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Francine Proulx-Kenzle se prononce sur la situation du CSF

Il faut dialoguer et rétablir la confiance

Comme mamie fransaskoise, je suis très inquiète pour l’avenir de l’éducation en français dans notre communauté. Je reconnais que les défis sont nombreux et importants. Comment faire pour les relever?

Wednesday, June 11, 2014/Author: Francine Proulx-Kenzle/Number of views (18317)/Comments ()/
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Récital de musique à l’école Providence de Vonda

Récital de musique à l’école Providence de Vonda

À la veille de la fin de l’année scolaire, des élèves de l’école Providence de la prématernelle à la 6e année ont offert un spectacle de très grande qualité à un public venu nombreux.

Wednesday, June 11, 2014/Author: Abdoul Sall – ACFT/Number of views (25477)/Comments ()/
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Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Un réseau pancanadien francophone court-circuité?

Alphabétisation et compétences essentielles

Après un an de silence, le ministère d’Emploi et Développement social Canada (EDSC) a rendu sa réponse. C’est non à l’éducation aux adultes francophones et acadiens par les francophones et Acadiens. Un non sans explications qui met en péril l’existence même des réseaux d’alphabétisation et de compétences essentielles (ACE). 

Tuesday, June 10, 2014/Author: Lucien Chaput (Francopresse)/Number of views (24787)/Comments ()/
Categories: Éducation

Le culte du silence

Le culte du silence devient de plus en plus la norme.  Du moins en public.  Au lieu de parler ouvertement, on rumine en silence. Et le mécontentement croît.  

Thursday, June 5, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (22935)/Comments ()/
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Les 7e années de Mgr de Laval changent d’école

Le Pavillon secondaire des Quatre Vents de l’école Laval (PSQV) à Regina accueillera les élèves de la 7e année à la rentrée 2014.

Thursday, June 5, 2014/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (21830)/Comments ()/
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La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La PÉLEC : une solution pour le sous-financement des écoles fransaskoises?

La Saskatchewan pourrait emboîter le pas à l'Ontario et au Nouveau Brunswick

La Politique d’encadrement linguistique et culturel ou PÉLEC est un outil qui pourrait aider à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) et la province en matière de financement et de programmation.

Thursday, June 5, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (25695)/Comments ()/
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Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Un héros grec au pavillon Gustave Dubois!

Des élèves de Saskatoon ont présenté un spectacle musical

Hercule, héros de la mythologie dont les nombreuses aventures l’ont mené de la Méditerranée jusqu’aux enfers, a ajouté une tâche à sa liste déjà longue de 12 travaux : il était en effet de passage à Saskatoon pour quelques jours, du 26 au 28 mai, et a pu profiter d’un beau temps printanier digne du mont Olympe!

Thursday, June 5, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (32015)/Comments ()/
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Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Mesures de compressions du réseau scolaire fransaskois

Leurs raisons et leur impact

Les mesures liées aux compressions budgétaires du Conseil scolaire fransaskois (CSF) entreront en vigueur le 1er septembre 2014 tandis que certains postes ne seront pas renouvelés lorsque les contrats prendront fin au mois de juin. Voici quelques précisions obtenues auprès de monsieur André Denis, président du Conseil scolaire fransaskois.

Monday, June 2, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (26420)/Comments ()/

Concours d’art oratoire

Coup d'oeil sur la finale provinciale du Concours d’art oratoire, organisé par Canadian Parents for French – Saskatchewan (CPF-SK) à Saskatoon, le samedi 26 avril 2014.

Thursday, May 29, 2014/Author: Kenneth Bos/Number of views (25568)/Comments ()/
Categories: 2014Éducation
Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

Au printemps ça bourgeonne à l’Association des parents fransaskois !

On plante à l’extérieur, on range à l’intérieur!

Le joli mois de mai, en plus d’être le mois de la petite enfance, est aussi synonyme de renouveau, de fin de l’hiver, de grand nettoyage et cela se vérifie au sein de nos organismes communautaires! L’Association des Parents fransaskois (APF) a organisé plusieurs activités en ce début de printemps pour les familles de Saskatoon et d’autres villes.

