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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

Appel d’offres – Audit externe

Le CÉCS est à la recherche des services d’une firme comptable dûment accréditée qui aura le mandat de procéder à l’audit externe annuel de l’organisme.  Les services de la firme seront requis pour les trois (3) exercices financiers suivants :  2021-2022  2022-2023  2023-2024  PLUS DE DÉTAILS The post Appel d’offres – Audit externe appeared first on CÉCS.

AGA du CÉCS 2021

La 74e Assemblée générale annuelle (AGA) du CÉCS aura lieu le mercredi 15 septembre 2021, en format virtuel. INFORMATION / CONVOCATION The post AGA du CÉCS 2021 appeared first on CÉCS.

Communiqué FDEFO : 3 mai 2021

Ouest Canadien – Le lundi, 03 mai 2021 – Les quatre organisations francophones à vocation économique (OFVE) de l’Ouest canadien (CDÉA, SDECB, CDEM et CÉCS) sont heureuses d’annoncer les projets retenus pour recevoir du financement dans le cadre du second appel de propositions de projets du programme « Fonds de développement économique francophone de l’Ouest canadien – FDÉFO ». Communiqué de presse FDÉFO – 3 mai 2021 The post Communiqué FDEFO...
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Actualité économique

Dans ce temps-là !
Michel Vézina
/ Catégories: 2020, Éducation, En quelques mots

Dans ce temps-là !

À l’époque où j’étais élève à la fin de l’élémentaire, quand arrivait le mois de juin, nous étions assez intenables dans les classes. C’était dans les années où il y avait encore la septième année dans le système scolaire du Québec et c’est dans cette classe où il y avait des examens qui nous menaient à deux étapes : la communion solennelle et la possibilité d’aller au cours classique. Mais, dans les années précédentes, nos préoccupations étaient d’un bien autre ordre.

La fête de la Saint-Jean-Baptiste marquait le début des vacances estivales. Les classes s’étaient terminées la veille et on avait vidé nos pupitres. Plus de devoirs. Plus de leçons. Plus de textes à apprendre par cœur puis à réciter en classe. Plus de dictées. Plus de discipline. Plus de… Etc. C’était la liberté jusqu’à la fête du Travail en septembre et plus précisément jusqu’à l’Exposition de Québec dont la fin marquait habituellement le retour à l’école.

Toujours à cette époque, les écoles n’étaient pas encore mixtes. Il y avait le collège des gars et le couvent des filles. Et à notre âge, on ne se préoccupait guère de l’autre sexe. On était une « gang » de gars qui vivaient pendant toute une année ensemble avec nos hauts et nos bas, nos bagarres, nos chicanes mais aussi nos amitiés, nos expériences.

L’été, il n’y avait pas dans notre région d’organisation qui encadrait notre été. On était à 9 km de Québec et c’était la campagne ; pas de communication facile avec la grande ville. Pas de camp de jour ou de camp d’été ; presque pas d’infrastructure pour jouer à la balle ou autre. Nous devenions donc nos propres organisateurs de loisirs.

Autour de chez nous, il y avait encore plusieurs espaces vagues et même un petit boisé que les gens appelaient « la clavette », parce qu’il y avait un petit ravin au fond de celui-ci. Aussitôt levés, nous nous retrouvions dehors en compagnie de nos copains de l’année scolaire car nous venions à peu près tous du même coin du village et nos familles se connaissaient de longue date. On était une bande de p’tits gars car il y avait peu de filles dans nos familles et les quelques-unes du coin étaient plus vieilles que nous et avaient bien d’autres préoccupations.

Nous étions assez nombreux pour organiser des parties de balle molle, ou pour jouer au « drapeau ». N’en déplaise aux puristes, nous avons joué assez souvent aux cowboys et aux Indiens ; et il y avait les jeux de cachette. Et puis le petit boisé nous permettait d’explorer des terres inconnues à la recherche d’un trésor laissé par un pirate : on ne savait jamais !

On ne passait à la maison que pour manger et pour dormir. Il y avait aussi les soirs où on allait voir la télévision dans la vitrine d’un magasin pas trop loin de chez nous, question de voir ce nouveau média intriguant et à l’époque hors de prix pour nos parents. Et il y avait aussi le petit magasin du coin qui vendait des « bonbons » à la « cenne », de quoi nous faire rêver.

C’était l’entourage que nous avions. Ça nous a permis de nous développer selon ce qui existait dans ce temps-là. Aujourd’hui, autre temps, autres mœurs. Nos jeunes vivent leur développement et leur expérience dans un nouveau contexte qu’ils se remémoreront quand ils auront atteint un âge vénérable et regarderont le monde de leurs enfants et petits-enfants. C’était comme ça dans ce temps-là !

Bonnes vacances !

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