Skip Navigation
Bon 36366
Anonym

Anne Leis au palmarès Francopresse des personnes influentes

Les femmes en province dominent le Palmarès Francopresse

Anne Leis

Anne Leis

Les jurés ont fait leur choix : sept des dix lauréats sont des femmes, la plupart ayant marqué la vie française de leur province ou territoire en 2017. Ce 3e palmarès des personnalités influentes de la francophonie canadienne se distingue par deux exceptions : pour la première fois, un lauréat du Québec est choisi et une reconnaissance posthume est accordée à une bâtisseuse que Francopresse a honorée lors du premier Top 10 en 2015.

Une influence d’ampleur nationale

Le travail de quelques-uns des lauréats a une incidence nationale.

C’est le cas du député néo-démocrate de Drummond, François Choquette, qui est reconnu comme champion des langues officielles au Parlement, notamment pour ses tentatives de rendre obligatoire la nomination de juges bilingues à la Cour suprême du Canada. Selon le jury, le néo-démocrate québécois a pris de relais du député acadien Yvon Godin, qui a quitté la vie politique en 2015.

Deux autres lauréats sont au Top 10 pour la deuxième fois après avoir été reconnus en 2016. Il s’agit de la professeure de sciences politiques de l’Université d’Ottawa, Linda Cardinal, et de l’expert en droit constitutionnel d’Ottawa, Mark Power.

Des jurés ont noté que la titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie et les politiques publiques est « parmi les intellectuels les plus attachés à la francophonie canadienne » et « très présente dans l’actualité nationale ». La politicologue a notamment été reçue à l’Ordre du Canada en 2017.

Le plaideur de Juristes Power a participé à une douzaine de litiges devant la Cour suprême et devant divers tribunaux territoriaux et provinciaux. La mégacause qu’il mène au nom des conseillers scolaires et des parents francophones de la Colombie-Britannique, présentement en appel, pourrait également aboutir devant le plus haut tribunal.

La culture

Apparaissant à la toute première édition du palmarès, en 2015, l’Ontarienne Paulette Gagnon était porte-parole du Regroupement des organismes culturels de Sudbury, qui dirige depuis 2010 le projet de construction d’un grand centre des arts. La native de Hearst est décédée subitement en octobre, à la veille d’une annonce fédérale de 12 millions permettant d’assoir le financement de la future Place des Arts de sa ville d’adoption.

De toutes parts, Paulette Gagnon a été qualifiée de « grande dame de la culture francophone », après avoir longtemps œuvré au plan national dans le domaine du théâtre et présidé entre autres la Fédération culturelle canadienne-française.

Tout au Nord, la relève dans le secteur culturel se dessine. L’Association franco-culturelle de Yellowknife a réussi lors d’un rassemblement unique à « doubler la population francophone » de la capitale ténoise durant toute une semaine. La directrice générale Pascaline Gréau a persuadé ses collègues de l’Ouest du pays et du Nord d’y tenir du 10 au 17 septembre et pour la première fois deux évènements de l’industrie musicale : Chant’Ouest et Contact Ouest. « Un coup de maître », souligne le journal L’Aquilon.

En Atlantique, l’importante action régionale

Parmi les autres lauréats se trouve l’Acadien Frédéric Dion, le directeur général de l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick. Le jury a souligné son dynamisme, ses capacités de communicateur et son influence provinciale dans plusieurs dossiers critiques : le changement climatique, la participation des femmes et la pleine municipalisation.

Toujours en Atlantique, la nouvelle directrice générale de la Société nationale de l’Acadie, Véronique Mallet, a repris la barre de l’organisme après des mois tumultueux marqués notamment par le départ de son président (René Cormier, au Sénat) et de plusieurs employés. L’Acadienne revient dans son milieu d’origine après un séjour à Ottawa à titre de DG de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne.

