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Programme de sciences infirmières en français à Regina dès 2018

Programme de sciences infirmières en français à Regina dès 2018

La signature d’un protocole d’entente entre la Faculté de sciences infirmières de l’Université de Regina et La Cité universitaire francophone a eu lieu le 9 décembre 2016. Ce protocole vise à offrir un programme postsecondaire bilingue en sciences infirmières dès 2018. 

21 janvier 2017/Auteur: La Cité universitaire francophone/Nombre de vues (36119)/Commentaires ()/
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Des graphistes en herbe à l’École Valois

Des graphistes en herbe à l’École Valois

La classe de la 3e année de l'École Valois a conçu une affiche pour la pièce de théâtre Par amitié. Selon leur enseignante, madame Nathalie Beaulieu, "la classe a eu beaucoup de plaisir à concevoir des affiches pour la pièce de théâtre. Cela correspondait à mon programme d'étude de faire une affiche en utilisant le titre d'une pièce où d'un livre. Quel beau travail ont fait les élèves."

2 janvier 2017/Auteur: ENDV/Nombre de vues (42546)/Commentaires ()/
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Jour du Souvenir aux écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg

Jour du Souvenir aux écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg

GRAVELBOURG - C’est le 9 novembre dernier que les jeunes des écoles Beau Soleil et Mathieu de Gravelbourg, le personnel des deux institutions scolaires et des membres de la communauté fransaskoise se sont donné rendez-vous pour la célébration du Jour du Souvenir sous le thème « Nous nous souviendrons ».

2 décembre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (34513)/Commentaires ()/
Article 23 : Un autre faux départ pour le préscolaire?

Article 23 : Un autre faux départ pour le préscolaire?

Il y a dix ans, la Table nationale en petite enfance devait faire des choix critiques. Ses membres ont décidé de continuer à se réseauter et à développer des modèles de lieux de service pour stimuler un mouvement national. Et ils ont écarté la stratégie juridique, qui aurait consisté à monter une cause solide quelque part au pays.

24 novembre 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (44066)/Commentaires ()/
Rencontre avec la nouvelle présidente du CSF

Rencontre avec la nouvelle présidente du CSF

"Je veux aider la communauté à guérir"

 

Christiane Guérette a été élue pour représenter le district de Saskatoon au sein du Conseil scolaire fransaskois (CSF) lors des élections scolaires du 26 octobre 2016. Elle a été choisie par une majorité de conseillers pour occuper la présidence du CSF succédant ainsi à Alpha Barry. L’Eau vive l’a rencontrée.


 

24 novembre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (34122)/Commentaires ()/
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Créer une relation complice avec son enfant

Créer une relation complice avec son enfant

Comment bâtir un lien durable

« Allez mon chéri, range vite tes affaires, prends ton goûter, relaxe-toi 5 minutes et fais tes devoirs. Puis prépare-toi, nous partons à ton entraînement de soccer. » Cette routine quasi quotidienne durant la semaine est commune dans bien des foyers.

23 novembre 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (48505)/Commentaires ()/
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Le devoir des écoles sans ressources

Le devoir des écoles sans ressources

Il faut enseigner la langue et la culture en même temps

« Il faut enseigner la langue et la culture en même temps. Si on ne le fait pas, on est voué à disparaître. »

21 novembre 2016/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (35110)/Commentaires ()/
Inauguration de la nouvelle École Gravelbourg School

Inauguration de la nouvelle École Gravelbourg School

Mardi le 18 octobre 2016 avait lieu l’inauguration de l’École Gravelbourg School à Gravelbourg.
4 novembre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (32642)/Commentaires ()/
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L'École Beau Soleil fête ses 25 ans au son de On n'est pas des cowgirls

L'École Beau Soleil fête ses 25 ans au son de On n'est pas des cowgirls

Un bon spectacle pour un anniversaire d'importance

GRAVELBOURG -  La communauté fransaskoise de Gravelbourg a célébré le 25ième anniversaire de l’École Beau Soleil, qui a vu le jour en 1990 au Centre culturel Maillard.

