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Jocelyne Vogt, une instagrameuse métisse qui outille

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Par manque de ressources en français, surtout pour parler des sujets autochtones, une enseignante décide d’outiller elle-même les autres via son compte Instagram frenchiemetisteaches.

19 novembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (1174)/Commentaires ()/
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«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

«Décoloniser» le système scolaire francophone : un travail de longue haleine

Quand les conseils scolaires et les établissements postsecondaires francophones s’engagent sur le chemin de la réconciliation avec les peuples autochtones…

12 novembre 2024/Auteur: Marine Ernoult – Francopresse/Nombre de vues (1991)/Commentaires ()/
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Le commissaire aux langues officielles cible l’éducation et l’immigration

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Dans un rapport rendu le 9 octobre, le commissaire aux langues officielles souligne les défis dans les domaines de l’éducation et de l’immigration francophone.

16 octobre 2024/Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /Nombre de vues (3008)/Commentaires ()/
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Nouvelles écoles de Prince Albert et Saskatoon : les emplacements enfin choisis

Nouvelles écoles de Prince Albert et Saskatoon : les emplacements enfin choisis

Le gouvernement de la Saskatchewan a dévoilé le 25 septembre les sites qui accueilleront les deux nouvelles écoles francophones de Saskatoon et Prince Albert.

9 octobre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3282)/Commentaires ()/
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Les Centres éducatifs finalement exemptés de loyers

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Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a finalement décidé d’annuler l’imposition d’un loyer mensuel aux Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE).

3 octobre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2946)/Commentaires ()/
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CÉF et CÉPE : des consultations en cours

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Nouvelles charges financières… Les Centres éducatifs de la petite enfance (CÉPE) en pleine consultation avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) !

22 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3928)/Commentaires ()/
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Vivre l’art dans la salle de classe

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En cette rentrée scolaire, les enseignants des écoles fransaskoises et d’immersion peuvent se réjouir d’apprendre que le programme LIVE Arts est de retour.

19 septembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2953)/Commentaires ()/
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Le dossier de l’éducation toujours dans l’actualité

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Un article publié dans l’Eau vive en 1983 nous rappelle que la lutte pour l’éducation francophone reste un dossier prioritaire pour les Fransaskois.

18 septembre 2024/Auteur: Alyssa Parker /Nombre de vues (3098)/Commentaires ()/
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Rentrée 2024 : les enseignants francophones manquent à l’appel

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En cette rentrée 2024, les enseignants francophones se font de plus en plus rares et la pénurie touche désormais les villes.

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L’infrastructure de collèges et universités francophones en «rattrapage»

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En milieu francophone, certains établissements postsecondaires peinent à trouver les fonds pour financer l’entretien de leurs installations et de leurs équipements.

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Lutter contre la violence et le harcèlement à l’école

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Catégories: ÉducationSociété
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L’Université de Regina fête son 50e anniversaire

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Le 1er juillet 2024 est la date officielle du 50e anniversaire de l’Université de Regina et marque le commencement d’une année remplie d’événements spéciaux.

8 septembre 2024/Auteur: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3645)/Commentaires ()/
Maternelle et prématernelle : la hausse des frais agite parents et centres éducatifs

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Les nouvelles charges financières annoncées par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) pour la petite enfance créent polémique au sein de la communauté fransaskoise.

5 septembre 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4185)/Commentaires ()/
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La nouvelle école de Regina ouvrira en janvier

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La construction de la nouvelle école élémentaire francophone de Regina avance à grands pas. Les travaux ont commencé en juin 2023 mais l’établissement n’ouvrira ses portes qu’en janvier 2025.

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Le Collège Mathieu abaisse ses frais de scolarité pour les élèves internationaux

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Le 27 mai, le Collège Mathieu de Gravelbourg a annoncé une forte baisse des frais de scolarité à l’intention des étudiants internationaux.

29 juin 2024/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (4523)/Commentaires ()/
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Choisir la Saskatchewan pour un meilleur avenir

Choisir la Saskatchewan pour un meilleur avenir

Auteur: Lucas Pilleri/21 mars 2023/Catégories: Société, Immigration

C’est la promesse que les différentes parties prenantes ont avancé à plusieurs reprises lors du Sommet provincial en établissement organisé le 13 mars par le Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan (RIF-SK). Entre présentations, témoignages et travaux de groupe, la rencontre a permis de faire part des stratégies d’attraction, d’accueil et de rétention des immigrants francophones.

L’édition 2023 du sommet du RIF avait pour thème Vers 2023-2028 : Stratégies d’attraction et d’accueil des immigrants francophones. Tour à tour, les intervenants ont ainsi abordé divers enjeux entourant le dossier.

Ferdinand Bararuzunza, gestionnaire du RIF-SK, a démarré en exposant les résultats attendus de la rencontre : « Les multiples présentations, échanges et témoignages permettront aux immigrants potentiels de savoir à quel point la Saskatchewan est une province accueillante. »

À son tour, Ronald Labrecque, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), organisme fiduciaire du RIF-SK, a présenté les trois objectifs principaux : « Informer le public, regarder les enjeux, défis et opportunités, et partager nos meilleures pratiques. » 

Un effort de groupe

Le gouvernement provincial était de la partie avec la présence d’Anne McRorie, directrice des services en immigration du ministère de l’Immigration et de la Formation professionnelle, qui s’est exprimée en anglais.

Cette dernière a indiqué que les immigrants bilingues avaient plus de chance d’être sélectionnés dans le système du gouvernement provincial. « Depuis 2019, le nombre d’immigrants francophones a augmenté dans la province d’environ 30 % », a-t-elle assuré.

