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Festival fransaskois 2024

L'École Beau Soleil et l'École Mathieu de Gravelbourg soulignent le Mois de l’histoire des Noirs

On retrouve plus d’une soixantaine de nationalités différentes en Saskatchewan.

24 mars 2016/Auteur: Michel Vézina (Collaboration avec ÉBS et ÉMG)/Nombre de vues (26867)/Commentaires ()/
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Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger

Mission de recrutement du Collège Mathieu à l'étranger

Le directeur du Collège, Francis Kasongo, dresse un bilan positif

La mission de recrutement international ciblait l’Afrique francophone de l’Ouest avec pour objectif essentiel, faire de la promotion et du recrutement d’étudiants francophones au Sénégal et au Cameroun, précisément à Dakar, Douala et Yaoundé.
16 mars 2016/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (27965)/Commentaires ()/
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Une étudiante de Regina lauréate du concours "Ma francophonie en 3 D"

Une étudiante de Regina lauréate du concours "Ma francophonie en 3 D"

Jessie Guraliuck de la Cité universitaire parmi les cinq gagnants au Canada

Jessie Guraliuck, étudiante au Bac en éducation à la Cité universitaire francophone de l'Université de Regina, a gagné une bourse de 1000 $ à l'issue du concours vidéo Ma francophonie en 3D

14 mars 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (28871)/Commentaires ()/
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Le centre éducatif Trésors du Monde : entre défis et réussites

Le centre éducatif Trésors du Monde : entre défis et réussites

PRINCE ALBERT - Ouvert il y a 2 ans, le Centre de la petite enfance (CPE) Trésors du Monde connaît une activité croissante dans l’accueil des enfants âgés de 6 semaines à 5 ans.

10 mars 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (30194)/Commentaires ()/
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L’université franco-ontarienne ira de l’avant

L’université franco-ontarienne ira de l’avant

La députée provinciale NPD, France Gélinas, avait déposé le projet de loi 104 en novembre 2015, adopté à l’unanimité par les trois partis. Pourtant, aucune action n’a été mise en place depuis par la première ministre Kathleen Wynne.
22 février 2016/Auteur: Laurence Stenvot (Le Métropolitain) /Nombre de vues (24305)/Commentaires ()/
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La grande aventure de la petite enfance

La grande aventure de la petite enfance

Le Collège Mathieu, un point de départ pour une carrière dans la petite enfance

Hind Rami, originaire du Maroc, s’est établie en Colombie-Britannique avant de s'installer en Saskatchewan il y douze ans.  Le projet d’Hind était de fonder deux centres de la petite enfance.

5 février 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (21396)/Commentaires ()/
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Donald Michaud quitte la Direction de l’éducation du CÉF

Donald Michaud quitte la Direction de l’éducation du CÉF

Le Président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le 26 janvier que Donald Michaud quitte ses fonctions de Directeur de l’éducation au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour des raisons familiales et personnelles.

27 janvier 2016/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (29048)/Commentaires ()/
Une fin de semaine de formation pour les artistes fransaskois

Une fin de semaine de formation pour les artistes fransaskois

Dix artistes on participé à Tremplin pro du Conseil culturel fransaskois

Ce sont dix artistes de la musique qui se sont réunis à Regina les 23 et 24 janvier 2016 afin de bénéficier de la formation Tremplin pro avec les intervenantes Nathalie Kleinschmit et Cécile Doo-Kingué.

25 janvier 2016/Auteur: Conseil culturel fransaskois/Nombre de vues (34954)/Commentaires ()/
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L'article 23 de la Charte canadienne toujours devant les tribunaux

L'article 23 de la Charte canadienne toujours devant les tribunaux

Au cours des dernières années, il y a eu beaucoup de discussions dans la communauté fransaskoise concernant les meilleurs moyens d’assurer une éducation de qualité pour les élèves des écoles du système fransaskois. Certains disent qu’il faut une approche positive et des négociations de bonne foi avec le gouvernement tandis que d’autres affirment que les défis requièrent des solutions fortes comme les recours judiciaires.

12 janvier 2016/Auteur: Wilfrid Denis/Nombre de vues (33728)/Commentaires ()/
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Les élèves francophones sensibilisés à l’intimidation à l’école

Les élèves francophones sensibilisés à l’intimidation à l’école

 

REGINA - Dans le cadre de la semaine sur la sensibilisation à l’intimidation à l’école, les élèves de l’école Monseigneur de Laval, à Regina, ont participé mercredi à un atelier interactif pour les informer des dangers du harcèlement en milieu scolaire et sur Internet.

