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Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Le CCS enrichit son aide aux chercheurs d’emploi Foires de l'emploi et ateliers sont au programme 17 septembre 2015 24757 Outre les foires, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a lancé des ateliers pour mieux appréhender le marché du travail et optimiser la recherche d’emploi.
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Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan Le CCS devient le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan REGINA - Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l'association fransaskoise qui s'occupe d'économie, le Conseil de la... 18 juin 2015 30342
Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie... 18 juin 2015 26441
Économie et francophonie Économie et francophonie Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce... 18 juin 2015 32741
16 juin 2015 La presse doit se réinventer TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer pertinents
Tourisme francophone en milieu minoritaire 12 juin 2015 Tourisme francophone en milieu minoritaire Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste néanmoins un marché en plein essor.
Michel Vézina / 16 juillet 2020 / Catégories: 2020, Éducation, En quelques mots Dans ce temps-là ! À l’époque où j’étais élève à la fin de l’élémentaire, quand arrivait le mois de juin, nous étions assez intenables dans les classes. C’était dans les années où il y avait encore la septième année dans le système scolaire du Québec et c’est dans cette classe où il y avait des examens qui nous menaient à deux étapes : la communion solennelle et la possibilité d’aller au cours classique. Mais, dans les années précédentes, nos préoccupations étaient d’un bien autre ordre. La fête de la Saint-Jean-Baptiste marquait le début des vacances estivales. Les classes s’étaient terminées la veille et on avait vidé nos pupitres. Plus de devoirs. Plus de leçons. Plus de textes à apprendre par cœur puis à réciter en classe. Plus de dictées. Plus de discipline. Plus de… Etc. C’était la liberté jusqu’à la fête du Travail en septembre et plus précisément jusqu’à l’Exposition de Québec dont la fin marquait habituellement le retour à l’école. Toujours à cette époque, les écoles n’étaient pas encore mixtes. Il y avait le collège des gars et le couvent des filles. Et à notre âge, on ne se préoccupait guère de l’autre sexe. On était une « gang » de gars qui vivaient pendant toute une année ensemble avec nos hauts et nos bas, nos bagarres, nos chicanes mais aussi nos amitiés, nos expériences. L’été, il n’y avait pas dans notre région d’organisation qui encadrait notre été. On était à 9 km de Québec et c’était la campagne ; pas de communication facile avec la grande ville. Pas de camp de jour ou de camp d’été ; presque pas d’infrastructure pour jouer à la balle ou autre. Nous devenions donc nos propres organisateurs de loisirs. Autour de chez nous, il y avait encore plusieurs espaces vagues et même un petit boisé que les gens appelaient « la clavette », parce qu’il y avait un petit ravin au fond de celui-ci. Aussitôt levés, nous nous retrouvions dehors en compagnie de nos copains de l’année scolaire car nous venions à peu près tous du même coin du village et nos familles se connaissaient de longue date. On était une bande de p’tits gars car il y avait peu de filles dans nos familles et les quelques-unes du coin étaient plus vieilles que nous et avaient bien d’autres préoccupations. Nous étions assez nombreux pour organiser des parties de balle molle, ou pour jouer au « drapeau ». N’en déplaise aux puristes, nous avons joué assez souvent aux cowboys et aux Indiens ; et il y avait les jeux de cachette. Et puis le petit boisé nous permettait d’explorer des terres inconnues à la recherche d’un trésor laissé par un pirate : on ne savait jamais ! On ne passait à la maison que pour manger et pour dormir. Il y avait aussi les soirs où on allait voir la télévision dans la vitrine d’un magasin pas trop loin de chez nous, question de voir ce nouveau média intriguant et à l’époque hors de prix pour nos parents. Et il y avait aussi le petit magasin du coin qui vendait des « bonbons » à la « cenne », de quoi nous faire rêver. C’était l’entourage que nous avions. Ça nous a permis de nous développer selon ce qui existait dans ce temps-là. Aujourd’hui, autre temps, autres mœurs. Nos jeunes vivent leur développement et leur expérience dans un nouveau contexte qu’ils se remémoreront quand ils auront atteint un âge vénérable et regarderont le monde de leurs enfants et petits-enfants. C’était comme ça dans ce temps-là ! Bonnes vacances ! Imprimer 22007 Michel VézinaMichel Vézina Autres messages par Michel Vézina Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.