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L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

L’Afrique au programme de la Cité universitaire francophone de Regina

La Cité universitaire francophone de Regina proposera dès la rentrée prochaine une mineure bilingue en études africaines.

Wednesday, March 24, 2021/Author: Leslie Diaz/Number of views (15684)/Comments ()/
Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Comment démarrer une garderie francophone en milieu familial ?

Le CÉCS a offert le 6 mars un atelier virtuel sur le démarrage d’une garderie en milieu familial.

Monday, March 22, 2021/Author: Sarah Vennes-Ouellet/Number of views (14304)/Comments ()/
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Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Prince Albert: Le projet de l’école Rivier expliqué à la communauté

Les détails du projet d’acquisition de l’Académie Rivier de Prince Albert ont été explicités au cours d’une session d’information.

Saturday, March 6, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (17413)/Comments ()/
Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

Le Mois de l'histoire des Noirs à l’honneur au CÉF

Nos directrices et directeurs d’écoles témoignent

À l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs nous vous offrons trois témoignages de trois directions d'écoles fransaskoises.

Tuesday, February 23, 2021/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (11717)/Comments ()/
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La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

La communauté réaffirme son soutien au projet de Prince Albert

Le ministre de l’Éducation a rencontré les présidences d’organismes fransaskois afin de discuter du projet de nouvelle école francophone à Prince Albert.

Thursday, February 4, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (13412)/Comments ()/
Éducation en français sous respirateur artificiel

Éducation en français sous respirateur artificiel

Ça va mal dans le monde de l’éducation universitaire en français en Ontario

Wednesday, February 3, 2021/Author: Réjean Grenier/Number of views (13334)/Comments ()/
La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

La notation humanitaire, un « soulagement » pour la population étudiante

Des universités canadiennes ont adopté un système de notation où les étudiants peuvent désormais choisir la mention « réussite » ou « échec »

Wednesday, February 3, 2021/Author: Francopresse/Number of views (12846)/Comments ()/
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École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

École en pandémie : manque de ressources pour aider les élèves

Manque de ressources dans les écoles pour aider les élèves à gérer leurs émotions en pandémie

Friday, January 29, 2021/Author: Ericka Muzzo – Francopresse /Number of views (14612)/Comments ()/
Categories: Éducation
Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

Louis Prince, jeune champion du français et du bilinguisme

Portrait d'un jeune leader bilingue

Louis Prince, élève de 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, est un des huit jeunes leaders du Français pour l’avenir.

Tuesday, January 26, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (14916)/Comments ()/
Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Le répertoire FRÉSK se met à la page du numérique

Depuis le 6 janvier, FRÉSK, le répertoire de ressources éducatives en français pour la Saskatchewan, a délaisser la version papier du catalogue au profit d’un site web.

Monday, January 25, 2021/Author: Lucas Pilleri/Number of views (12788)/Comments ()/
Categories: Éducation
Tags: FRÉSK
Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Étudier en pandémie : les étudiants de La Cité se confient

Le début du semestre d’hiver est l’occasion de revenir sur l'expérience étudiante inédite à la Cité universitaire francophone de Regina depuis le début de la pandémie.

Sunday, January 24, 2021/Author: Emmanuel Masson/Number of views (18990)/Comments ()/
Tags: COVID-19
Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

Une fenêtre s’ouvre entre les ainés et l’école Boréale à Ponteix

L’école Boréale a ainsi pu donner un nouveau souffle à sa collaboration communautaire avec le Foyer Saint-Joseph de Ponteix :

 

Thursday, January 21, 2021/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (16787)/Comments ()/
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Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, jeune Fransaskoise passionnée, lauréate d’un concours international

Addison Shyluk, élève en 11e année à l’École canadienne-française de Saskatoon, Pavillon Gustave-Dubois, vient de remporter le concours international Ma minute francophone.

Friday, December 18, 2020/Author: Emmanuel Masson/Number of views (15196)/Comments ()/
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Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Infrastructures scolaires à Saskatoon : un sondage confirme les besoins

Alors que Regina a obtenu l’aval du gouvernement pour le financement de nouveaux espaces scolaires, Saskatoon et Prince Albert attendent toujours. Le Comité vision des espaces scolaires francophones à Saskatoon, créé en juin 2020, a consulté la communauté pour identifier les besoins dans la ville des ponts.

Friday, December 11, 2020/Author: Arthur Béague/Number of views (17915)/Comments ()/
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Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

Ma thèse en 180 secondes : trois Fransaskois dans la course

L’Association francophone pour le savoir propose à des étudiants, via son concours Ma thèse en 180 secondes, de présenter leur sujet de recherche en termes simples à un auditoire. Le défi : exposer de façon claire, concise et convaincante un projet d’envergure en trois minutes.

Saturday, November 14, 2020/Author: Leslie Diaz/Number of views (14747)/Comments ()/
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La cause LGBT en Saskatchewan : des progrès certes, mais...

