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Atelier sur la littératie financière Atelier sur la littératie financière Une participation pauvre mais des participants plus riches de bons conseils 2014-03-22 13:30 - 16:30 21690 Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé Littératie financière, animé par Madame Rita Denis et offert par le Collège Mathieu.
Le francothon s'en vient Le francothon s'en vient C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014,... 2014-04-12 18:00 15536
Le dollar canadien inquiète les immigrants Le dollar canadien inquiète les immigrants Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants? 6 mars 2014 27141
Le budget fédéral et la formation à l’emploi Le budget fédéral et la formation à l’emploi Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur. 27 février 2014 40891
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Êtes-vous business? Êtes-vous business? C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et... 20 février 2014 46943
Pascal Lévesque – IJL-Réseau.Presse / 3 février 2025 / Catégories: Société, Francophonie, Portraits et entretiens Anne Leis à la défense de la langue et de la santé des francophones en milieu minoritaire Anne Leis, directrice du Département de santé communautaire à l’Université de la Saskatchewan, figure parmi les personnalités de l’année 2024 du Palmarès Francopresse. Depuis plus de 30 ans, la résidente de Saskatoon défend avec passion la langue et les droits des francophones en milieu minoritaire, tant en Saskatchewan qu’à l’échelle nationale. Auprès de L’Eau vive, elle revient sur son parcours, ses engagements et ses projets pour les francophones du Canada. Félicitations pour votre nomination en tant que Personnalité de l'année dans le Palmarès Francopresse 2024. Qu'est-ce que cela représente pour vous ? Merci beaucoup ! Je ne m’y attendais pas du tout. J’avais déjà été nommée il y a quelques années, mais cet honneur reste une surprise. Cela représente une grande reconnaissance pour mon travail et mes engagements. Votre travail a des répercussions notables sur les communautés francophones en milieu minoritaire. Comment décririez-vous votre contribution ? Depuis mon arrivée à Saskatoon en 1990, je me suis engagée à défendre les francophones en milieu minoritaire. En 1993, j’ai participé à la création de la gestion scolaire francophone en Saskatchewan. Cet engagement a permis de poser les bases d’un système éducatif francophone solide dans la province. En tant que professeure en santé publique, j’ai été membre d’un comité consultatif fédéral sur la santé des francophones en milieu minoritaire. Ce travail a mené à la création de la Société Santé en français et du Consortium national de formation en santé. J’ai également présidé la Société Santé en français de 2018 à 2024. Comment votre travail en santé publique rejoint-il vos engagements communautaires ? Mon approche a toujours été d’améliorer l’accès et la qualité des services en français, que ce soit en éducation ou en santé. Les deux domaines sont interconnectés et essentiels pour combattre les inégalités. Quelles sont les valeurs fondamentales qui guident vos initiatives ? Obtenir des résultats concrets et promouvoir l’égalité sont au cœur de mes actions. Par exemple, dans le domaine de la santé, les services ne sont souvent pas adaptés aux besoins des francophones, ce qui entraîne des erreurs de diagnostic et des retards. Il est crucial de promouvoir la santé dans une perspective globale pour atteindre une égalité réelle. Qu’est-ce qui distingue vos recherches en santé communautaire ? Mon travail se base sur les réalités des communautés. J’ai d’abord étudié les impacts psychosociaux du cancer, avant de m’intéresser aux inégalités linguistiques en santé. J’ai toujours favorisé une approche collaborative, impliquant les communautés et les gouvernements à chaque étape de mes recherches. Vous avez également travaillé sur les effets de la pandémie au sein des familles francophones. Quelles conclusions en avez-vous tirées ? La pandémie a mis en lumière l’absence de données sur les francophones, surtout dans les Prairies. Nos recherches ont révélé des besoins criants en matière de communication et de soutien pour les minorités linguistiques. Cela a souligné l’importance de collecter des données inclusives. Pouvez-vous donner un exemple concret de l’impact de vos projets ? Le programme Départ Santé, que nous avons développé, a eu un impact direct sur la santé des enfants en garderie. En se concentrant sur l’activité physique, la nutrition et la santé mentale, ce programme a été implanté dans plusieurs provinces et reste un modèle de partenariat communautaire. Quels sont vos projets futurs ? Je souhaite renforcer la sensibilisation et la formation pour contrer la perte du français chez les professionnels de santé. Cela passe par des stages en français et des initiatives locales pour retenir les diplômés dans les régions francophones. Je veux également consolider les partenariats entre les gouvernements et les communautés pour garantir des solutions durables. Imprimer 3171 Balises: Anne Leis Pascal Lévesque – IJL-Réseau.PresseGhita Hanane Autres textes par Pascal Lévesque – IJL-Réseau.Presse Contacter l'auteur Articles connexes Une Fransaskoise à la présidence de la Société Santé en français Anne Leis au palmarès Francopresse des personnes influentes Anne Leis reçue au sein de la Compagnie des Cent-Associés francophones Les commentaires sont visibles aux abonnés..