Dans l’Ouest : affaires, santé et patrimoine

L’influence de la lauréate manitobaine, Mariette Mulaire, s’étend à l’international. Cofondatrice et PDG du World Trade Centre de Winnipeg, elle siège au Conseil de l’Association des 300 WTC. En 2017, l’ambassadrice du commerce en français était porte-parole des Rendez-vous de la Francophonie. Elle a fait ses armes au Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba.

La directrice du Département de santé communautaire du Collège de médecine à l’Université de la Saskatchewan, Anne Leis, défend avec passion la vie française dans sa province et au national depuis plus de 30 ans. L’ex-présidente de l’Association provinciale des parents fransaskois et vice-présidente de la Société santé en français a été reconnue en 2017 par la Compagnie des Cent-Associés. C’est pourquoi elle se retrouve au palmarès, cette année.

Le palmarès souligne aussi la contribution de Claude Roberto au patrimoine albertain, qui a œuvré 32 ans aux Archives provinciales de l’Alberta et a laissé sa marque sur la collection d’archives en français. La lauréate est largement reconnue pour sa passion pour l’histoire des francophones de l’Ouest. La Française d’origine est arrivée à Edmonton en 1977 pour y faire un doctorat en archéologie.

La sélection de Francopresse

La sélection de Francopresse est orientée selon la définition suivante de l’influence : le pouvoir qui accompagne une fonction, l’innovation ou la mobilisation, ainsi que la capacité d’agir au moment opportun.

« On a un palmarès de dix personnalités », note Andréanne Joly, la coordonnatrice de Francopresse, « mais on avait de plusieurs dizaines de candidatures. C’est bien de constater la variété. Par exemple, il y avait des représentants de minorités culturelles dont on a beaucoup parlé dans nos journaux. La liste des candidats est vraiment le reflet d’une société dynamique et changeante. »

Le choix est effectué en fonction des critères suivants : une appartenance reconnue avec une ou des communautés francophones et une influence positive s’étendant au plan régional (Ouest, Nord, Centre, Atlantique) et national.

Les critères de sélection des lauréats n’ont pas changé en trois ans, mais l’approche quant au choix des jurés s’est confirmée : une majorité de journalistes s’impose pour former un jury indépendant et représentatif des régions. Ils ne sont pas tous recrutés au sein de l’Association de la presse francophone.

Andréanne Joly précise : « Ça donne un bon équilibre entre nos membres et la contribution de la SRC et une journaliste qui est à la maîtrise. Ça permet de multiplier les points de vue. »

Voici les membres du jury :

  • Jeanne Beaudoin, exDG, Association franco-yukonnaise,
  • François Bergeron, directeur général, L’Express de Toronto,
  • Camille GrisRoy, journaliste, SRC Manitoba,
  • Sandra Inniss, exjournaliste, L’Aquilon,
  • Pierre Jury, éditorialisteen-chef, journal Le Droit,
  • Réjean Paulin, chroniqueur, Francopresse et
  • Pascal RaicheNogue, journaliste, Acadie Nouvelle.

Cette année, le palmarès a profité de la présence au jury des deux quotidiens membres de l’APF, Le Droit et Acadie Nouvelle. « Les quotidiens font souvent des reportages sur des enjeux nationaux, conclut la coordonnatrice. Ça permet de garder un équilibre entre les influences nationales et régionales. »

Print
25712

Contact author

x
L’université francophone ontarienne pour 2025?

L’université francophone ontarienne pour 2025?

Gouverne ontarienne, mission canadienne

Le Sommet provincial des États généraux sur le postsecondaire en Ontario français, du 3 au 5 octobre à Toronto, promet de franchir une étape clé dans la création d’une université franco-ontarienne. Un projet qui dépasserait les frontières provinciales.

Sunday, September 28, 2014/Author: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Number of views (22880)/Comments (0)/

Rencontre avec Miles Muri, directeur des écoles Sans-Frontière et Père Mercure

M. Miles Muri travaille pour le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Il a été directeur de l’École secondaire Collège Mathieu à Gravelbourg puis directeur du Centre d’éducation virtuelle et d’innovation (CÉVI) pendant un an avant de devenir directeur des écoles Père Mercure et Sans-Frontières.

