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Festival fransaskois 2024
Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Le CÉF bénéficie du programme Ordinateurs pour les écoles

Depuis cinq ans, le Conseil des écoles fransaskoises profite du programme national Ordinateurs pour les écoles (OPE). Créé en 1993 par Industrie Canada et les TelecomPioneers, ce programme a permis, à date, de donner plus de 1 100 000 ordinateurs et imprimantes provenant des administrations publiques et du secteur privé. 
Thursday, September 18, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (29519)/Comments ()/
Immersion dans l’immersion

Immersion dans l’immersion

Entrevue avec Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon

C’est le temps de la rentrée et on a beaucoup parlé des écoles du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), mais il y a aussi les autres : les écoles d’immersion. Pour faire un point sur ce secteur, nous avons rencontré M. Paul Bazin, conseiller pédagogique pour toutes les écoles d’immersion publiques de Saskatoon.

Thursday, September 18, 2014/Author: Alexandra Drame (EV)/Number of views (29094)/Comments ()/

Notre école

Depuis une semaine, les écoles ont repris leurs activités. Pour les jeunes Fransaskoises et Fransaskois, c’est maintenant une chose normale que d’aller dans une école fransaskoise. Mais il n’y a pas si longtemps, ce n’était pas la réalité.

Thursday, September 11, 2014/Author: Michel Vézina/Number of views (27892)/Comments ()/
Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Un enseignement de qualité malgré l’austérité

Entrevue avec Donald Michaud,  le directeur de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (28646)/Comments ()/
L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

L’optimisation des compétences et des ressources au service des élèves

Rencontre avec Dolorèse Nolette

Rencontre avec Dolorèse Nolette, directrice générale de l’éducation par intérim au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (27204)/Comments ()/

Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir

Un consensus semble atteint par tous les interlocuteurs du CÉF qui prennent maintenant un certain recul après avoir exprimé leurs critiques et veulent laisser les personnes en charge le soin de travailler à l’amélioration de son fonctionnement.

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (27792)/Comments ()/
Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

On se souvient d’un commentaire de Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), à propos des coupures de Patrimoine canadien lors d’une table ronde à l’Institut français. « Tout ne va pas si mal. » Il me semble qu’il pourrait aussi bien s’appliquer à la « crise » qu’est en train de traverser le CÉF.

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (30754)/Comments ()/

Une rentrée comme les autres

C’était l’effervescence au Pavillon secondaire des quatre vents (PSQV) de l’école Laval à Regina en cette matinée de rentrée, mardi 2 septembre.

Thursday, September 11, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (25626)/Comments ()/

Pourquoi choisir l’école de la minorité?

La rentrée scolaire 2014 ne fera sans doute pas exception. Encore une fois, trop d’enfants de parents ayants droit ne seront pas inscrits à une école francophone. Une tendance qui met en péril l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire.

Thursday, September 11, 2014/Author: Lucien Chaput (Francopresse)/Number of views (23003)/Comments ()/
Categories: 2014Éducation
Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) annonce la nomination de Rosalie Lizée à titre de directrice de l'école Beau Soleil et de l'école secondaire Collège Mathieu (ÉSCM) à Gravelbourg.
Thursday, September 4, 2014/Author: Conseil des écoles fransaskoises/Number of views (26994)/Comments ()/
Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a dévoilé, le 18 août dernier, les détails de la restructuration de ses services éducatifs. Ces changements ont été apportés afin, selon le CÉF, de «mieux répondre aux nouveaux défis qui découlent des compressions budgétaires annoncées en juin 2014. [L]a réorganisation des services voués aux élèves permettra de favoriser la réussite des élèves et l’accompagnement des intervenants dans les écoles. »

Thursday, August 28, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (25928)/Comments ()/
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Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

La Cour octroie dix fois moins que réclamé

Le juge Barrington Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan, le 19 août, de payer la somme de 500 000 $ pour renflouer les coffres du Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour l’année 2014-2015.

Thursday, August 28, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (28117)/Comments ()/
La Résidence à l’ESCM de Gravelbourg est finalement fermée.

La Résidence à l’ESCM de Gravelbourg est finalement fermée.

Le début de la fin.

À entendre que le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a finalement fermé la résidence à l’École secondaire Collège Mathieu (ESCM) de Gravelbourg n’était pas une grande surprise pour moi. J’ai été le premier directeur académique de l’ESCM sous les auspices du CÉF. 

Thursday, August 28, 2014/Author: Doug Bell/Number of views (20945)/Comments ()/

Tentative de conciliation entre les enseignants et le gouvernement

Après avoir été secouée par des remous internes ces derniers jours avec l’éviction de son président, Colin Keess, pour des  motifs encore flous, lors  d’un vote de non-confiance, la Fédération des enseig nants de la Saskatchewan (Saskatchewan Teachers’ Federation – STF) et  le gouvernement de la Saskatchewan se sont mis d’accord pour faire appel  à un conciliateur puisque  les négociations qu’ils  ont engagées pour la rédaction d’une nouvelle convention collective sont au point mort.

Thursday, August 21, 2014/Author: Alexandre Daubisse (EV)/Number of views (21910)/Comments ()/
Categories: 2014Éducation
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Réparer les erreurs du passé ou préparer l’avenir?

Dans les démarches entourant sa demande d’injonction pour réclamer un montant supplémentaire de 5,2 millions de dollars au gouvernement provincial, le Conseil scolaire fransaskois n’a pas mis toutes les chances de son côté. 

