Close

Actualité économique

Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est

Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est

le Comité du projet RInC de Zenon Park!

39953
C’est dans une belle ambiance que la remise du 4e prix BRAVO bénévoles s’est déroulée, le samedi 14 juin à l’Hôtel Hilton Garden Inn à Saskatoon, et ce, grâce au maître de cérémonie Roger Gauthier. Bien déterminé à faire de cette soirée un moment de détente et de plaisir pour l’ensemble des personnes présentes, Roger Gauthier a donné le ton en débutant avec trois types de bravo : le « BRAVO » individuel, le...
Square One Square One

Square One

Nouveau point de départ pour les entrepreneurs

30363

Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et c’est assez rare pour le souligner : tous les agents y sont bilingues!

La coopération au-delà des coopératives La coopération au-delà des coopératives

La coopération au-delà des coopératives

Créé en 1947 pour soutenir le développement de coopératives francophones en Saskatchewan, le Conseil de la...
28586
Immigration économique Immigration économique

Immigration économique

Le dernier bulletin L’action économique du Réseau de développement économique et d’employabilité...
27424
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014

Lauriers de la PME 2014

Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour...
24877
RSS
Première1112131415161820
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Robsart : une communauté effacée par le temps

Auteur: Dominique Liboiron/9 novembre 2021/Catégories: Société, Histoire et patrimoine

Je stationne le long de la rue principale de Robsart, un hameau au sud-ouest de la province. Une idée me passe par la tête : je pourrais tout autant stationner en plein milieu de la rue. Les bâtisses qui longent la rue, dont la quincaillerie, le centre communautaire et l’hôpital, sont toutes vides. Robsart est un village presque fantôme.  

Je débarque de mon camion pour explorer une communauté qui, dans les années 1920, comptait jusqu’à 350 citoyens. Je me faufile entre des caraganas qui, année après année, s’échappent de la cour d’une maison abandonnée. La maison n’a plus de peinture et ne me semble pas trop accueillante, mais les rideaux, déchirés et entrouverts, eux, m’invitent à mettre les mains et le front contre la fenêtre. Vous serez surpris de savoir ce qui se trouve à l’intérieur.    

Guidé par ma curiosité, j’entre par la porte de côté qui mène au salon. Il y a un divan, une chaise et même un piano, chose rare dans une maison oubliée. Dans l’armoire de la cuisine, je trouve des épices. De retour dans le salon, je vois du courrier destiné à quelqu’un nommé Gordon. Est-il l’ancien propriétaire de la maison ?

Je quitte la maison. De l’autre côté de la rue principale en gravier, j’aperçois le vieil hôpital qui vaut certainement la peine d’être découvert, mais je le garderai pour une prochaine visite. Je marche donc dans le sens opposé en direction des vieilles entreprises de l’ancien centre-ville. 

Image
En arrière-plan, nous voyons ce qui reste de la communauté de Robsart, un village où habitaient autrefois 350 personnes.
Crédits : Dominique Liboiron

En cours de route, je remarque quelques maisons en relativement bon état. On pourrait même y vivre. C’est comme si les résidents de Robsart étaient tout simplement partis un beau jour. Une des maisons, en particulier, semble être toujours habitée bien qu’il n’y ait pas de voiture à côté. Je décide de ne pas coller le front contre la fenêtre.

Longue et large, la rue principale s’étale devant moi. Elle témoigne de l’optimisme des pionniers et des marchands qui ont fondé Robsart en 1912. Le village possédait autrefois un bel hôtel, un studio de photographie et une bijouterie. Doucement mais sûrement, la Grande Dépression, deux incendies et l’exode rural ont contribué à l’effondrement de la communauté. 

Arrivé devant l’ancienne quincaillerie, je trouve une bâtisse en bois qui ressemble à celles que l’on voit dans les westerns. Je remarque sur les planches grises au-dessus de la porte de vieilles lettres qui disent « Beaver Lumber », le nom d’une compagnie qui n’existe plus. 

Derrière la quincaillerie, je vois enfin une maison où, sans doute, des gens habitent. À proprement dit, Robsart n’est pas un village complètement fantôme. Le village s’est dissous en 2002 en raison de sa population minime : on ne comptait que 10 résidents en 2011. Bien que la population ait doublé depuis, la majorité des bâtisses de Robsart sont vides et contribuent à donner une atmosphère mystérieuse au hameau. 

Pour vivre ce mystère à votre tour, comptez une heure ou deux de visite. Robsart se situe à 45 minutes au sud de Maple Creek, à l’intersection des autoroutes 13 et 18.   

Imprimer

Nombre de vues (5749)/Commentaires ()

Balises: Robsart
Dominique Liboiron

Dominique Liboiron

Autres messages par Dominique Liboiron
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top