 

 

 

27 novembre 2015/Auteur: Sébastien Németh (EV)/Nombre de vues (39422)/Commentaires ()/
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Le CREPE de Prince Albert dévoile son nouveau visage

Le CREPE de Prince Albert dévoile son nouveau visage

PRINCE ALBERT - Le Centre de ressources éducatives à la petite enfance (CREPE) de Prince Albert vient de rouvrir ses portes après des travaux de réaménagement. Ce service, qui existe depuis plus de 30 ans, représente un outil majeur pour tous les établissements intervenant en français auprès de la petite enfance.

 

26 novembre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah (EV) /Nombre de vues (40100)/Commentaires ()/
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Prix Alpha Sask 2015

Prix Alpha Sask 2015

Anna Smith est la récipiendaire du prix Alpha Sask 2015. Ce prix, décerné par le Collège Mathieu, récompense un texte relatant l’expérience d’un individu qui apprend ou réapprend le français.

 

11 novembre 2015/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (29660)/Commentaires ()/
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Symposium des parents ou comment communiquer avec un enfant

Symposium des parents ou comment communiquer avec un enfant

Plus de 170 personnes ont participé à la 24e édition du Symposium des parents qui s’est déroulée à Saskatoon ce 24 octobre, au Pavillon Gustave Dubois. Fil conducteur de cette journée organisée par l’Association des parents fransaskois (AFP) : «meilleure communication, meilleures relations »


 

29 octobre 2015/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (26157)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu s'internationalise

Le Collège Mathieu s'internationalise

GRAVELBOURG -  Le Collège Mathieu, basé à Gravelbourg, a reçu la désignation du ministère provincial de l’Enseignement supérieur pour accueillir des étudiants étrangers. 

22 octobre 2015/Auteur: Émilie Dessureault-Paquette (EV)/Nombre de vues (26474)/Commentaires ()/
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Éducation: 25 ans de l’arrêt Mahé

Éducation: 25 ans de l’arrêt Mahé

Le droit scolaire continue son chemin au Canada français

L’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés de 1982 comprenait-il la gouvernance des établissements d’enseignement? Des parents francophones d’Edmonton ont pris les devants et gagné en Cour suprême en 1990. Une jurisprudence était fondée. Celle de l’arrêt Mahé.

22 octobre 2015/Auteur: Anonym/Nombre de vues (27269)/Commentaires ()/
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Régime enregistré de communauté garantie

Auteur: Frédéric Dupré/6 avril 2016/Catégories: 2016, L'Apostrophe

1- Le besoin des autres

Si l’argent apportait le bonheur, nous n’aurions besoin de rien d’autre, ni de personne.  Sachant que ni le bonheur, ni les gens et leur amour ne s’achètent, nous savons quand même très bien que sans argent pour nos vieux jours nous pourrions dépendre d’un « filet social » qui a les mailles bien larges. Alors, on empile nos épargnes (ceux qui peuvent se le permettre) dans des Régimes d’épargne enregistrés (REER) pour nous préserver d’une société qui ne garantit plus aucune communauté de soutien. Nous sommes abandonnés à notre propre sort ou presque.

Vous me direz qu’il existe des services sociaux, des centres ou autres institutions de dernier recours. Je vous répondrai simplement que malgré les bonnes intentions, les valeurs  communautaires ont été remplacées par des institutions impersonnelles entraînant la négligence, la dépression et autres expériences déshumanisantes. J’exagère…peut-être, mais l’expérience de l’insécurité et de la précarité est une conséquence trop fréquente de la vieillesse pour de nombreuses personnes au Canada. 

L’individu célèbre sa liberté qu’il a élevée bien haut sur un monticule en creusant le gouffre de sa propre solitude et ce, sur les cendres de sa communauté. Chacun « cherche son chat » et se préoccupe d’abord de lui-même parce que la communauté n’est plus une garantie sur laquelle nous pouvons compter. Aujourd’hui, nous avons des « communautés » d’individus, de professionnels ou d’organismes. Il s'agit surtout de groupes d’intérêt plus que de réelles communautés de soutien.