Thursday, August 14, 2014/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (25395)/Comments ()/
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Quand la santé, la culture et la langue s’entrecroisent

Acquérir la compétence culturelle pour gérer le choc des cultures et des barrières de la langue

Author: Martin Kakra-Kouame (EV)/Friday, June 26, 2015/Categories: 2015, RSFS - Réseau santé en français en Saskatchewan, Société, Immigration, Santé

Quand la santé, la culture et la langue s’entrecroisent : mieux comprendre les immigrants et leurs besoins. C’est à cet exercice que se sont livrés une quinzaine de participants lors d’un atelier sur la compétence culturelle organisé à Regina le 19 juin dernier, à l’Université des Premières Nations, sous la triple initiative du Consortium national de formation en santé (CNFS), du Département de santé communautaire du Collège de médecine de l’Université de la Saskatchewan et du Réseau Santé en français de la Saskatchewan (RSFS).

L’atelier avait pour objectif principal de sensibiliser les professionnels de la santé ou autres intervenants du milieu sur la nécessité de prendre conscience de l’importance du choc des cultures et de l’impact des barrières de la langue, dans la relation entre le praticien de la santé et son/sa patient(e)/client(e). En d’autres termes, selon la formule de Jeanne Dumas, coordonnatrice du CNFS à Regina, l’atelier devait aider à « identifier les liens entre la compétence culturelle, la langue, la compréhension du système de santé et la sécurité du patient ».

Découpé en trois phases entrecoupées d’études de cas basés sur des simulations de situations patients/clients, l’atelier qui s’est déroulé en huit heures d’affilée, était animé par  les docteurs Hortense Nsoh Tabien et Jasmine Hasselback, deux résidentes en médecine du Collège de médecine de l’Université de la Saskatchewan.

Diplômées toutes deux de l’Université de la Saskatchewan, les docteurs Tabien et Hasselback sont l’une originaire d’Afrique, formée d’abord en Afrique et en Europe (Italie), avant de conclure à Saskatoon, tandis que l’autre, Ontarienne, formée à Ottawa, a développé son parcours personnel, stimulée par le désir « d’aller à la rencontre des nouveaux Canadiens ». Deux parcours asymétriques pour illustrer les faces d’une même réalité, celle de la diversité canadienne.

Les animatrices ont partagé avec les participants les fondements de l’approche de compétence culturelle ACCDE  qui reposent sur les 5 notions de base que constituent les facteurs liés à : l’affectif (A) au comportemental (C), au cognitif (C), à la différence (D) et à l’équité (E). Pour les docteurs Tabien et Hasselback, loin de constituer une théorie déconnectée de la réalité, l’approche ACCDE se manifeste quotidiennement sur le terrain au travers de comportements qui montrent bien que « nos croyances, attitudes, valeurs ou pratiques influencent notre santé ».

Au cours de la formation, les deux professionnelles de la santé ont cherché à reproduire certaines caractéristiques reflétant le parcours des immigrants nouveaux arrivants, issus d’un environnement non-canadien, pratiquant une langue autre que l’anglais ou même que le français, leurs besoins en soins de santé face aux réalités du système de santé en vigueur en Saskatchewan. D’où la nécessité d’une certaine « compétence culturelle » que le professionnel ou intermédiaire de la santé devrait pouvoir acquérir pour évoluer de manière appropriée dans son milieu de travail et obtenir des résultats probants.

Le statut de privilégié et les déterminants sociaux

L’atelier de Regina sur la compétence culturelle s’est développé en trois phases. Au cours de la première, les docteurs Tabien et Hasselback ont  tout d’abord suscité des échanges avec les participants sur une notion essentielle qui est celle de la « reconnaissance de la situation et du statut privilégié », situation dans laquelle se trouve l’un des deux acteurs de la relation patient-professionnel de la santé. Le statut privilégié, ont-elle fait valoir, se manifeste à travers de nombreux facteurs parmi lesquels la connaissance linguistique, la capacité professionnelle, l’expérience multiculturelle, l’appartenance raciale, religieuse, etc…

La deuxième phase a porté sur les déterminants sociaux de la santé qui ont mis en lumière les rapports entre la culture, la langue de l’immigrant face à son nouvel environnement canadien ou saskatchewannais. « Ce sont précisément ces déterminants sociaux qui justifient la pertinence de la compétence culturelle, au cœur notre atelier » ont souligné les deux formatrices.

La troisième phase s’est attardée sur la navigation dans le système de santé par le nouvel arrivant, aspect qui a surtout fait l’objet des études de cas de simulation auxquels les participants se sont prêtés avec bonne humeur.

Rosalie Umuhoza, nouvelle arrivante établie à Regina, participante pour le compte de deux organismes intervenant auprès des immigrants, y a vu « un des points les plus instructifs de l’atelier ». Selon elle, « les échanges de Regina et le partage de concepts tels que la compétence culturelle ont mis en évidence les défis énormes auxquels les divers intervenants, qu’ils soient de la santé, du social ou de l’immigration, sont confrontés dans leur gestion quotidienne des problèmes existant en parallèle avec la diversité et les valeurs multiculturelles, fondement de la société canadienne ».

En effet, l’éventail des valeurs et des normes d’une société influence à divers degrés la santé et le bien-être des personnes et des populations. Inspirée de la définition de la santé telle que l’entend l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cette profession de foi figure en 5e position au nombre des 12 déterminants de la santé, rendus publics par l’Agence de la santé publique du Canada en 2007. « Il ne suffit plus d’afficher seulement cette vérité partagée par beaucoup. Il faut à présent la traduire dans la réalité quotidienne de la vie de tous les jours », soutiennent les docteurs Hortense Nsoh Tabien et Jasmine Hasselback.


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Martin Kakra-Kouame

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 - Monday 24 June 2024