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Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le CÉCS démystifie les cryptomonnaies Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan a organisé deux formations qui expliquent le monde des cryptomonnaies. 28 octobre 2021 6469
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Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Pénurie de ressources humaines dans la fransaskoisie Cet année, plusieurs postes restent longtemps non pourvus au sein d’organismes communautaires. On peut constater ce... 17 octobre 2021 5934
Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Pénurie de main-d’œuvre et immigration, deux faces d’une même pièce Il n’y a jamais eu autant d’emplois non pourvus au Canada que dans les cinq dernières années. 27 septembre 2021 6244
Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park Un premier marché sous les étoiles à Zenon Park L’Association fransaskoise de Zenon Park (AFZP) a organisé un premier Marché sous les étoiles le 21 août dernier au centre communautaire du... 4 septembre 2021 8133
Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Fermeture de la Caisse populaire de Zenon Park : la fin d’une époque Le 30 juin 2021a marqué la fin d’une époque pour la communauté de Zenon Park. La Caisse populaire locale, après 79 ans d’activité, a... 3 juillet 2021 11044
Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise 23 avril 2021 Un projet numérique inédit pour stimuler l’économie fransaskoise Avec la campagne numérique bilingue « Venez nous découvrir », le CÉCS espère faire des communautés fransaskoises de véritables destinations touristiques.
Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la scène 17 mars 2021 Coupe des startups : les entrepreneurs fransaskois sur le devant de la scène Quatre startups participantes à la finale régionale des Prairies de la Coupe des startups étaient fondées par des Fransaskois.
Michel Vézina / 16 juillet 2020 / Catégories: 2020, Éducation, En quelques mots Dans ce temps-là ! À l’époque où j’étais élève à la fin de l’élémentaire, quand arrivait le mois de juin, nous étions assez intenables dans les classes. C’était dans les années où il y avait encore la septième année dans le système scolaire du Québec et c’est dans cette classe où il y avait des examens qui nous menaient à deux étapes : la communion solennelle et la possibilité d’aller au cours classique. Mais, dans les années précédentes, nos préoccupations étaient d’un bien autre ordre. La fête de la Saint-Jean-Baptiste marquait le début des vacances estivales. Les classes s’étaient terminées la veille et on avait vidé nos pupitres. Plus de devoirs. Plus de leçons. Plus de textes à apprendre par cœur puis à réciter en classe. Plus de dictées. Plus de discipline. Plus de… Etc. C’était la liberté jusqu’à la fête du Travail en septembre et plus précisément jusqu’à l’Exposition de Québec dont la fin marquait habituellement le retour à l’école. Toujours à cette époque, les écoles n’étaient pas encore mixtes. Il y avait le collège des gars et le couvent des filles. Et à notre âge, on ne se préoccupait guère de l’autre sexe. On était une « gang » de gars qui vivaient pendant toute une année ensemble avec nos hauts et nos bas, nos bagarres, nos chicanes mais aussi nos amitiés, nos expériences. L’été, il n’y avait pas dans notre région d’organisation qui encadrait notre été. On était à 9 km de Québec et c’était la campagne ; pas de communication facile avec la grande ville. Pas de camp de jour ou de camp d’été ; presque pas d’infrastructure pour jouer à la balle ou autre. Nous devenions donc nos propres organisateurs de loisirs. Autour de chez nous, il y avait encore plusieurs espaces vagues et même un petit boisé que les gens appelaient « la clavette », parce qu’il y avait un petit ravin au fond de celui-ci. Aussitôt levés, nous nous retrouvions dehors en compagnie de nos copains de l’année scolaire car nous venions à peu près tous du même coin du village et nos familles se connaissaient de longue date. On était une bande de p’tits gars car il y avait peu de filles dans nos familles et les quelques-unes du coin étaient plus vieilles que nous et avaient bien d’autres préoccupations. Nous étions assez nombreux pour organiser des parties de balle molle, ou pour jouer au « drapeau ». N’en déplaise aux puristes, nous avons joué assez souvent aux cowboys et aux Indiens ; et il y avait les jeux de cachette. Et puis le petit boisé nous permettait d’explorer des terres inconnues à la recherche d’un trésor laissé par un pirate : on ne savait jamais ! On ne passait à la maison que pour manger et pour dormir. Il y avait aussi les soirs où on allait voir la télévision dans la vitrine d’un magasin pas trop loin de chez nous, question de voir ce nouveau média intriguant et à l’époque hors de prix pour nos parents. Et il y avait aussi le petit magasin du coin qui vendait des « bonbons » à la « cenne », de quoi nous faire rêver. C’était l’entourage que nous avions. Ça nous a permis de nous développer selon ce qui existait dans ce temps-là. Aujourd’hui, autre temps, autres mœurs. Nos jeunes vivent leur développement et leur expérience dans un nouveau contexte qu’ils se remémoreront quand ils auront atteint un âge vénérable et regarderont le monde de leurs enfants et petits-enfants. C’était comme ça dans ce temps-là ! Bonnes vacances ! Imprimer 20682 Michel VézinaMichel Vézina Autres messages par Michel Vézina Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.