Thursday, September 18, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (24209)/Comments (0)/
Pour une solution à long terme

Pour une solution à long terme

Le CSF et le jugement de la Cour du banc de la reine

Le 19 août dernier, le juge Brian A. Barrington-Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan de payer la somme de 500 000 $ au Conseil scolaire fransaskois (CSF) qui réclamait 5,2 M $.

Thursday, September 18, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (25252)/Comments (0)/
Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Depuis cinq ans, le Conseil des écoles fransaskoises profite du programme national Ordinateurs pour les écoles (OPE). Créé en 1993 par Industrie Canada et les TelecomPioneers, ce programme a permis, à date, de donner plus de 1 100 000 ordinateurs et imprimantes provenant des administrations publiques et du secteur privé. 
Thursday, September 18, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (29400)/Comments (0)/
Immersion dans l’immersion

Immersion dans l’immersion

Entrevue avec Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon

C’est le temps de la rentrée et on a beaucoup parlé des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), mais il y a aussi les autres : les écoles d’immersion. Pour faire un point sur ce secteur, nous avons rencontré M. Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon.

Thursday, September 18, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (28938)/Comments (0)/

Notre école

Depuis une semaine, les écoles ont repris leurs activités. Pour les jeunes Fransaskoises et Fransaskois, c’est maintenant une chose normale que d’aller dans une école fransaskoise. Mais il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas la réalité.

Thursday, September 11, 2014/Author: Michel Vézina/Number of views (27806)/Comments (0)/
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (28557)/Comments (0)/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (27085)/Comments (0)/

Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir

Un consensus semble atteint par tous les interlocuteurs du CÉF qui prennent maintenant un certain recul après avoir exprimé leurs critiques et veulent laisser les personnes en charge le soin de travailler à l’amélioration de son fonctionnement.

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (27667)/Comments (0)/
Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

On se souvient d’un commentaire de Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), à propos des coupures de Patrimoine canadien lors d’une table ronde à l’Institut français. « Tout ne va pas si mal. » Il me semble qu’il pourrait aussi bien s’appliquer à la « crise » qu’est en train de traverser le CÉF.

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (30648)/Comments (0)/

Une rentrée comme les autres

C’était l’effervescence au Pavillon secondaire des quatre vents (PSQV) de l’école Laval à Regina en cette matinée de rentrée, mardi 2 septembre.

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (25480)/Comments (0)/

Pourquoi choisir l’école de la minorité?

La rentrée scolaire 2014 ne fera sans doute pas exception. Encore une fois, trop d’enfants de parents ayants droit ne seront pas inscrits à une école francophone. Une tendance qui met en péril l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire.

Thursday, September 11, 2014/Author: Lucien Chaput (Francopresse)/Number of views (22892)/Comments (0)/
Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) annonce la nomination de Rosalie Lizée à titre de directrice de l'école Beau Soleil et de l'école secondaire Collège Mathieu (ÉSCM) à Gravelbourg.
Thursday, September 4, 2014/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (26773)/Comments (0)/
Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a dévoilé, le 18 août dernier, les détails de la restructuration de ses services éducatifs. Ces changements ont été apportés afin, selon le CÉF, de «mieux répondre aux nouveaux défis qui découlent des compressions budgétaires annoncées en juin 2014. [L]a réorganisation des services voués aux élèves permettra de favoriser la réussite des élèves et l’accompagnement des intervenants dans les écoles. »

Thursday, August 28, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (25837)/Comments (0)/
Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

La Cour octroie dix fois moins que réclamé

Le juge Barrington Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan, le 19 août, de payer la somme de 500 000 $ pour renflouer les coffres du Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour l’année 2014-2015.

Thursday, August 28, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (28001)/Comments (0)/
RSS
First2324252628303132Last

 - Saturday 1 June 2024