Skip Navigation
Fonds l'Eau vive banniere Nouveau système d'abonnement
Une Journée d’orientation scolaire réussie

Une Journée d’orientation scolaire réussie

La Journée d’orientation scolaire du SAIF-SK pour les nouveaux arrivants a attiré plus d’une quinzaine de familles francophones et non francophones.

Monday, September 6, 2021/Author: Mehdi Jaouhari/Number of views (12660)/Comments ()/
Tags:
Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ?

Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes universitaires et collégiaux offerts en français. 

Monday, June 14, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (17479)/Comments ()/
Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina

Depuis l’automne 2018, l’école du Parc de Regina accueille quelque 200 enfants francophones dans l’attente de l’ouverture d’un établissement flambant neuf d’ici septembre 2023.

Friday, June 11, 2021/Author: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Number of views (15488)/Comments ()/
Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier

Pour la deuxième fois cette année, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise se sont réunis en ligne pour discuter des enjeux touchant la fransaskoisie.

Friday, June 11, 2021/Author: Emmanuel Masson – IJL-Réseau.Presse/Number of views (19799)/Comments ()/
Tags:
Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

Les Fransaskois de Saskatoon se préparent à recevoir une nouvelle école élémentaire

D’ici 2025, les francophones de la ville des ponts sont consultés pour identifier leurs besoins en infrastructure en vue de la construction d'une nouvelle école élémentaire.

Thursday, May 27, 2021/Author: Emmanuel Masson – IJL – Réseau.Presse/Number of views (16794)/Comments ()/
Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Académie Rivier : la fransaskoisie attend un signal du gouvernement

Le budget provincial ne fait aucune mention d’aides financières dans le projet de transformation de l’ancienne Académie Rivier de Prince Albert en un centre scolaire communautaire francophone. 

Monday, May 17, 2021/Author: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Number of views (18908)/Comments ()/
Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique

Carmen Campagne vient garnir la collection « Atelier » du CCF destinée aux écoliers afin de leur faire découvrir les grands personnages de la culture fransaskoise.

Monday, April 26, 2021/Author: Estelle Bonetto/Number of views (19677)/Comments ()/
Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français

Disparition de programmes à l’Université Laurentienne, compressions au Campus Saint-Jean et à l’Université de Moncton, budget à l’encre rouge à l’Université Sainte-Anne, réduction du financement à l’Université de Saint-Boniface : l’éducation postsecondaire en français en contexte minoritaire est en difficulté.

Wednesday, April 21, 2021/Author: Francopresse/Number of views (16425)/Comments ()/
L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

La Cité universitaire francophone de Regina proposera dès la rentrée prochaine une mineure bilingue en études africaines.

Wednesday, March 24, 2021/Author: Leslie Garrido-Diaz/Number of views (16798)/Comments ()/
Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Le CÉCS a offert le 6 mars un atelier virtuel sur le démarrage d’une garderie en milieu familial.

Monday, March 22, 2021/Author: Sarah Vennes-Ouellet/Number of views (16847)/Comments ()/
Tags:
Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Les détails du projet d’acquisition de l’Académie Rivier de Prince Albert ont été explicités au cours d’une session d’information.

Saturday, March 6, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (19837)/Comments ()/
Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

Nos directrices et directeurs d’écoles témoignent

À l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs nous vous offrons trois témoignages de trois directions d'écoles fransaskoises.

Tuesday, February 23, 2021/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (12745)/Comments ()/
Tags:
La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

Le ministre de l’Éducation a rencontré les présidences d’organismes fransaskois afin de discuter du projet de nouvelle école francophone à Prince Albert.

Thursday, February 4, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (16008)/Comments ()/
Éducation en français sous respirateur artificiel

Éducation en français sous respirateur artificiel

Ça va mal dans le monde de l’éducation universitaire en français en Ontario

Wednesday, February 3, 2021/Author: Réjean Grenier/Number of views (14175)/Comments ()/
La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

Des universités canadiennes ont adopté un système de notation où les étudiants peuvent désormais choisir la mention « réussite » ou « échec »

Wednesday, February 3, 2021/Author: Francopresse/Number of views (13617)/Comments ()/
Tags:
RSS
123468910Last
Entre Métis et Canadiens français, des relations ambivalentes depuis deux siècles

Entre Métis et Canadiens français, des relations ambivalentes depuis deux siècles

Author: Michel Dubé/Saturday, November 9, 2024/Categories: Société, Autochtones / Métis

Les Canadiens français, qu’ils soient au Québec, au Manitoba ou dans les Territoires du Nord-Ouest (qui deviendront plus tard la Saskatchewan et l’Alberta), se sont longtemps perçus comme amis et alliés des Métis majoritairement francophones de l’Ouest canadien. Mais les relations n’ont pas toujours été au beau fixe.

