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Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Le Conseil scolaire fransaskois se tourne vers les tribunaux

Surpeuplement dans les écoles fransaskoises

Lors d’une vidéoconférence extraordinaire, le 7 novembre dernier, les conseillers scolaires fransaskois ont voté, à l’unanimité, afin de déposer un recours contre le gouvernement saskatchewannais.

9 novembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (35873)/Commentaires ()/
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Regard autochtone sur l'Histoire

Regard autochtone sur l'Histoire

« Blanket exercise » à l’École St. Dominic Savio de Regina

REGINA - 28 élèves de 7e et 8e année de l’École St. Dominic Savio ont eu la chance de prendre part à un « blanket exercise », le 12 octobre dernier.

26 octobre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (35658)/Commentaires ()/
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L’autre côté de l’immersion

L’autre côté de l’immersion

Si les programmes d’immersion française ont joué un rôle dans l’augmentation du nombre de Canadiens bilingues dont faisait état le dernier recensement, leurs impacts négatifs sur les francophones sont reconnus, à défaut d’être étudiés. 
20 octobre 2017/Auteur: Denis Lord /Nombre de vues (29427)/Commentaires ()/
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Le Pavillon Monique-Rousseau

Le Pavillon Monique-Rousseau

Un nouveau nom pour le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon

SASKATOON - Suite à une consultation auprès de la population de Saskatoon, le pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon portera le nom Pavillon Monique-Rousseau.

12 octobre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (32745)/Commentaires ()/
Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Patrimoine canadien représentera 
les conseils scolaires lors des négociations

Protocole en éducation

Désormais, Patrimoine canadien représentera les conseils scolaires lors des négociations. 

11 octobre 2017/Auteur: Anonym/Nombre de vues (23435)/Commentaires ()/
Catégories: 2017Éducation
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L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

L’argent des écoles… peut-être anglaises ?

La question se pose quant à l’usage des fonds fédéraux destinés aux écoles françaises.

28 septembre 2017/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (22835)/Commentaires ()/
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Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

Table des élus: les écoles fransaskoises au cœur des discussions

SASKATOON- Les présidences des organismes fransaskois ont eu une journée productive où plusieurs enjeux de la communauté fransaskoise ont été discutés de long et en large, le 16 septembre dernier.
28 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (27094)/Commentaires ()/
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Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Les services de prématernelle fransaskois seront facturés

Aide financière disponible pour les familles à faible revenu

REGINA - Le Conseil des écoles fransaskoises a décidé de maintenir sa décision de facturer la prématernelle à la suite de la séance extraordinaire par audioconférence du 2 septembre dernier.



 

13 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (33074)/Commentaires ()/
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Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Casse-tête dans trois écoles fransaskoises

Rentrée scolaire 2017

La rentrée scolaire est bel et bien amorcée en Saskatchewan. Toutefois, le Conseil des écoles fransaskoises doit composer avec un manque d’espace dans certains de ses établissements scolaires.


 

13 septembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (31586)/Commentaires ()/
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Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Christiane Guérette quitte la présidence du CSF

Des élections scolaires prévues à Saskatoon

REGINA - La présidente du Conseil scolaire fransaskois Christiane Guérette a annoncé sa démission le 23 juin 2017.

6 juillet 2017/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (31100)/Commentaires ()/
Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Préparer un été harmonieux avec ses enfants

Quand 2 mois de vacances peuvent sembler interminables…

Alors que l’été représente pour les enfants 2 mois de liberté, de repos et de découvertes, il en est tout autrement pour les parents !

1 juillet 2017/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (40478)/Commentaires ()/
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Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

Le drapeau du Traité no 4 hissé à l’école Sacred Heart Community School

REGINA - Le drapeau du Traité 4 s’est élevé à l’école Sacred Heart Community School de Regina, le 6 juin dernier devant plus de 250 élèves.
28 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (41068)/Commentaires ()/
Balises: Traité no 4
Un nouveau terrain de jeu pour l'École canadienne-française de Saskatoon

Un nouveau terrain de jeu pour l'École canadienne-française de Saskatoon

Aboutissement de deux ans d’efforts et de mobilisation

Le nouveau terrain de jeu du pavillon élémentaire de l’École canadienne-française de Saskatoon a été inauguré le 13 juin 2017.

27 juin 2017/Auteur: Webmestre/Nombre de vues (34457)/Commentaires ()/
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Roger Gauthier : Trente ans d'engagement

Roger Gauthier : Trente ans d'engagement

Direction : Retraite

REGINA - Après de nombreuses années de service aux niveaux de la santé et de l’éducation, l’heure de la retraite a sonné pour Roger Gauthier.  

22 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (36248)/Commentaires ()/
Le CSF informera les conseils des écoles fransaskoises

Le CSF informera les conseils des écoles fransaskoises

Campagne de lettres Touchez pas à la gestion scolaire fransaskoise

SASKATOON - Une proposition a été adoptée concernant la campagne de lettres Touchez pas à la gestion scolaire lors de la séance régulière du CSF, le 31 mai dernier.