De son côté, Anne-Yvette Sibomana, de la Direction des affaires francophones (DAF), a mis en avant les services en français offerts par le gouvernement provincial. Des services découlant de la Politique de services en langue française, « un engagement politique et moral », adoptée en 2003.

Aussi a-t-elle parlé du Centre de services aux citoyens Bonjour, « un guichet unique d’accès aux services en français du gouvernement de la Saskatchewan », précisant qu’il y avait « actuellement 375 pages en français » sur le site du gouvernement.

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) était également présent au travers de son représentant Yann Legrand, à Edmonton. « D’ici janvier 2024, on va lancer l’appel de proposition pour financer les fournisseurs de services pour les cinq prochaines années », a-t-il déclaré, encourageant les organismes fransaskois à préparer leurs demandes en vue de « continuer à épanouir la communauté francophone ».

Relever les défis

Une vidéo de ThinkSask vantant les atouts économiques de la province sous le slogan Saskatchewan – Solide et sûre a été traduite en français et visionnée pour l’occasion.

Puis, Charles Billard, directeur adjoint du Service d’accueil et d’intégration francophone de la Saskatchewan (SAIF-SK), a pris la parole afin de présenter les services en établissement offerts depuis avril 2020 par son organisme.

Aiguillage, établissement, pré-départ, instruction à domicile, inclusion communautaire font partie de l’offre du SAIF qui possède trois bureaux à Saskatoon, Regina et Prince Albert.

Les défis d’employabilité des nouveaux arrivants ont par la suite été décortiqués par Siriki Diabagate, gestionnaire en employabilité et immigration au Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS).

La barrière de la langue, l’exigence de l’expérience professionnelle canadienne, le manque de reconnaissance des compétences acquises à l’extérieur du Canada, une faible scolarisation, l’absence de réseau, ou encore l’appartenance à une minorité visible sont autant de défis d’accès au marché du travail selon l’agent.

Le gestionnaire appelle donc à accompagner les employeurs afin de les aider à mieux connaître et comprendre la diversité, à faciliter les occasions de réseautage avec les nouveaux arrivants, voire à « avoir des incitatifs financiers à s’ouvrir à cette clientèle ».

Moment d’authenticité de la rencontre, deux vidéos de témoignage de nouveaux arrivants ont été diffusées, dont celui d’une famille de quatre enfants d’origine camerounaise qui se dit heureuse de l’accueil reçu à son arrivée dans la province.

Une grande famille

L’immigration francophone intéresse aussi la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA). Kimberly Jean Pharuns, directrice du dossier de l’immigration, a profité du sommet pour défendre la vision de son organisme porte-parole.

« L’immigration représente un enjeu d’avenir important, souligne-t-elle. Nous avons la vision d’une francophonie qui attire, accueille et intègre. »

Cette dernière est revenue sur le fait que pour la première fois depuis près de vingt ans, la cible de 4,4 % d’immigrants francophones a été atteinte au niveau fédéral.

« La non-atteinte des cibles depuis 2008 a entraîné une perte de 76 000 immigrants francophones », rappelle-t-elle, s’appuyant sur une étude du commissaire aux langues officielles de novembre 2021.

Ainsi, Kimberly Jean Pharuns exhorte à rattraper le temps perdu en adoptant des cibles de réparation audacieuses. « Pourquoi ne pas dépasser la cible des 4,4 % ? Le déclin n’est pas une fatalité ! »

Pour y parvenir, il faudrait selon elle créer un programme d’immigration économique francophone distinct, créer un volet francophone pour la catégorie du parrainage familial, ou encore faciliter la venue d’étudiants francophones.

Quant à lui, Ronald Labrecque a insisté sur les délais et complications de traitement administratif des demandes d’immigration, « le plus gros défi » selon lui.

Le directeur de l’ACF a aussi attiré l’attention sur les disparités provinciales en matière de résultats et d’efforts : « Même si la cible de 4,4 % a été atteinte au niveau national, en Saskatchewan on est à moins de 2 %. Certaines régions ont besoin de plus d’aide. »

Des pistes d’amélioration

Enfin, Jimmy Bankamwabo de l’Institut Compass a présenté les résultats de son étude sur les facteurs d’attraction et de rétention des immigrants francophones en Saskatchewan.

Parmi les facteurs à prendre en compte figurent les compétences en anglais, l’intégration sur le marché du travail, le manque de services en français, les conditions climatiques et la reconnaissance des diplômes.

Toujours selon cette étude, les services les plus importants aux yeux des immigrants concernent l’employabilité, l’éducation, l’accueil et l’établissement. En outre, les facteurs d’attraction et de rétention principaux sont l’accès au logement, à des emplois décents et aux garderies et écoles.

L’agent a conclu en énonçant plusieurs stratégies d’amélioration, incitant notamment à une plus grande visibilité des services en français et à une plus grande collaboration avec la majorité anglophone.

Ferdinand Bararuzunza, gestionnaire du RIF-SK, a accueilli la présentation avec intérêt : « Les résultats de l’étude seront reflétés dans le plan stratégique que nous concevrons pour la période 2025-2030. »

Et d’ajouter : « La Saskatchewan devrait recevoir 700 immigrants francophones et je ne suis pas très optimiste que nous pourrons atteindre cette cible. Nous aurons besoin de davantage de ressources. J’aimerais inviter les différents bailleurs ici présents à prendre cela en compte dans l’analyse des prochaines demandes de financement. »

Pour terminer le sommet, des travaux de groupe ont été organisés entre la quarantaine de participants présents.

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Lucas Pilleri

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 - samedi 23 novembre 2024