30 octobre 2016/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (32785)/Commentaires ()/
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Méditer à l’école

Méditer à l’école

Pour être en paix avec soi et avec les autres

Pourquoi amener la pratique de la méditation dans nos écoles? Parce qu'elle donne la possibilité de s’entraîner à ressentir ce qu’on est en train de vivre de façon concrète. Elle donne aux élèves la force mentale de pauser, ressentir, et stabiliser leur attention sur ce qu’ils-elles vivent
29 octobre 2016/Auteur: Frédéric Dupré et Céline Martin/Nombre de vues (33304)/Commentaires ()/
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Bonne note de passage pour les écoles fransaskoises

Bonne note de passage pour les écoles fransaskoises

Le CÉF débute l’année scolaire débute sur une note positive

C’est une commission scolaire fransaskoise en meilleure santé qui débute la nouvelle année scolaire.
27 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (28506)/Commentaires ()/
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De l’huile sur un feu presque éteint?

De l’huile sur un feu presque éteint?

Un cadre du CÉF devient président de l'APF

L’élection d’un employé cadre du Conseil des écoles fransaskoise à la présidence de l’Association des parents fransaskois (APF) (CÉF) en fait sourciller plus d’un dans la communauté. 

27 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (36224)/Commentaires ()/
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Semaine de l’éducation 2016 : Célébrons le présent, préparons l’avenir

Semaine de l’éducation 2016 : Célébrons le présent, préparons l’avenir

Le gouvernement de la Saskatchewan a déclaré la semaine du 16 au 22 octobre, la Semaine de l’éducation en Saskatchewan.
17 octobre 2016/Auteur: Gouvernement de la Saskatchewan/Nombre de vues (21434)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Bière et ailes de poulet avec Les Petits Pois de Bellevue

Bière et ailes de poulet avec Les Petits Pois de Bellevue

L'activité de levée de fonds du centre éducatif attire plus de 80 personnes

Le 7 octobre 2016 plus de 80 personnes se sont rendues au Centre communautaire BDS à Bellevue pour participer à la première soirée bière et ailes de poulet du Centre éducatif Les Petits Pois.

13 octobre 2016/Auteur: Centre francophone BDS/Nombre de vues (31786)/Commentaires ()/
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Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Petite enfance: les communautés francophones ont besoin de plus de soutien

Le commissaire aux langues officielles publie un rapport sur la petite enfance

Dans son rapport "La petite enfance: vecteur de vitalité des communautés francophones en situation minoritaire", dévoilé le 3 octobre 2016, le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, demande au gouvernement fédéral d’ouvrir les coffres pour les services touchant la petite enfance en milieu minoritaire.
12 octobre 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (31675)/Commentaires ()/
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Zachary Richard, artiste, humaniste et militant

Rencontre avec l'artiste louisianais

Auteur: Michael S. Martin/10 mars 2016/Catégories: 2016, Société, Francophonie

Zachary Richard

Zachary Richard

Photo: Gracieuseté Zachary Richard
La carrière de Zachary Richard, né à Scott dans la paroisse de Lafayette, a traversé plus de quatre décennies qui l’ont vu se consacrer à l’écriture, à l’interprétation et à l’enregistrement, en français et en anglais. Zachary a lancé plus de 20 albums et publié quatre recueils de poésie, en plus d’une série de livres pour enfants. Il s’est dédié à la préservation et la promotion de la langue et de l’héritage franco-acadiens de la Louisiane. Il a dirigé l’équipe responsable de la rédaction de manuels d’histoire bilingues destinés au niveau collégial ; il a réalisé deux documentaires en plusieurs parties sur l’histoire des Acadiens. Il est membre fondateur d’Action Cadienne, une organisation sans but lucratif vouée à l’amélioration et à la promotion de programmes scolaires d’immersion française en Louisiane. 

Les extraits suivants sont tirés d’une conversation avec Zachary après sa nomination comme Humanist of the Year 2016 par le Louisiana Endowment for the Humanities (Fondation louisianaise pour les sciences humaines).