La communauté, c’est beaucoup plus qu’un rassemblement d’individus, c’est un espace de solidarité, d’entraide, de créativité collective pour résoudre les problèmes individuels ou communautaires. Ce type de communauté est devenue une belle exception depuis que l’argent semble nous permettre de nous procurer tout ce dont nous avons « besoin ». Le monde est aujourd’hui fait d’objets consommables et jetables, ce qui inclut les humains et tous les règnes de la nature. Ce triste constat nous afflige l’âme, mais la marche des choses semble inévitable; l’économie et l’individualisme priment sur tout semble-t-il. 

De nombreux humains se libèrent de l’illusion de l’individu et le mythe capitaliste s’effrite petit à petit. Des communautés émergent, bien que marginales, pour répondre à ce besoin fondamental d’être ensemble pour s’entraider. Des coopératives d’habitation prennent forme pour tenter de contrer l’individualisme ambiant, mais les exemples sont encore assez rares et la notre culture demeure fermement enracinée dans la liberté individuelle et le règne de Mammon.

2- Reconstruction du mythe de la liberté individuelle et de présentation quelques exemples remarquables de communautés qui permettent de réintégrer la fraternité dans nos vies.

Plusieurs facteurs ont mené à l’éloge de l’individu et à la mise à mort de la communauté. Les débats sociologiques sur la question sont toujours en cours et je ne compte pas ici y mettre un terme. Je souhaite simplement proposer une piste de réflexion pour mieux comprendre l’émergence de nouvelles communautés en réponse à cette glorification de l’individualisme et de la marchandisation du monde. 

La proposition la plus pertinente suggère que la division complexe du travail dans le modèle économique capitaliste et plus particulièrement au cours de l’industrialisation, a eu comme conséquence d’extraire l’individu de sa communauté d’appartenance identitaire pour l’inscrire comme un élément mécanique de la production de masse. Le travail sous le régime capitaliste (qui prédate l’industrialisation) a fait de l’individu une « ressource humaine » et un « consommateur », au détriment de son identité communautaire ou culturelle. 

Cette forme de « libération » a eu le mérite de soustraire l’individu du joug de sa communauté, au profit d’une identité neutre, celle de citoyen dans l’État-nation. Ainsi, par l’accès à un salaire et sa fonction productive, l’individu s’est défait de son appartenance communautaire et religieuse où sa place était souvent prédéfinie. 

Certains penseurs ont défendu que l’individualisme est né de l’émergence de la Raison dans la période des Lumières. Toutefois cette proposition tend à mettre l’Occident en avance sur le reste du monde, comme si la Raison n’avait pas de présence dans d’autres régions du monde, ce qui bien sûr est faux. Cette prétention occidentale est à la source du racisme et d’une hiérarchisation culturelle du monde. Cette vision a aussi sanctionné toutes les formes d’exploitation éhontée de certaines populations et de leur environnement naturel. Pensez à la traite des esclaves ou au saccage des peuples autochtones et de leur territoire.

Il paraît évident que l’individualisme ambiant, ici comme ailleurs dans le monde, est lié à l’émergence d’une hégémonie du Marché et de l’État comme nouvelles forces de structuration sociale. En plus de provoquer l’atomisation de la société en individus solitaires, la marchandisation du monde a relégué les valeurs humaines telles que la fraternité, la solidarité et le bien commun entre les mains d’un pouvoir extérieur, soit le marché ou encore l’État-providence. 

Aujourd’hui, les conséquences de cette désocialisation sont au cœur de bien des problèmes sociaux. Le capital financier ne remplace ni les relations solidaires, ni la fraternité, ni un rapport spirituel avec le monde, au contraire. Toutefois, il s’agit ici de traits humains fondamentaux. Nous demeurons des êtres grégaires qui cherchons amour et réconfort auprès des autres.

L’extrême séparation du monde que nous avons atteinte fait émerger, ici et là sur la planète, des communautés alternatives fondées sur un nouveau rapport social et économique. Des communautés de bien commun qui ne fondent pas chaque relation sur un rapport mercantile, mais plutôt sur le partage, la fraternité et l’entraide. 

La dernière partie de cette série vous proposera plusieurs exemples d’initiatives citoyennes qui fleurissent ici et ailleurs en réponse l’individualisme marchand qui détruit notre environnement et meurtrit l’âme humaine.