Certes, les deux groupes partagent une langue, et souvent la même foi, et tirent une partie de leurs origines au Québec.

Néanmoins, plusieurs différences les séparent. La vie du jeune Métis est aussi enrichie de l’apport de sa famille autochtone. Par conséquent, la langue, la foi, la vie culturelle et les habitudes de vie des Métis sont distinctes.

Les Métis et les Canadiens français du 19e siècle vivent ensemble dans les communautés francophones de l’Ouest. Ainsi, des alliances se forgent entre les deux groupes grâce surtout au rôle joué par le clergé franco-catholique.

L’abbé Georges-Antoine Belcourt, par exemple, est un fervent défenseur du commerce libre et s’allie aux Métis qui le réclament.

L’abbé Joseph-Noël Ritchot devient l’un des alliés principaux de Louis Riel et du gouvernement provisoire lors des événements de 1869-1870 à la Rivière-Rouge.

Dans la région de la rivière Saskatchewan Sud, les Pères André et Moulin ont appuyé les Métis qui réclamaient la reconnaissance de leurs droits territoriaux auprès du gouvernement fédéral entre 1880 et 1885.

Ainsi, les Métis et les Canadiens français trouvent l’occasion de s’allier à plusieurs reprises au cours des 19e et 20e siècles pour assurer la survie de leurs cultures respectives.

Des différends

Par contre, l’arrivée de nombreux colons canadiens-français au Manitoba après 1870 et en Saskatchewan après 1885 réduit l’influence métisse au sein de la communauté francophone.

Ces nouveaux colons apportent aussi des préjugés envers les premiers habitants dans ces régions. C’est la cause francophone et catholique que supportent la plupart des porte-parole du Canada français, sans aucun égard pour la cause métisse.

Les Métis deviennent alors rapidement une minorité ethnique et polyglotte au sein de la minorité francophone de la province.

Le colon canadien-français apporte les perceptions du monde qui prévalent à l’époque. Le colon d’origine européenne se croit plus civilisé que les peuples autochtones.

Dans cette hiérarchie, le Métis est considéré supérieur aux Autochtones à cause de ses racines européennes et inférieur aux Européens en raison de ses racines autochtones.

Le colon cherche donc à « civiliser » le Métis en le transformant en « bon Canadien français ». Les écoles francophones et catholiques enseignent ainsi aux enfants métis la langue, la culture et les valeurs canadiennes-françaises.

Par exemple, on croit que la langue méchif est le résultat d’une mauvaise éducation et l’on tente de remédier à la situation en corrigeant les élèves qui la parlent. Certains enfants métis se retrouvent même dans les écoles résidentielles et les écoles de jour parmi leurs cousins Premières Nations.

Ainsi, les Canadiens français contribuent à la disparition de la langue et de la culture métisses. Et, bien sûr, le racisme de plusieurs colons envenime la situation. Plusieurs Métis, afin d’échapper aux railleries, décident de s’assimiler soit aux francophones soit aux anglophones.

D’autres Métis préfèrent se rapprocher de leur parenté Premières Nations. Des communautés métisses entières disparaissent ainsi au cours du 20e siècle.

Plusieurs conflits explosent entre les élites métisses et canadiennes-françaises au cours du 20e siècle. Les intérêts politiques et les objectifs des deux groupes ne s’agencent pas toujours. Les interprétations historiques causent aussi des différends et provoquent quelques polémiques.

De nombreux historiens commencent à s’intéresser à la question des relations entre Métis et Canadiens français à partir des années 1970.

En Saskatchewan, avec l’émergence de l’identité fransaskoise, surtout parmi la jeunesse, une volonté de reconnaître le rôle des Métis dans le développement de l’Ouest et de leurs liens historiques se manifeste graduellement.

Ces efforts de rapprochement entre Métis et Fransaskois feront l’objet d’une future chronique.

Les chroniques du Conseil de St. Laurent sont issues des esprits fertiles d’un groupe d’amis métis et francophones de la Saskatchewan dont le souci et le désir sont de rapprocher leurs communautés respectives.

Le Conseil de St. Laurent est une entité légale enregistrée auprès du gouvernement provincial inspiré du premier Conseil de St. Laurent de Grandin établi en 1873.

Print

Number of views (2399)/Comments (0)

Ghita Hanane

Michel Dubé

Other posts by Michel Dubé
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

 - Tuesday 24 December 2024