« J’ai été élevé dans une famille cajun américanisée typique. Mes parents souhaitaient que je devienne médecin ou avocat, quelque chose du genre... Lorsque j’ai découvert la contre-culture [quand j’étudiais à l’Université Tulane], c’était la génération de Woodstock, de la guerre du Vietnam. Tous ces événements ont eu un impact extrêmement important sur ma philosophie sociale et personnelle. J’ai commencé à écrire des chansons et des poèmes en 1968. »

Les influences étaient typiques de l'époque. Du côté de la poésie, elles venaient d’Allen Ginsburg, de Gary Snyder et de Jack Kerouac et du côté de la musique, elles venaient de tous les autres, de Bob Dylan à Neil Young en passant par Joni Mitchell et Leonard Cohen.

Au grand désespoir de mes parents, j’ai décidé de déménager à New York et de devenir artiste de scène. Dans la vingtaine, je pense que rien ne m’aurait arrêté. Je n’ai pas gagné d’argent pendant 10 ans, je dormais par terre chez les gens et j’étais essentiellement un vagabond. Mais tout ce que je voulais c’était écrire des chansons… faire de la musique.

Au début des années 1970, la musique de Zachary a évolué de celle d’auteur-compositeur-interprète américain ordinaire vers un style qui englobait la musique traditionnelle de la Louisiane. Le virage lui a valu une grande reconnaissance au Canada, où il a vécu de 1976 à 1980.

Zachary Richard et ses parents

Zachary Richard et ses parents

Photo: Gracieuseté Zachary Richard
Mes parents aimaient les grands orchestres de swing, ils n’écoutaient donc pas de musique cajun à la maison. Mais lorsque j’ai obtenu le contrat d’enregistrement, j’ai commencé à fouiller et j’ai découvert cet incroyable héritage musical. C’était au début des années 1970, c’était le retour aux racines…

J’ai donc commencé à jouer de l’accordéon et j’ai essayé d’intégrer l’héritage cajun à mon style musical… Je suis allé en France pour la première fois en 1973 et c’était très déconcertant, parce que je jouais de l’accordéon et le monde devenait fou et puis je prenais ma guitare pour jouer ma musique originale et le monde me tournait le dos et partait. J’ai ensuite commencé à écrire en français, ou à traduire certaines de mes chansons en français, c’est comme ça que je me suis lancé dans l’écriture en français.

Puis, en 1974, nous sommes allés au Québec pour la première fois et c’était très excitant. J’avais 23 ans et j’ai soudainement été propulsé comme vedette dans le système québécois. J’étais perçu comme un Québécois parce que je chantais en français. Le Québec et la Louisiane possèdent une très longue histoire, qui reste gravée dans la mémoire collective du Québec. Le mot « Louisiane » évoque le mot « cousin » pour les Québécois, ça fait partie de la famille, pas de la famille proche, mais de la famille élargie. J’ai donc pu trouver une place unique et sur mesure sur la scène musicale.

Les chansons et la poésie de Zachary abordent systématiquement les thèmes difficiles auxquels la Louisiane est confrontée : la perte culturelle et l’assimilation, la détérioration de l’environnement, la disparition de la langue, et il est très actif sur ces questions et d'autres. Cela dit, il s’efforce de séparer son métier de son militantisme.

Je n’ai jamais tenté de servir une cause, ou de faire des déclarations, à travers ma musique… J’essaie simplement d’exprimer une émotion.

Je pense que ma première chanson à caractère « politique » a probablement été « Réveille », composée en 1973... Je venais de lire « The Acadian Miracle » de Dudley LeBlanc et d’apprendre des faits précis de l’histoire des Acadiens, dont personne ne m’avait parlé avant...

Il ne s’agissait pas de dire quelque chose pour avoir une influence; c’était pour exprimer la puissance d’une émotion. Je pense que tout le militantisme vient fondamentalement de l’amour. Tu dois aimer ce que tu veux défendre… Le compositeur est principalement la proie de ses sentiments et le militant est quelqu’un qui est préparé à exprimer un point de vue qui aura, avec un peu de chance, un effet bénéfique sur la façon dont les gens pensent à des questions particulières ou les ressentent. Mon expérience est constituée de deux différentes parties et je ne mets pas l’une au service de l’autre.

Le militantisme de Zachary vise particulièrement deux questions essentielles aujourd’hui : la menace croissante à l’environnement en Louisiane dans la foulée du changement climatique et la renaissance de la langue française grâce aux programmes d’immersion dans les écoles de l’État.