Entretien avec Guy Michaud

Author: Pascal Lévesque/Thursday, June 30, 2016/Categories: 2016, Société, 2ELGBTQ

Guy Michaud

Guy Michaud

27 ans après la première Semaine de la fierté gaie organisée en 1989 à Regina, la cause LGBT a fait du progrès en Saskatchewan et plus généralement en Occident. Pourtant la fusillade d’Orlando montre que l’homophobie est encore bien présente et que la lutte pour les LGBT (lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres) continue. Nous nous sommes entretenus avec le dramaturge Guy Michaud sur ces questions.

Comment les choses ont-elles évolué en Saskatchewan depuis la première Semaine de la fierté gaie en 1989?

Une des choses qui, je pense, a changé, c’est le fait que l’orientation sexuelle est entrée dans les chartes provinciales et canadiennes des droits de la personne. Les LGBT saskatchewannais ont pu se prévaloir de ces droits. On peut entre autre penser à cet homme qui a inondé les boîtes aux lettres de Regina et Saskatoon avec des pamphlets dénonçant la fierté gaie et l’homosexualité. On a pu aller devant la Commission des droits de la personne qui l’a condamné. Sans les chartes, on serait encore en train de se battre. Les premières parades de la fierté gaie sont aussi arrivées, un peu sur le tard, découlant de cette mouvance qui a demandé au gouvernement de se déniaiser. Ça ne s’est pourtant pas fait du jour au lendemain, cela a pris beaucoup de lobbying. On a emboîté le pas à certaines provinces qui étaient en avance sur nous, mais la Saskatchewan a été l’une des premières provinces à entériner les mariages de même sexe. (NDLR : Le 5 novembre 2004 un jugement de la Cour du banc de la Reine en Saskatchewan a décrété que l’interdiction des mariages entre partenaires du même sexe allait à l’encontre de la Charte des droits et libertés)          

 

Que pensez-vous de l’état de la culture LGBT en Saskatchewan?

Il n’y a pas vraiment de village. C’est plus difficile parce que la communauté est peut-être vingt ans en retard sur des villes comme Montréal, Toronto, Vancouver et Winnipeg. Le village c’est quelques clubs à Regina et à Saskatoon. Il y a encore des craintes de s’afficher, malgré toutes les protections législatives. On ne verra pas deux gars dans le Parc Victoria se tenir main dans la main. Moi, je n’en ai jamais vu sauf au club, ou pendant la parade gaie où les gens vont être un petit peu plus libérés parce qu’ils ne sont pas seuls. L’homophobie existe, elle est peut-être moins visible qu’il y a vingt ou trente ans, mais elle est encore là.

 

Plusieurs de vos pièces traitent de l’homosexualité ou du moins présentent des personnages homosexuels. Quelle place prend la cause LGBT dans vos œuvres?

J’ai écrit des pièces dans les années 1980 qui traitaient du sida et par ricochet certains de mes personnages étaient gais. Je donnais aussi la voix à des jeunes. Même aujourd’hui, il n’y a pas beaucoup de pièces de théâtre qui sont écrites pour les jeunes et encore moins pour les jeunes LGBT.

 

La tuerie d’Orlando a été un électrochoc. Que peut-on tirer des événements?

La situation canadienne et la situation américaine sont totalement différentes ne serait-ce qu’au chapitre des armes à feu. Est-ce que ça va changer quelque chose? J’en doute. Aux États-Unis, n’importe qui peut rentrer et acheter une arme destinée non pas à tirer des animaux, mais à tirer du monde. Ça radicalise un peu la communauté LGBT. On se dit qu’il faut lutter parce que si on ne lutte pas, le tireur a gagné. On ne sait pas s’il a un lien avec l’État islamique même s’il l’a dit. D’un autre côté, on dit qu’il allait cruiser au club. 56 000 raisons peuvent faire qu’il ait disjoncté. Il y a aussi encore du monde qui pense que les LGBT présents au Pulse méritaient de se faire tirer. On l’a vu avec des pasteurs qui sortent la bible et récitent leur babla homophobe. Quand on voit qu’il y a encore du monde qui pense ça en 2016, il ne faut pas se surprendre que des incidents dramatiques et tragiques se produisent.

 

Qu’est ce qui doit être fait pour la lutte LGBT en Saskatchewan et au Canada?

Il y a toujours un travail de sensibilisation et de conscientisation à faire. Il y a encore des jeunes qui se tuent. Dans certains des cas, les jeunes se font écœurer à l’école et à la maison. Il y a du travail à faire dans les écoles et à la maison; ça fait partie de tout le travail anti-bullying, anti-taxage. Les jeunes vivent des choses peut-être plus difficiles que ce que moi j’ai vécu, je suis une personne très privée et j’ai été chanceux. Il faut dire aussi que dans mon temps, on n’avait pas Internet, on n’avait pas Facebook, on n’avait pas Twitter. Quand tu rentrais chez toi, tu avais la paix pendant quelques heures même si tu recommençais à te faire écœurer le lendemain. Avec Internet, tu peux te faire écœurer 24h/24. Je pense même que c’est plus difficile de vivre en paix avec soi-même. Comment peux-tu t’accepter quand tu peux te faire harceler à longueur de journée, sept jours sur sept?

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Pascal Lévesque

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 - Friday 20 September 2024