Thursday, May 29, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (26002)/Comments ()/
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La Grande Traversée

Une école de la vie

Transformés, c’est sans doute le mot qui revient le plus dans les commentaires des six élèves du Pavillon secondaire des Quatre Vents (PSQV) de Regina, qui ont participé à l’édition 2014 de La Grande Traversée (LGT) en Saskatchewan.

Thursday, May 29, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (24248)/Comments ()/
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Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Deux écoles saskatchewannaises se partagent 112 000$ de la Fondation Indigo pour l'amour de la lecture

Plus de 1,5 millions distribués aux écoles primaires dans le besoin

La Fondation Indigo pour l'amour de la lecture octroie des subventions du Fonds pour la littératie de 1,5 million de dollars à 20 écoles primaires dans le besoin.

Wednesday, May 28, 2014/Author: Anonym/Number of views (29446)/Comments ()/
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Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Un débat mal engagé et un mauvais choix pour le Canada

Le RESDAC se prononce sur le financement du développement des compétences

Le débat actuel concernant le financement du développement de l’alphabétisme et des compétences au Canada dérape. 

Monday, May 26, 2014/Author: Isabelle Salesse/Number of views (33681)/Comments ()/
Tags: RESDAC

Méga-procès pour les écoles francophones en Colombie-Britannique

« Si on construit, les gens viennent »

C’est le Champ de rêve, version francophone hors Québec. Depuis 1982, un scénario semblable s’est déroulé dans plus de 130 collectivités francophones et acadiennes. Bâtissez l’école, disaient les parents, et vous verrez, les inscriptions y seront et les jeunes y resteront.

Friday, May 23, 2014/Author: Lucien Chaput (Francopresse)/Number of views (17607)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

Les élèves de Debden voyagent à la Ville de Québec

En novembre 2013, nous avons commencé à planifier notre premier voyage éducationnel à la Ville de Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté et nos enseignants, nous avons commencé les collectes de fonds. Pendant les heures de classe, nous avons recherché les activités qui satisferaient nos résultats d'apprentissages de nos programmes d'études. Les billets d'avion étaient achetés, et avant qu'on le sache, on était parti! 

Thursday, May 22, 2014/Author: Diana Couture – École Publique de Debden/Number of views (23700)/Comments ()/
Tags: Debden
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Zachary Richard, artiste, humaniste et militant

Rencontre avec l'artiste louisianais

Author: Michael S. Martin/Thursday, March 10, 2016/Categories: 2016, Société, Francophonie

Zachary Richard

Zachary Richard

Photo: Gracieuseté Zachary Richard
La carrière de Zachary Richard, né à Scott dans la paroisse de Lafayette, a traversé plus de quatre décennies qui l’ont vu se consacrer à l’écriture, à l’interprétation et à l’enregistrement, en français et en anglais. Zachary a lancé plus de 20 albums et publié quatre recueils de poésie, en plus d’une série de livres pour enfants. Il s’est dédié à la préservation et la promotion de la langue et de l’héritage franco-acadiens de la Louisiane. Il a dirigé l’équipe responsable de la rédaction de manuels d’histoire bilingues destinés au niveau collégial ; il a réalisé deux documentaires en plusieurs parties sur l’histoire des Acadiens. Il est membre fondateur d’Action Cadienne, une organisation sans but lucratif vouée à l’amélioration et à la promotion de programmes scolaires d’immersion française en Louisiane. 

Les extraits suivants sont tirés d’une conversation avec Zachary après sa nomination comme Humanist of the Year 2016 par le Louisiana Endowment for the Humanities (Fondation louisianaise pour les sciences humaines).

« J’ai été élevé dans une famille cajun américanisée typique. Mes parents souhaitaient que je devienne médecin ou avocat, quelque chose du genre... Lorsque j’ai découvert la contre-culture [quand j’étudiais à l’Université Tulane], c’était la génération de Woodstock, de la guerre du Vietnam. Tous ces événements ont eu un impact extrêmement important sur ma philosophie sociale et personnelle. J’ai commencé à écrire des chansons et des poèmes en 1968. »

Les influences étaient typiques de l'époque. Du côté de la poésie, elles venaient d’Allen Ginsburg, de Gary Snyder et de Jack Kerouac et du côté de la musique, elles venaient de tous les autres, de Bob Dylan à Neil Young en passant par Joni Mitchell et Leonard Cohen.