Je suis fondamentalement un « tree hugger » et, dans un État républicain avec beaucoup de gens du Tea Party, ça devient parfois vraiment frustrant. Pas tant parce que je pense que les gens sont cruels ou mauvais. C’est juste qu’il y a une vision des choses fondamentalement ignorante dans le sens classique du terme… ils ignorent simplement les conséquences de certaines actions.

Et c’est particulièrement dérangeant en matière d’environnement. Le consensus veut que, d’ici la fin du siècle, la hausse du niveau de la mer soit de deux mètres… Avec une hausse du niveau de la mer de six pieds La Nouvelle-Orléans et le sud de la Louisiane vont être sous l’eau.

Et je ne pense pas que ce soit un problème qui touche seulement la Louisiane, il s’agit d’un problème mondial. Aussi longtemps qu’il y aura de l’argent à gagner, il y aura quelqu’un qui voudra en faire. Tant que le pétrole sera moins cher que l’énergie solaire, personne ne voudra acheter cette dernière. Et ça semble simplement être le leitmotiv de toute la situation.

Le grand enthousiasme de Zachary pour l’immersion française dans l’éducation plaide pour l’extension du programme en Louisiane.

Nous devrions offrir l’immersion française dans chaque école de l’État de la Louisiane, car elle permettrait à nos enfants d’acquérir une expérience éducative absolument exceptionnelle et les préparerait pour l’avenir d’une manière qui ne peut être faite par une éducation non bilingue. L’immersion en langue étrangère à l’école améliore grandement la capacité de raisonnement.

Les avantages pédagogiques sont si importants qu’il me semble que les directeurs d’école de la Louisiane tout faire pour la mettre en place dans leurs écoles.

L’autre aspect est culturel. C’est le plus facile. Bon, alors nous possédons cet héritage que nous devons célébrer… Et le français, c’est comme un cadeau qui nous a été offert. Notre héritage nous a donné une possibilité que nous n’aurions pas eue autrement.

Quelqu’un m’a dit un jour : « Tu ne pourras jamais ramener ça comme c’était. » J’ai dit : « Je ne souhaite pas ramener les choses comme elles étaient. Je veux aller de l’avant avec ça. » Nous avons la possibilité d’utiliser cet outil pour améliorer, éclairer et éduquer nos enfants, pour vraiment créer une société qui soit non seulement instruite, mais également ouverte sur le monde.

Si vous allez dans les classes d’immersion française en Louisiane, vous verrez des personnes de toute provenance : de l’Acadie, du Québec, de la France, d’Haïti, de l’Afrique ; et c’est probablement l’aspect le plus bénéfique de l’éducation. Les avantages éducatifs et culturels sont indéniables, mais les valeurs humanistes sont vraiment, je pense, les plus importantes. Parce que ces enfants peuvent avoir un professeur haïtien ou une enseignante du Sénégal ou encore du Québec ou de l’Acadie, ils sont déjà initiés à une autre culture et à une autre vision du monde.

La Francophonie est basée sur l’inclusion, en opposition à l’exclusion. Particulièrement en ce moment, où nous risquons de devenir des esprits fermés, intolérants et xénophobes. Il n’y a qu’à penser à certains discours politiques que l’on entend actuellement. Je pense que l’immersion française contribue largement à inculquer chez nos jeunes élèves le goût des autres cultures, l’ouverture d’esprit et la tolérance, qui constituent, je pense, les assises d’une société éclairée.

L’humanisme est enraciné dans l’idée que nous sommes des êtres humains. Nous sommes tous des êtres humains, peu importe notre origine, la couleur de notre peau, notre religion ou notre langue. Nous partageons tous et toutes une expérience qui est mise en valeur par l’expression artistique et qui peut être célébrée de manière efficace par l’inclusion et la tolérance.

Je pense qu’aujourd’hui ça doit être dit haut et fort. 


*Propos recueillis par Michael S. Martin pour Know Louisiana et traduits par l’Eau vive -  M. Martin est professeur d’histoire et membre du conseil d’administration de la chaire Cheryl Courrégé Burguières de l’Université de Louisiane à Lafayette et directeur du Center for Louisiana Studies. Il est l’auteur de Russell Long: A Life in Politics (2014).

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Michael S. Martin

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