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Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

Les jeunes Fransaskois et la dimension oubliée des années 1968

REGINA - Les années 1968 étaient une période de beaucoup de changements, de revendications politiques, culturelles et sociales, ce qui explique pourquoi les chercheurs s’y attardent.

7 juin 2018/Auteur: Hervé Niragira/Nombre de vues (27976)/Commentaires ()/
Cours sur les premiers soins en santé mentale

Cours sur les premiers soins en santé mentale

MOOSE JAW - Les 5 et 6 mai derniers, une douzaine de personnes ont participé à une formation sur les premiers soins en santé mentale, animée par Francine Proulx-Kenzle et Roger Gauthier à Moose Jaw.

10 mai 2018/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (32672)/Commentaires ()/
Balises:
Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

Une soirée de célébrations pour La Cité et le Bac !

50 ans d'enseignement en français à l'Université de Regina

REGINA - Voilà maintenant 50 ans que les étudiants et professionnels ont la possibilité d’étudier le français et d’apprendre en français à l'Université de Regina.

10 mai 2018/Auteur: Céline Galophe/Nombre de vues (35674)/Commentaires ()/
Balises:
Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

Un deuxième pavillon pour l'école élémentaire fransaskoise à Regina

REGINA - Selon un communiqué émis par le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), une entente conclue avec la province permettra à l’École Mgr de Laval de compter sur un deuxième pavillon pour désengorger ses locaux actuels.

24 avril 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (37113)/Commentaires ()/
Balises: CPIP

C’est fait, une bataille gagnée par le CPIP !

Regina aura une deuxième école élémentaire

Communiqué du Collectif des parents inquiets et préoccupés faisant part de la décision du gouvernement de la Saskatchewan de louer les anciens locaux de l’école St Andrew pour dépeupler le pavillon primaire de l’école Monseigneur de Laval. 

24 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (28510)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Mise à jour de la cause du CPIP

Mise à jour de la cause du CPIP

Résultats prometteurs de la médiation !

En octobre 2017, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a déposé un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour la construction d’une nouvelle école primaire à Regina et l’offre des programmes et services équivalents à ceux des écoles de la majorité anglophone.

12 avril 2018/Auteur: Jean de Dieu Ndayahundwa/Nombre de vues (31763)/Commentaires ()/
Balises: CPIP
Lancement de "Contre toute attente"

Lancement de "Contre toute attente"

50 de vie francophone à l’Université de Regina

REGINA - Le 15 mars 2018 , une quarantaine de personnes se sont rendues à La Cité universitaire francophone pour assister au lancement du livre Contre toute attente de l’historien Michael Poplyansky et du chercheur Abdoulaye Yoh.

29 mars 2018/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (33673)/Commentaires ()/
Lire avec fiston

Lire avec fiston

Travail d’équipe pour donner le gout de la lecture aux garçons

Lire avec fiston est un projet qui vise à donner le gout de la lecture aux garçons de 3e et 4e années en prêchant par l’exemple.

29 mars 2018/Auteur: Julien Cayouette (Le Voyageur)/Nombre de vues (31727)/Commentaires ()/
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Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Un cri d’alarme dans les garderies de l’Ouest

Comité des langues officielles en tournée

Un groupe de sept membres du Comité permanent des langues officielles des Communes a récemment séjourné dans l’Ouest canadien pour s’informer sur place de l’état critique des services à la petite enfance francophone.

25 mars 2018/Auteur: Anonym/Nombre de vues (32622)/Commentaires ()/
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Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

Un livre sur 50 ans de présence francophone à l’Université de Regina

En septembre 1968, le Centre d’études bilingues de Regina voyait le jour au cœur de l’Université de Regina. Cinquante ans plus tard, La Cité universitaire francophone et le programme du Bac en éducation française sont les fiers représentants de la francophonie à l'université.

1 mars 2018/Auteur: Marie Galophe/Nombre de vues (37748)/Commentaires ()/
Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Ponteix obtient sa région scolaire fransaskoise

Le 7 février dernier, lors de sa séance régulière à Regina, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a décidé d’accorder une région scolaire distincte à Ponteix, accompagnée d’un siège à la table des conseillers scolaires.

24 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (34559)/Commentaires ()/
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Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Un soutien au
 développement de 
l’éducation postsecondaire en français

Collaboration du Collège Mathieu, Saskatchewan Polytechnic et l'Université de Regina

Le Collège Mathieu, la Saskatchewan Polytechnic et l’Université de Regina ont signé une lettre d’intention visant la collaboration mutuelle au chapitre des programmes d’éducation en français dans le domaine de la santé, le 18 janvier dernier, à la Rotonde de la Cité universitaire.

1 février 2018/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (32958)/Commentaires ()/
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Journée des carrières en santé

Journée des carrières en santé

Le Consortium national de formation en santé de La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina a organisé, pour la première fois, une journée des carrières en santé, en collaboration avec l’Université d’Ottawa, le 13 janvier dernier. 

