Le francothon s'en vient Le francothon s'en vient Campagne de financement de la Fondation fransaskoise 2014-04-12 18:00 13615 C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Le dollar canadien inquiète les immigrants Le dollar canadien inquiète les immigrants 6 mars 2014 24677 Depuis plusieurs mois, notre dollar pique du nez. Quel est l'impact sur les immigrants?
Le budget fédéral et la formation à l’emploi Le budget fédéral et la formation à l’emploi Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur. 27 février 2014 36600
AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg AGA de la Chambre de commerce de Gravelbourg Le Centre culturel Maillard a été l’hôte de l’assemblée générale annuelle (AGA) de la Chambre... 23 février 2014 27587
Êtes-vous business? Êtes-vous business? C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et... 20 février 2014 40607
Ghita Hanane / 6 décembre 2024 / Catégories: ACFR - Association communautaire fransaskoise de Regina, Société, Temps des fêtes Un marché de Noël bourré de talents Comme chaque année, l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR) a organisé son marché de Noël le 30 novembre au Bistro du Carrefour des Plaines. L’événement, qui a fait plaisir aux petits et grands, est venu mettre de l’avant les talents locaux. L’objectif pour l’ACFR était de soutenir les artisans fransaskois et de permettre à la communauté de se réunir autour d’eux avec, à la clef, des achats pour les Fêtes. « Cette année, on avait des paniers, des plantes, du sirop d’érable, des certificats cadeaux », énumère Claire Bélanger-Parker, consultante pour l’ACFR et organisatrice de l’événement. L’artisanat local De la passion pour la couture à celle pour les livres, en passant par les bijoux et les décorations faites main, plusieurs artisans fransaskois avaient fait le déplacement. Françoise Kenny, ancienne enseignante de français et désormais couturière dans son temps libre, était l’une d’entre eux. « Ce marché de Noël est une très bonne occasion pour présenter mes créations à la communauté fransaskoise, les vendre mais surtout faire connaître aux gens la petite histoire derrière », dit-elle. Françoise Kenny, ancienne enseignante de français et désormais couturière dans son temps libre. PHOTOS Crédits : Ghita Hanane L’histoire commence lorsqu’un groupe d’une douzaine de femmes commence à récupérer des tissus donnés par des gens désireux de faire de la place dans leurs armoires. « On se réunissait deux fois par mois et on prenait les tissus pour faire ce qu’on avait envie de faire », indique la passionnée de couture. Et pour joindre l’utile à l’agréable, le groupe a commencé à vendre ses créations. « Tout l’argent qu’on fait, on le redonne à des associations qui ont besoin d’aide dans la région de Regina. On a beaucoup donné aux Banques alimentaires, à des organismes de santé mentale… » Si le groupe s’est maintenant dissous, Françoise Kenny continue l’aventure par elle-même. « J’adore la couture ! Mais je ne peux pas garder tout ce que je couds, alors je continue à donner tout l’argent aux bonnes œuvres. » L’entraide avant tout Un visage bien connu des Fransaskois était également de la partie. Laurier Gareau, ancien président des Éditions de la nouvelle plume, était venu prêter main-forte. « On est là aujourd’hui pour présenter les livres des Éditions de la nouvelle plume, la seule maison d’édition francophone en Saskatchewan. Nous publions des auteurs francophones de l’Ouest et du Nord canadiens », explique le bénévole. Laurier Gareau, ancien président des Éditions de la nouvelle plume. PHOTOS Crédits : Ghita Hanane Grâce à sa présence au marché, Laurier Gareau espère mettre en lumière des publications différentes de celles trouvées chez les grandes enseignes. « Les seuls livres qui sont traduits de l’anglais sont des livres autochtones, car pour présenter la réalité des Premières Nations, il y a très peu d’auteurs qui écrivent en français. On en a trois actuellement. » Les ouvrages publiés parviennent jusque dans les salles de classe francophones. « Les écoles cherchent du matériel en français. On travaille très intimement avec la boutique Nation fransaskoise pour la distribution de nos livres dans les écoles de l’Ouest canadien », explique-t-il. Enfin, incontournables du temps des Fêtes, des tourtières et des tartes étaient également en vente lors du marché, proposées par des bénévoles de la paroisse Saint-Jean-Baptiste. Imprimer 667 Ghita HananeGhita Hanane Autres messages par Ghita Hanane Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.