Au grand désespoir de mes parents, j’ai décidé de déménager à New York et de devenir artiste de scène. Dans la vingtaine, je pense que rien ne m’aurait arrêté. Je n’ai pas gagné d’argent pendant 10 ans, je dormais par terre chez les gens et j’étais essentiellement un vagabond. Mais tout ce que je voulais c’était écrire des chansons… faire de la musique.

Au début des années 1970, la musique de Zachary a évolué de celle d’auteur-compositeur-interprète américain ordinaire vers un style qui englobait la musique traditionnelle de la Louisiane. Le virage lui a valu une grande reconnaissance au Canada, où il a vécu de 1976 à 1980.

Zachary Richard et ses parents

Zachary Richard et ses parents

Photo: Gracieuseté Zachary Richard
Mes parents aimaient les grands orchestres de swing, ils n’écoutaient donc pas de musique cajun à la maison. Mais lorsque j’ai obtenu le contrat d’enregistrement, j’ai commencé à fouiller et j’ai découvert cet incroyable héritage musical. C’était au début des années 1970, c’était le retour aux racines…

J’ai donc commencé à jouer de l’accordéon et j’ai essayé d’intégrer l’héritage cajun à mon style musical… Je suis allé en France pour la première fois en 1973 et c’était très déconcertant, parce que je jouais de l’accordéon et le monde devenait fou et puis je prenais ma guitare pour jouer ma musique originale et le monde me tournait le dos et partait. J’ai ensuite commencé à écrire en français, ou à traduire certaines de mes chansons en français, c’est comme ça que je me suis lancé dans l’écriture en français.

Puis, en 1974, nous sommes allés au Québec pour la première fois et c’était très excitant. J’avais 23 ans et j’ai soudainement été propulsé comme vedette dans le système québécois. J’étais perçu comme un Québécois parce que je chantais en français. Le Québec et la Louisiane possèdent une très longue histoire, qui reste gravée dans la mémoire collective du Québec. Le mot « Louisiane » évoque le mot « cousin » pour les Québécois, ça fait partie de la famille, pas de la famille proche, mais de la famille élargie. J’ai donc pu trouver une place unique et sur mesure sur la scène musicale.

Les chansons et la poésie de Zachary abordent systématiquement les thèmes difficiles auxquels la Louisiane est confrontée : la perte culturelle et l’assimilation, la détérioration de l’environnement, la disparition de la langue, et il est très actif sur ces questions et d'autres. Cela dit, il s’efforce de séparer son métier de son militantisme.

Je n’ai jamais tenté de servir une cause, ou de faire des déclarations, à travers ma musique… J’essaie simplement d’exprimer une émotion.

Je pense que ma première chanson à caractère « politique » a probablement été « Réveille », composée en 1973... Je venais de lire « The Acadian Miracle » de Dudley LeBlanc et d’apprendre des faits précis de l’histoire des Acadiens, dont personne ne m’avait parlé avant...

Il ne s’agissait pas de dire quelque chose pour avoir une influence; c’était pour exprimer la puissance d’une émotion. Je pense que tout le militantisme vient fondamentalement de l’amour. Tu dois aimer ce que tu veux défendre… Le compositeur est principalement la proie de ses sentiments et le militant est quelqu’un qui est préparé à exprimer un point de vue qui aura, avec un peu de chance, un effet bénéfique sur la façon dont les gens pensent à des questions particulières ou les ressentent. Mon expérience est constituée de deux différentes parties et je ne mets pas l’une au service de l’autre.

Le militantisme de Zachary vise particulièrement deux questions essentielles aujourd’hui : la menace croissante à l’environnement en Louisiane dans la foulée du changement climatique et la renaissance de la langue française grâce aux programmes d’immersion dans les écoles de l’État.