Du chacun pour soi au tous pour un

Au sommet de l’Âge de la séparation où la Vie n’est qu’objet de consommation ou source de profits, la beauté du monde semble toujours vouloir jaillir des décombres et du chaos apparent. Le monde est en crise il n’y pas de doute, tant sur le plan social, économique, énergétique, climatique, qu’environnemental. Il y a péril en la demeure, mais la créativité humaine est infinie et génère des alternatives au modèle actuel. Certes, il s’agit encore d’initiatives marginales, mais l’addition de tous ces projets novateurs à l’échelle mondiale permet de percevoir l'émergence d'un mouvement pour mettre en place une révolution profonde de notre « civilisation » vers l’Âge de l’union.

C’est une révolution parce qu’elle renverse radicalement l’essence même du système politico-économique dominant. L’objet même des échanges « économiques » est transformé en dynamique de partage, de développement social et de dons. La raison économique n’est plus d’accumuler le Capital mais de générer une richesse collective qui soit durable et qui puisse surtout accroître la qualité de vie des citoyens. 

Le « politique » n’appartient plus qu’à l’État ou à certaines élites distantes; de nouvelles formes de prise de décision collaborative font leur preuve et la citoyenneté engagée transforme des quartiers sinon des pays. La révolution politique actuelle est lente, mais bouleverse profondément les principes d’organisation collective et de prise de décision traditionnelle fondée sur la « majorité ». 

Le modèle démocratique que nous connaissons est un système facilement corruptible et, comme mentionné dans un article précédent (La démocratie reste à venir, l'Eau vive 22 octobre 2015), n’encourage pas, sinon rarement, la participation citoyenne. La démocratie actuelle tend plutôt à déresponsabiliser la population vis-à-vis des décisions politiques. C’est toujours la faute aux politiciens !! 

De l'utopie à la réalité

Il y a maintenant partout à travers le monde des organisations, à petite et grande échelle, qui façonnent cette révolution utopique vers une réalité tangible. Voici quelques exemples sommairement présentés. 

Depuis à peine quelques années, des systèmes de financement social, via l’Internet, comme Kick starter ou Indigogotransforment le modèle de financement et de développement d’entreprises. Le financement social renverse radicalement l’autorité du grand capital financier en donnant aux premiers intéressés le pouvoir de financer collectivement le développement de produits. 

De multiples coopératives de services sont maintenant en opération à travers le monde dans lesquelles les utilisateurs sont également des employés et membres de la gestion de l’organisme. Ce modèle brise le rapport de pouvoir entre le propriétaire et le consommateur, le patron et l’employé, et surtout responsabilise l’utilisateur dans la bonne gestion de ce service. Il existe une grande variété de missions pour ces coopératives : habitation, alimentation, santé, éducation, etc. 

Il existe aussi un mouvement autour du partage des ressources qui prend de l’ampleur. Cette approche qui défait le concept de propriété privée est novateur et attire de plus en plus d’adhérents. Des voitures sont mises en commun, des espaces de travail sont partagés pour des frais minimum. Il existe aussi des zones de dons et de partages des surplus, tel que des frigos de quartier où chacun peut déposer ses surplus pour les autres plutôt que de nourrir la poubelle. 

Cette révolution mondiale s’étend progressivement à petits et à grands pas pour transformer notre conscience sociale, notre consommation, notre rapport à l’espace et à l’argent. Cette révolution doit répondre à un besoin réel, tant sur le plan économique, que politique, que communautaire, pour devenir réalité. Elle offre à de plus en plus de gens une véritable garantie sociale et une sécurité que ni l’économie, ni le politique, ne peuvent leur donner.

Nous avons vécu pendant plusieurs siècles dans l’illusion de la séparation entre notre monde et celui des autres, comme si nous étions des unités indépendantes et autonomes pouvant utiliser la Terre en fonction de nos seuls intérêts. La réalité est tout le contraire. En fait nous sommes interdépendants et cette conscience doit amener à célébrer l’authentique solidarité humaine et établir le partage et la bonne volonté comme valeurs politiques dominantes. 

L’Âge de la séparation tire à sa fin! Espérons que la faille ouverte n’engouffre pas trop d’innocents d’ici la consolidation de l’Âge de l’union, qui s'en vient.


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Frédéric Dupré

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 - mardi 2 juillet 2024