1 février 2018/Auteur: Jeanne Dumas/Nombre de vues (27130)/Commentaires ()/
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Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Deux enseignantes de la Saskatchewan reçoivent le Prix d’histoire
 du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement

Le 22 novembre 2017, à Rideau Hall, les enseignantes saskatchewannaises Naomi Fortier-Fréçon et Leia Laing ont reçu le Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement 2017

7 décembre 2017/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (29753)/Commentaires ()/
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Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires à la rencontre des aspirants chefs

Les conseillers scolaires fransaskois ont commencé à rencontrer les candidats à la chefferie du Parti saskatchewannais et du Nouveau Parti Démocratique, le 4 décembre dernier à Regina. 
6 décembre 2017/Auteur: Pierre-Émile Claveau/Nombre de vues (35818)/Commentaires ()/
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Le réveil du Québec pour la francophonie canadienne

Auteur: Frédéric Dupré/20 décembre 2018/Catégories: Archives, 2018, Société, Francophonie

Joseph Yvon Thériault

Joseph Yvon Thériault

Sociologue acadien, basé maintenant à l’Université du Québec à Montréal
Photo : UQAM
Depuis les commentaires incendiaires de Madame Denise Bombardier à l’égard des francophones du Canada, suivis par les coupures à l’Université francophone de l’Ontario et au Commissariat aux affaires francophones par le gouvernement Ford, la grogne des francophones du Canada se fait entendre d’un océan à l’autre. Ce qui est toutefois étonnant, sinon historique, c’est l’expression de solidarité des Québécois et du gouvernement du Québec.

On parle de la francophonie canadienne dans tous les médias québécois depuis quelques semaines. Que ce soit à l’émission matinale de Montréal, à « Tout le monde en parle à la télévision », dans les émissions culturelles à Radio-Canada ou encore dans les grands journaux, tels que La presse ou Le devoir. Bref, on n’a jamais autant parlé des francophones du Canada au Québec depuis très longtemps. Encore, dans le journal Le Devoir du 9 décembre dernier, un texte d’opinion de Pierre Nepveu qui appelle à repenser l’identité québécoise. Il souligne que depuis le début des années soixante le Québec s’est bel et bien refermé sur lui-même en reléguant les minorités francophones du Canada dans une grande noirceur passéiste et en voie de disparition comme le rappelait madame Bombardier ou encore René Lévesque « Dead ducks » lors de son passage dans l’Ouest canadien dans les années 1970. « Il importe que les Québécois admettent que leur identité n’est pas que territoriale (…), elle est le résultat de migrations successives créant une diaspora nombreuse, diversifiée… » écrit Pierre Nepveu.

J’ai voulu comprendre si cet élan de solidarité exprimé par les Québécois dans les médias, les gouvernements, les villes de Québec et Montréal et par l’Assemblée nationale peut laisser entrevoir un changement politique du Québec à l’égard des francophones du Canada. J’ai discuté de cela avec Monsieur Joseph Yvon Thériault, observateur aguerri de la réalité de la francophonie en milieu minoritaire. Monsieur Thériault est sociologue, basé maintenant à l’Université du Québec à Montréal, il est originaire de l’Acadie. Il a accepté de me donner son analyse de cette situation politique assez unique.

Eau vive : Est-ce inusité de voir autant d’intérêt de la part des Québécois pour les enjeux de la francophonie canadienne ?
Joseph Yvon Thériault : C’est tout à fait exemplaire. Il n’y a presque pas de chroniqueur qui n’en a pas parlé. Le drapeau franco-ontarien a été levé à Montréal et à Québec. C’est du jamais vu. Ça correspond à un nouvel état des lieux où il y a une nouvelle sensibilité du Québec pour la francophonie. Cela s’inscrit peut-être dans l’idée que le Québec se cherche dans l’affirmation de sa francité. On peut interpréter cela dans le déclin du mouvement souverainiste. Si l’affirmation nationale du Québec ne passe pas par l’indépendance, peut-elle passer par d’autres moyens d’affirmation politique, dont la défense de la francophonie au Canada ?

EV : Voyez-vous un rôle nouveau au Québec dans la francophonie canadienne ?
JYT : Le Québec a beaucoup évolué au cours de la dernière décennie. Je ne vois pas un rôle direct du Québec au Canada français. Il ne peut pas implanter une université française en Ontario, mais je vois que la reconnaissance que la francophonie est différente du multiculturalisme parce que c’est un peuple fondateur et que cela fait partie de la dualité canadienne. Là, le Québec peut jouer un rôle important. Quand le Québec se détourne de la question de la souveraineté, c’est dans ce sens-là que je vois un rôle politique important pour le Québec dans la francophonie canadienne. Mais cela se joue à deux, il faut que les francophones hors Québec acceptent qu’il joue se rôle.

EV : Que pourrait retirer le Québec d’accroître sa présence dans le reste du Canada ?
JYT : À plusieurs égards, le Québec pourrait bénéficier d’être plus présent pour la défense de la dualité linguistique. D’une part, les millions de francophones sont des consommateurs de culture francophone, ce n’est pas rien pour une population du Québec. C’est le prolongement de son identité culturelle qui n’est pas à dénigrer. Mais d’autre part, c’est aussi l’idée que la place de la francophonie dans le Canada c’est un renforcement de la place du Québec. Le Québec devient plus fort parce qu’il devient le porte-parole de la francophonie, ce qui est un élément constitutif du Canada. Il a un intérêt a gagné cette position à l’échelle nationale.

EV : Que pensez-vous que les leaders de la francophonie canadienne peuvent espérer de la part du Québec ?
JYT : Le fait que le premier ministre du Québec a affirmé qu’il s’opposait à Doug Ford est un test significatif et important. On pourrait imaginer que le Québec peut avancer des ententes, des collaborations de services, et ce, en étant certain que le Québec ne peut pas s’ingérer dans les autres provinces. Mais, c’est dans une forme de mesure de réciprocité, ce que René Lévesque soutenait dans les années 1970 : « si vous faites cela, nous on va participer aussi ». Mais pour moi le rôle du Québec restera un rôle d’appui politique à la fois dans la vision du Canada et auprès des communautés francophones, mais il ne sera jamais le maitre d’œuvre. Je pense que la francophonie canadienne attend que le Québec joue son poids politique fort en faveur de la francophonie.

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Frédéric Dupré

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 - samedi 25 mai 2024