Je suis fondamentalement un « tree hugger » et, dans un État républicain avec beaucoup de gens du Tea Party, ça devient parfois vraiment frustrant. Pas tant parce que je pense que les gens sont cruels ou mauvais. C’est juste qu’il y a une vision des choses fondamentalement ignorante dans le sens classique du terme… ils ignorent simplement les conséquences de certaines actions.

Et c’est particulièrement dérangeant en matière d’environnement. Le consensus veut que, d’ici la fin du siècle, la hausse du niveau de la mer soit de deux mètres… Avec une hausse du niveau de la mer de six pieds La Nouvelle-Orléans et le sud de la Louisiane vont être sous l’eau.

Et je ne pense pas que ce soit un problème qui touche seulement la Louisiane, il s’agit d’un problème mondial. Aussi longtemps qu’il y aura de l’argent à gagner, il y aura quelqu’un qui voudra en faire. Tant que le pétrole sera moins cher que l’énergie solaire, personne ne voudra acheter cette dernière. Et ça semble simplement être le leitmotiv de toute la situation.

Le grand enthousiasme de Zachary pour l’immersion française dans l’éducation plaide pour l’extension du programme en Louisiane.

Nous devrions offrir l’immersion française dans chaque école de l’État de la Louisiane, car elle permettrait à nos enfants d’acquérir une expérience éducative absolument exceptionnelle et les préparerait pour l’avenir d’une manière qui ne peut être faite par une éducation non bilingue. L’immersion en langue étrangère à l’école améliore grandement la capacité de raisonnement.

Les avantages pédagogiques sont si importants qu’il me semble que les directeurs d’école de la Louisiane tout faire pour la mettre en place dans leurs écoles.

L’autre aspect est culturel. C’est le plus facile. Bon, alors nous possédons cet héritage que nous devons célébrer… Et le français, c’est comme un cadeau qui nous a été offert. Notre héritage nous a donné une possibilité que nous n’aurions pas eue autrement.

Quelqu’un m’a dit un jour : « Tu ne pourras jamais ramener ça comme c’était. » J’ai dit : « Je ne souhaite pas ramener les choses comme elles étaient. Je veux aller de l’avant avec ça. » Nous avons la possibilité d’utiliser cet outil pour améliorer, éclairer et éduquer nos enfants, pour vraiment créer une société qui soit non seulement instruite, mais également ouverte sur le monde.

Si vous allez dans les classes d’immersion française en Louisiane, vous verrez des personnes de toute provenance : de l’Acadie, du Québec, de la France, d’Haïti, de l’Afrique ; et c’est probablement l’aspect le plus bénéfique de l’éducation. Les avantages éducatifs et culturels sont indéniables, mais les valeurs humanistes sont vraiment, je pense, les plus importantes. Parce que ces enfants peuvent avoir un professeur haïtien ou une enseignante du Sénégal ou encore du Québec ou de l’Acadie, ils sont déjà initiés à une autre culture et à une autre vision du monde.

La Francophonie est basée sur l’inclusion, en opposition à l’exclusion. Particulièrement en ce moment, où nous risquons de devenir des esprits fermés, intolérants et xénophobes. Il n’y a qu’à penser à certains discours politiques que l’on entend actuellement. Je pense que l’immersion française contribue largement à inculquer chez nos jeunes élèves le goût des autres cultures, l’ouverture d’esprit et la tolérance, qui constituent, je pense, les assises d’une société éclairée.

L’humanisme est enraciné dans l’idée que nous sommes des êtres humains. Nous sommes tous des êtres humains, peu importe notre origine, la couleur de notre peau, notre religion ou notre langue. Nous partageons tous et toutes une expérience qui est mise en valeur par l’expression artistique et qui peut être célébrée de manière efficace par l’inclusion et la tolérance.

Je pense qu’aujourd’hui ça doit être dit haut et fort. 


*Propos recueillis par Michael S. Martin pour Know Louisiana et traduits par l’Eau vive -  M. Martin est professeur d’histoire et membre du conseil d’administration de la chaire Cheryl Courrégé Burguières de l’Université de Louisiane à Lafayette et directeur du Center for Louisiana Studies. Il est l’auteur de Russell Long: A Life in Politics (2014).

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 - Sunday 19 May 2024