22 juin 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (25336)/Commentaires ()/
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Le réveil du Québec pour la francophonie canadienne

Auteur: Frédéric Dupré/20 décembre 2018/Catégories: Archives, 2018, Société, Francophonie

Joseph Yvon Thériault

Joseph Yvon Thériault

Sociologue acadien, basé maintenant à l’Université du Québec à Montréal
Photo : UQAM
Depuis les commentaires incendiaires de Madame Denise Bombardier à l’égard des francophones du Canada, suivis par les coupures à l’Université francophone de l’Ontario et au Commissariat aux affaires francophones par le gouvernement Ford, la grogne des francophones du Canada se fait entendre d’un océan à l’autre. Ce qui est toutefois étonnant, sinon historique, c’est l’expression de solidarité des Québécois et du gouvernement du Québec.

On parle de la francophonie canadienne dans tous les médias québécois depuis quelques semaines. Que ce soit à l’émission matinale de Montréal, à « Tout le monde en parle à la télévision », dans les émissions culturelles à Radio-Canada ou encore dans les grands journaux, tels que La presse ou Le devoir. Bref, on n’a jamais autant parlé des francophones du Canada au Québec depuis très longtemps. Encore, dans le journal Le Devoir du 9 décembre dernier, un texte d’opinion de Pierre Nepveu qui appelle à repenser l’identité québécoise. Il souligne que depuis le début des années soixante le Québec s’est bel et bien refermé sur lui-même en reléguant les minorités francophones du Canada dans une grande noirceur passéiste et en voie de disparition comme le rappelait madame Bombardier ou encore René Lévesque « Dead ducks » lors de son passage dans l’Ouest canadien dans les années 1970. « Il importe que les Québécois admettent que leur identité n’est pas que territoriale (…), elle est le résultat de migrations successives créant une diaspora nombreuse, diversifiée… » écrit Pierre Nepveu.

J’ai voulu comprendre si cet élan de solidarité exprimé par les Québécois dans les médias, les gouvernements, les villes de Québec et Montréal et par l’Assemblée nationale peut laisser entrevoir un changement politique du Québec à l’égard des francophones du Canada. J’ai discuté de cela avec Monsieur Joseph Yvon Thériault, observateur aguerri de la réalité de la francophonie en milieu minoritaire. Monsieur Thériault est sociologue, basé maintenant à l’Université du Québec à Montréal, il est originaire de l’Acadie. Il a accepté de me donner son analyse de cette situation politique assez unique.

Eau vive : Est-ce inusité de voir autant d’intérêt de la part des Québécois pour les enjeux de la francophonie canadienne ?
Joseph Yvon Thériault : C’est tout à fait exemplaire. Il n’y a presque pas de chroniqueur qui n’en a pas parlé. Le drapeau franco-ontarien a été levé à Montréal et à Québec. C’est du jamais vu. Ça correspond à un nouvel état des lieux où il y a une nouvelle sensibilité du Québec pour la francophonie. Cela s’inscrit peut-être dans l’idée que le Québec se cherche dans l’affirmation de sa francité. On peut interpréter cela dans le déclin du mouvement souverainiste. Si l’affirmation nationale du Québec ne passe pas par l’indépendance, peut-elle passer par d’autres moyens d’affirmation politique, dont la défense de la francophonie au Canada ?

EV : Voyez-vous un rôle nouveau au Québec dans la francophonie canadienne ?
JYT : Le Québec a beaucoup évolué au cours de la dernière décennie. Je ne vois pas un rôle direct du Québec au Canada français. Il ne peut pas implanter une université française en Ontario, mais je vois que la reconnaissance que la francophonie est différente du multiculturalisme parce que c’est un peuple fondateur et que cela fait partie de la dualité canadienne. Là, le Québec peut jouer un rôle important. Quand le Québec se détourne de la question de la souveraineté, c’est dans ce sens-là que je vois un rôle politique important pour le Québec dans la francophonie canadienne. Mais cela se joue à deux, il faut que les francophones hors Québec acceptent qu’il joue se rôle.

EV : Que pourrait retirer le Québec d’accroître sa présence dans le reste du Canada ?
JYT : À plusieurs égards, le Québec pourrait bénéficier d’être plus présent pour la défense de la dualité linguistique. D’une part, les millions de francophones sont des consommateurs de culture francophone, ce n’est pas rien pour une population du Québec. C’est le prolongement de son identité culturelle qui n’est pas à dénigrer. Mais d’autre part, c’est aussi l’idée que la place de la francophonie dans le Canada c’est un renforcement de la place du Québec. Le Québec devient plus fort parce qu’il devient le porte-parole de la francophonie, ce qui est un élément constitutif du Canada. Il a un intérêt a gagné cette position à l’échelle nationale.

EV : Que pensez-vous que les leaders de la francophonie canadienne peuvent espérer de la part du Québec ?
JYT : Le fait que le premier ministre du Québec a affirmé qu’il s’opposait à Doug Ford est un test significatif et important. On pourrait imaginer que le Québec peut avancer des ententes, des collaborations de services, et ce, en étant certain que le Québec ne peut pas s’ingérer dans les autres provinces. Mais, c’est dans une forme de mesure de réciprocité, ce que René Lévesque soutenait dans les années 1970 : « si vous faites cela, nous on va participer aussi ». Mais pour moi le rôle du Québec restera un rôle d’appui politique à la fois dans la vision du Canada et auprès des communautés francophones, mais il ne sera jamais le maitre d’œuvre. Je pense que la francophonie canadienne attend que le Québec joue son poids politique fort en faveur de la francophonie.

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Frédéric Dupré

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 - samedi 18 mai 2024