans le modèle économique capitaliste et plus particulièrement au cours de l’industrialisation, a eu comme conséquence d’extraire l’individu de sa communauté d’appartenance identitaire pour l’inscrire comme un élément mécanique de la production de masse. Le travail sous le régime capitaliste (qui prédate l’industrialisation) a fait de l’individu une « ressource humaine » et un « consommateur », au détriment de son identité communautaire ou culturelle. 

Cette forme de « libération » a eu le mérite de soustraire l’individu du joug de sa communauté, au profit d’une identité neutre, celle de citoyen dans l’État-nation. Ainsi, par l’accès à un salaire et sa fonction productive, l’individu s’est défait de son appartenance communautaire et religieuse où sa place était souvent prédéfinie. 

Certains penseurs ont défendu que l’individualisme est né de l’émergence de la Raison dans la période des Lumières. Toutefois cette proposition tend à mettre l’Occident en avance sur le reste du monde, comme si la Raison n’avait pas de présence dans d’autres régions du monde, ce qui bien sûr est faux. Cette prétention occidentale est à la source du racisme et d’une hiérarchisation culturelle du monde. Cette vision a aussi sanctionné toutes les formes d’exploitation éhontée de certaines populations et de leur environnement naturel. Pensez à la traite des esclaves ou au saccage des peuples autochtones et de leur territoire.

Il paraît évident que l’individualisme ambiant, ici comme ailleurs dans le monde, est lié à l’émergence d’une hégémonie du Marché et de l’État comme nouvelles forces de structuration sociale. En plus de provoquer l’atomisation de la société en individus solitaires, la marchandisation du monde a relégué les valeurs humaines telles que la fraternité, la solidarité et le bien commun entre les mains d’un pouvoir extérieur, soit le marché ou encore l’État-providence. 

Aujourd’hui, les conséquences de cette désocialisation sont au cœur de bien des problèmes sociaux. Le capital financier ne remplace ni les relations solidaires, ni la fraternité, ni un rapport spirituel avec le monde, au contraire. Toutefois, il s’agit ici de traits humains fondamentaux. Nous demeurons des êtres grégaires qui cherchons amour et réconfort auprès des autres.

L’extrême séparation du monde que nous avons atteinte fait émerger, ici et là sur la planète, des communautés alternatives fondées sur un nouveau rapport social et économique. Des communautés de bien commun qui ne fondent pas chaque relation sur un rapport mercantile, mais plutôt sur le partage, la fraternité et l’entraide. 

La dernière partie de cette série vous proposera plusieurs exemples d’initiatives citoyennes qui fleurissent ici et ailleurs en réponse l’individualisme marchand qui détruit notre environnement et meurtrit l’âme humaine.

Du chacun pour soi au tous pour un

Au sommet de l’Âge de la séparation où la Vie n’est qu’objet de consommation ou source de profits, la beauté du monde semble toujours vouloir jaillir des décombres et du chaos apparent. Le monde est en crise il n’y pas de doute, tant sur le plan social, économique, énergétique, climatique, qu’environnemental. Il y a péril en la demeure, mais la créativité humaine est infinie et génère des alternatives au modèle actuel. Certes, il s’agit encore d’initiatives marginales, mais l’addition de tous ces projets novateurs à l’échelle mondiale permet de percevoir l'émergence d'un mouvement pour mettre en place une révolution profonde de notre « civilisation » vers l’Âge de l’union.

C’est une révolution parce qu’elle renverse radicalement l’essence même du système politico-économique dominant. L’objet même des échanges « économiques » est transformé en dynamique de partage, de développement social et de dons. La raison économique n’est plus d’accumuler le Capital mais de générer une richesse collective qui soit durable et qui puisse surtout accroître la qualité de vie des citoyens. 

Le « politique » n’appartient plus qu’à l’État ou à certaines élites distantes; de nouvelles formes de prise de décision collaborative font leur preuve et la citoyenneté engagée transforme des quartiers sinon des pays. La révolution politique actuelle est lente, mais bouleverse profondément les principes d’organisation collective et de prise de décision traditionnelle fondée sur la « majorité ». 

Le modèle démocratique que nous connaissons est un système facilement corruptible et, comme mentionné dans un article précédent (La démocratie reste à venir, l'Eau vive 22 octobre 2015), n’encourage pas, sinon rarement, la participation citoyenne. La démocratie actuelle tend plutôt à déresponsabiliser la population vis-à-vis des décisions politiques. C’est toujours la faute aux politiciens !! 

De l'utopie à la réalité

Il y a maintenant partout à travers le monde des organisations, à petite et grande échelle, qui façonnent cette révolution utopique vers une réalité tangible. Voici quelques exemples sommairement présentés. 

Depuis à peine quelques années, des systèmes de financement social, via l’Internet, comme Kick starter ou Indigogotransforment le modèle de financement et de développement d’entreprises. Le financement social renverse radicalement l’autorité du grand capital financier en donnant aux premiers intéressés le pouvoir de financer collectivement le développement de produits. 

De multiples coopératives de services sont maintenant en opération à travers le monde dans lesquelles les utilisateurs sont également des employés et membres de la gestion de l’organisme. Ce modèle brise le rapport de pouvoir entre le propriétaire et le consommateur, le patron et l’employé, et surtout responsabilise l’utilisateur dans la bonne gestion de ce service. Il existe une grande variété de missions pour ces coopératives : habitation, alimentation, santé, éducation, etc. 

Il existe aussi un mouvement autour du partage des ressources qui prend de l’ampleur. Cette approche qui défait le concept de propriété privée est novateur et attire de plus en plus d’adhérents. Des voitures sont mises en commun, des espaces de travail sont partagés pour des frais minimum. Il existe aussi des zones de dons et de partages des surplus, tel que des frigos de quartier où chacun peut déposer ses surplus pour les autres plutôt que de nourrir la poubelle. 

Cette révolution mondiale s’étend progressivement à petits et à grands pas pour transformer notre conscience sociale, notre consommation, notre rapport à l’espace et à l’argent. Cette révolution doit répondre à un besoin réel, tant sur le plan économique, que politique, que communautaire, pour devenir réalité. Elle offre à de plus en plus de gens une véritable garantie sociale et une sécurité que ni l’économie, ni le politique, ne peuvent leur donner.

Nous avons vécu pendant plusieurs siècles dans l’illusion de la séparation entre notre monde et celui des autres, comme si nous étions des unités indépendantes et autonomes pouvant utiliser la Terre en fonction de nos seuls intérêts. La réalité est tout le contraire. En fait nous sommes interdépendants et cette conscience doit amener à célébrer l’authentique solidarité humaine et établir le partage et la bonne volonté comme valeurs politiques dominantes. 

L’Âge de la séparation tire à sa fin! Espérons que la faille ouverte n’engouffre pas trop d’innocents d’ici la consolidation de l’Âge de l’union, qui s'en vient.


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Frédéric Dupré

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 - lundi 4 novembre 2024